Le maire Jean-Christophe Angelini a inauguré la maison de quartier ce mercredi 23 juillet, en présence notamment de représentants de la Collectivité de Corse et de l'Etat.
« Je le dis et je le répète, c’est la maison de quartier de tous les Porto-Vecchiais, pas seulement de Pifano », clarifie Emmanuelle Giraschi, l’adjoint au maire déléguée à l’action sociale et aux solidarités. Mais si le quartier de Pifano bénéficie de tant d’attention depuis la dernière décennie de la part des pouvoirs publics, « c’est parce qu’ici, il y a quelques années, il n’y avait rien, justifie le maire porto-vecchiais Jean-Christophe Angelini. Enfin si, il y avait un quartier qui était dans une grande difficulté. » Depuis, une médiathèque a été construite à Pifano, mais aussi une maison France Services, un city-stade et une nouvelle école. Et dans l’attente d’une maison des associations, c’est une maison de quartier qui vient de voir le jour pour un montant d’1,7 million d’euros (financé à 40 % par la Collectivité de Corse, puis à 25 % par la commune, en plus de fonds européens et étatiques). Au total, « ce sont plus de 30 millions d’euros d’argent public qui ont été investis dans ce quartier », a compté le sous-préfet Anthony Barraco.
La maison de quartier de Pifano fait partie du même ensemble architectural que la nouvelle école de Pifano, qui a ouvert en janvier.
« Lutter contre l’isolement »
La maison de quartier et la nouvelle école de Pifano ont été construites ensemble, au sein d’un même bâtiment et projet architectural. D’un superficie d’environ 300 m², la maison de quartier dispose d’une grande salle polyvalente, de deux salles d’activité, de trois bureaux, d’un patio et d’une cuisine pédagogique. Elle est pilotée par la Direction solidarité, santé, sociale (D3S) de la ville de Porto-Vecchio, via la mise en place d’une équipe pluridisciplinaire placée sous la houlette de la directrice du pôle, Céline Charchali. Les objectifs d’une maison de quartier sont d’impulser une participation citoyenne des habitants, de favoriser l’insertion sociale, d’agir pour la réussite scolaire et professionnelle, de favoriser les actions intergénérationnelles ou de proposer des activités de loisirs. « Par son ouverture, la maison de quartier incarne notre volonté de lutter contre l’isolement, de soutenir les dynamiques associatives et d’accompagner les familles dans leur quotidien », complète le communiqué de presse de la ville de Porto-Vecchio.
La maison de quartier et la nouvelle école de Pifano ont été construites ensemble, au sein d’un même bâtiment et projet architectural. D’un superficie d’environ 300 m², la maison de quartier dispose d’une grande salle polyvalente, de deux salles d’activité, de trois bureaux, d’un patio et d’une cuisine pédagogique. Elle est pilotée par la Direction solidarité, santé, sociale (D3S) de la ville de Porto-Vecchio, via la mise en place d’une équipe pluridisciplinaire placée sous la houlette de la directrice du pôle, Céline Charchali. Les objectifs d’une maison de quartier sont d’impulser une participation citoyenne des habitants, de favoriser l’insertion sociale, d’agir pour la réussite scolaire et professionnelle, de favoriser les actions intergénérationnelles ou de proposer des activités de loisirs. « Par son ouverture, la maison de quartier incarne notre volonté de lutter contre l’isolement, de soutenir les dynamiques associatives et d’accompagner les familles dans leur quotidien », complète le communiqué de presse de la ville de Porto-Vecchio.
Concrètement, dès cet été, de multiples activités sont d’ores et déjà prévues : soirées jeux de société (avec l’association I Meeaplacci), stage de danse et de théâtre, pratique de la danse orientale, ateliers écriture (par l’association Kinamori), ateliers arts plastiques, sessions bien-être (yoga, gym…). Et à partir du mois d’octobre, la maison de quartier sera ouverte tous les jours, proposant gratuitement des ateliers de danse, de l’aide aux devoirs, des cours de français ou d’anglais, un accompagnement vers l’entrepreneuriat ainsi que toutes sortes d’activités physiques et sportives à destination des enfants. Et dans la cuisine dite « pédagogique », des diététiciens ou des chefs cuisiniers pourront animer des ateliers sur la thématique du « bien manger ».
« Comment elle va être utilisée, on ne sait pas »
Zineb, une habitante du quartier Pifano, y voit « un merveilleux outil de cohésion, sachant que Pifano est un peu à l’écart du reste de la ville ». « Depuis le Covid, témoigne Hanane, une maman, il n’y avait plus rien qui était proposé dans le quartier. Avant, on avait de l’aide aux devoirs et d’autres accompagnements pour les enfants, et puis ça s’est arrêté. » Dans le quartier, si la construction de ce nouvel équipement a été globalement saluée, des habitantes restent en attente de plus d’informations sur son fonctionnement : « Aujourd’hui, la maison de quartier elle est là, mais comment elle va être utilisée, on ne sait pas », s’interroge Nawal.
« Comment elle va être utilisée, on ne sait pas »
Zineb, une habitante du quartier Pifano, y voit « un merveilleux outil de cohésion, sachant que Pifano est un peu à l’écart du reste de la ville ». « Depuis le Covid, témoigne Hanane, une maman, il n’y avait plus rien qui était proposé dans le quartier. Avant, on avait de l’aide aux devoirs et d’autres accompagnements pour les enfants, et puis ça s’est arrêté. » Dans le quartier, si la construction de ce nouvel équipement a été globalement saluée, des habitantes restent en attente de plus d’informations sur son fonctionnement : « Aujourd’hui, la maison de quartier elle est là, mais comment elle va être utilisée, on ne sait pas », s’interroge Nawal.
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