Une bonne soixantaine de personnes étaient présentes lors de la prise de parole de Charles Casabianca, secrétaire départemental de la CGT de Haute-Corse. « Le lieu pour notre rentrée sociale n’est pas anodin », lance-t-il en préambule.
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« Nous sommes dans les quartiers sud, où les familles sont en souffrance. Logement social en danger, vie chère, baisse du pouvoir d’achat, retraités précaires… L’urgence est sociale en Corse », clame-t-il.
Le coût de la vie est aujourd’hui 7 % plus élevé
En une quinzaine de minutes, le leader brosse un portrait noir de la Corse. Il énumère les problèmes : Manque de logements sociaux, vie chère, prix de l’énergie et des carburants, manque de moyen de transports, désengagement de la Poste de sa mission de service public, vie chère, retraites les plus basses de France….
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« Vivre en Corse a un prix. Ici tout est plus cher, vivre en Corse c’est cher et Bastia est en première ligne. Le coût de la vie est aujourd’hui 7 % plus élevé que dans les provinces du continent », dénonce Charles Casabianca. « Les prix des produits alimentaires, de l’énergie, des carburants ont connu une hausse de 20 à 40 % sur certains postes en 2025. Le prix de l’essence est environ 8 % plus élevé que la moyenne nationale. Dans le secteur du logement, Bastia doit faire face à une pénurie de logements sociaux. Le manque de moyens dans les transports collectifs accentue la précarité des habitants, notamment dans les zones rurales et périurbaines autour de Bastia. Là, l’offre de transport en commun est rare et peu adaptée. Notre exigence est claire, nous réclamons des logements accessibles à tous, le blocage des prix, le rattrapage des salaires avec des salaires dignes et revalorisés, des services publics renforcés et de proximité, une rupture avec les logiques d’austérité et un projet de société fondu sur la véritable égalité, des hôpitaux qui fonctionnent, le respect de l’élargissement des conventions collectives, la solidarité et la justice sociale ».
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Après des applaudissements nourris, le secrétaire de la CGT donne la parole au public.
« Que répondent nos élus à vos revendications légitimes ? » questionne un quinquagénaire. « Nos élus ? On s’adresse à eux mais ils ne nous répondent même pas », rétorque le secrétaire départemental de la CGT. Un septuagénaire enchaine : « Je suis retraité, et comme d’autres, je ne veux pas être un bouc émissaire. Ils veulent nous supprimer l’abattement des 10 % sur les impôts. C’est scandaleux. C’est ici qu’il y a le plus de retraités précaires, 35 000 sur les 70 000 de l’ile vivent sous le seuil de pauvreté et en augmentant la CSG, nos retraites vont diminuer »
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Contre toute forme d’exclusion ou de racisme
Un jeune s’exclame ensuite. « Que pensez-vous de l’exclusion, des personnes LGBT, du racisme, des personnes qu’on marginalise ? » Même si la question est un peu hors-sujet, le cégétiste martèle qu’il : « est contre toute forme d’exclusion ou de racisme ». Alors qu’un militant incite le public à prendre le micro pour s’exprimer à nouveau, l’assemblée se fait silencieuse.
Plus personne ne voudra débattre. « Nous entamons juste nos actions de sensibilisations sur le terrain. Les gens ne sont pas encore habitués, n’osent pas prendre le micro en public » explique Charles Casabianca. « Dans les villages où nous allons, les gens se confessent davantage en privé avec nous. Nous prenons connaissance de leurs problèmes, et les remontées sont nombreuses. »
En conclusion de cette « rentrée sociale », le patron de la CGT de Haute-Corse appelle à un grand rassemblement le 18 septembre. « Ce jour-là à partir de 10 h, devant le palais de justice de Bastia nous serons tous réunis, en intersyndicale : CGT, CFDT, FO, UNSA, STC, Solidaire, FSU…Le seul moyen de se faire entendre, de conduire la riposte, c’est la mobilisation, la grève ».
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