Municipales 2026 : l’opposition municipale bastiaise réagit à la candidature de Gilles Simeoni
Après plusieurs semaines de ce qui était l’un des secrets les moins gardés des municipales bastiaises, les élus d’opposition savent désormais officiellement que Gilles Simeoni mènera la liste de la majorité bastiaise face à eux. Coïncidence, hasard ou simple raison d’un calendrier chargé, le dernier conseil municipal de l’année se tenait ce 18 décembre, hors la présence de Gilles Simeoni qui avait donné pouvoir à Pierre Savelli : comme souvent à la même période, le président de l’Exécutif est en session à l’Assemblée de Corse.
Si Pierre Savelli, maire de Bastia, s’est expliqué en séance (voir par ailleurs), c’est au micro de la presse que se sont succédé les opposants et candidats aux municipales de mars 2026.
Julien Morganti, tête de liste Uniti, voit dans le retour de Gilles Simeoni à Bastia « une majorité municipale et territoriale qui prend l’eau », et un changement de tête de liste perçu comme « un renoncement du bilan municipal ». Il évoque cette candidature comme « une trahison de ses propres idéaux politiques, la confiscation personnelle du pouvoir et un contournement de la loi sur le cumul des mandats », avant d’ajouter «être un maire à mi-temps, ce n’est pas la priorité des Bastiais ». Celui qui est à la tête d’une large coalition regroupant droite, gauche et nationalistes parle même d’une « confiscation et concentration des pouvoirs qui n’est pas saine ». Pour lui, « Bastia mérite un poste à temps plein », expliquant que Gilles Simeoni « a abandonné son poste une première fois, il l’abandonnera une seconde fois ».
Des propos également repris par Hélène Salge, qui figurera sur la liste Bastia dà oghje à dumane menée par Jean-Martin Mondoloni, en compagnie de Jean Zuccarelli. La conseillère municipale d’opposition estime que la candidature du président de l’Exécutif constitue un désaveu de la politique bastiaise, mais aussi « le monde des revenants. On est élu, on s’en va. On est élu à la Région, on ne termine pas avec le passif financier ».
Hélène Salge s’interroge également sur les dossiers que Gilles Simeoni voudrait gérer en cas d’élection : Ville, Communauté d’Agglomération, Région : « Si ce n’est pas le roi de Corse, c’est quoi ? », s’interroge son opposante aux municipales, qui l’attend aussi sur des dossiers comme celui du port de Bastia.
À droite, Livia Graziani Sanciu, qui représentera la droite sur la liste Uniti menée par Julien Morganti, explique « prendre acte » de la décision du président de l’Exécutif, qu’elle analyse comme « un aveu de faiblesse assumé du camp Simeoni ». Pour l’élue d’opposition, la majorité est « en train de tirer les conclusions de leur défaite dans la 2ᵉ circonscription de la Haute-Corse », avec en toile de fond « la peur du résultat du scrutin ».
Jean-François Paoli, soutien de Jean-Martin Mondoloni et Jean Zuccarelli, prend lui aussi acte de la candidature de Gilles Simeoni : « Nous, on est là pour parler de notre projet, peu importe qui on aura en face », adressant un message à la démarche du président de l’Exécutif : « ce sont les Bastiais qu’il faut arriver à convaincre, et pas soi-même ».
Si Pierre Savelli, maire de Bastia, s’est expliqué en séance (voir par ailleurs), c’est au micro de la presse que se sont succédé les opposants et candidats aux municipales de mars 2026.
Julien Morganti, tête de liste Uniti, voit dans le retour de Gilles Simeoni à Bastia « une majorité municipale et territoriale qui prend l’eau », et un changement de tête de liste perçu comme « un renoncement du bilan municipal ». Il évoque cette candidature comme « une trahison de ses propres idéaux politiques, la confiscation personnelle du pouvoir et un contournement de la loi sur le cumul des mandats », avant d’ajouter «être un maire à mi-temps, ce n’est pas la priorité des Bastiais ». Celui qui est à la tête d’une large coalition regroupant droite, gauche et nationalistes parle même d’une « confiscation et concentration des pouvoirs qui n’est pas saine ». Pour lui, « Bastia mérite un poste à temps plein », expliquant que Gilles Simeoni « a abandonné son poste une première fois, il l’abandonnera une seconde fois ».
Des propos également repris par Hélène Salge, qui figurera sur la liste Bastia dà oghje à dumane menée par Jean-Martin Mondoloni, en compagnie de Jean Zuccarelli. La conseillère municipale d’opposition estime que la candidature du président de l’Exécutif constitue un désaveu de la politique bastiaise, mais aussi « le monde des revenants. On est élu, on s’en va. On est élu à la Région, on ne termine pas avec le passif financier ».
Hélène Salge s’interroge également sur les dossiers que Gilles Simeoni voudrait gérer en cas d’élection : Ville, Communauté d’Agglomération, Région : « Si ce n’est pas le roi de Corse, c’est quoi ? », s’interroge son opposante aux municipales, qui l’attend aussi sur des dossiers comme celui du port de Bastia.
À droite, Livia Graziani Sanciu, qui représentera la droite sur la liste Uniti menée par Julien Morganti, explique « prendre acte » de la décision du président de l’Exécutif, qu’elle analyse comme « un aveu de faiblesse assumé du camp Simeoni ». Pour l’élue d’opposition, la majorité est « en train de tirer les conclusions de leur défaite dans la 2ᵉ circonscription de la Haute-Corse », avec en toile de fond « la peur du résultat du scrutin ».
Jean-François Paoli, soutien de Jean-Martin Mondoloni et Jean Zuccarelli, prend lui aussi acte de la candidature de Gilles Simeoni : « Nous, on est là pour parler de notre projet, peu importe qui on aura en face », adressant un message à la démarche du président de l’Exécutif : « ce sont les Bastiais qu’il faut arriver à convaincre, et pas soi-même ».
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