Historiquement délaissé, si ce n’est stigmatisé, le quartier de Pifano qui borde le port revit depuis que la majorité précédente de Georges Mela y a fait construire une médiathèque. Ouverte en 2021, celle-ci compte à ce jour 1 600 adhérents, collectionne plus de 20 000 ouvrages et organise environ 200 événements par an. Et cette année, de nombreux équipements publics se sont greffés autour, ou sont en passe de l’être : une nouvelle école maternelle, un city stade, un jardin partagé et connecté, une maison de quartier et pour finir, une maison des associations.
C’est ce dernier projet qui a fait l’objet d’un rapport, voté à l’unanimité des élus, lundi soir. La nouvelle école ayant ouvert ses portes en début d’année, il convient de dessiner un futur à l’ancienne. « On veut faire en sorte que le bâtiment ne reste pas vide », a convenu l’adjointe aux affaires scolaires, Dumè Verdoni. L’élue dit avoir tenu compte de « deux demandes ». La première émanant « de la population », d’une salle polyvalente, car à ce jour, il n’y en a qu’une seule à Porto-Vecchio (derrière la marine). La seconde demande est à l’actif « des associations », pour des lieux spécialisés en musique et en danse.
Plus d'espace à Pifano pour le CACEL
Les travaux ont été chiffrés à 774 668 euros. Le projet prévoit d’aménager, sur 1 300 m² de bâti, non pas une, mais trois salles polyvalentes, deux salles de danse, cinq salles de musique et une salle de spectacle. « On souhaite que toutes les associations de Porto-Vecchio puissent investir ce nouveau lieu », nous précise en aparté Jean-Christophe Angelini. Mais celle qui est particulièrement visée par le projet, c’est le CACEL, grosse structure de 400 adhérents qui propose principalement des cours de danse et de musique, mais aussi de photo, peinture, et des ateliers de yoga et couture. Ses locaux sont actuellement situés en plein centre-ville, à l’arrière de l’ancienne Poste. Trop exigus, ils n’ont pas non plus pignon sur rue, et sont difficiles d’accès, par manque de places de stationnement à proximité immédiate.
C’est ce dernier projet qui a fait l’objet d’un rapport, voté à l’unanimité des élus, lundi soir. La nouvelle école ayant ouvert ses portes en début d’année, il convient de dessiner un futur à l’ancienne. « On veut faire en sorte que le bâtiment ne reste pas vide », a convenu l’adjointe aux affaires scolaires, Dumè Verdoni. L’élue dit avoir tenu compte de « deux demandes ». La première émanant « de la population », d’une salle polyvalente, car à ce jour, il n’y en a qu’une seule à Porto-Vecchio (derrière la marine). La seconde demande est à l’actif « des associations », pour des lieux spécialisés en musique et en danse.
Plus d'espace à Pifano pour le CACEL
Les travaux ont été chiffrés à 774 668 euros. Le projet prévoit d’aménager, sur 1 300 m² de bâti, non pas une, mais trois salles polyvalentes, deux salles de danse, cinq salles de musique et une salle de spectacle. « On souhaite que toutes les associations de Porto-Vecchio puissent investir ce nouveau lieu », nous précise en aparté Jean-Christophe Angelini. Mais celle qui est particulièrement visée par le projet, c’est le CACEL, grosse structure de 400 adhérents qui propose principalement des cours de danse et de musique, mais aussi de photo, peinture, et des ateliers de yoga et couture. Ses locaux sont actuellement situés en plein centre-ville, à l’arrière de l’ancienne Poste. Trop exigus, ils n’ont pas non plus pignon sur rue, et sont difficiles d’accès, par manque de places de stationnement à proximité immédiate.
"Le devenir de notre coeur de ville est un vrai problème"
Elu d’opposition, Jean-Michel Sauli se dit conscient de toutes ces contraintes, mais ce qu’il craint avant tout avec le déménagement programmé du CACEL, « c’est de déshabiller encore plus le coeur de ville ». Dumè Verdoni lui a répondu que les locaux actuels continueraient d’être mobilisés dans le cadre d’actions culturelles. « Et on a une possibilité d’acquisition d’une maison en ville, qui donne sur la rue Jean-Jaurès, où on pourrait aussi y organiser des activités ». Jean-Christophe Angelini se porte garant : « On veut conserver une activité associative et culturelle dans l’hypercentre », a-t-il assuré, avant de s’assombrir face au constat partagé d’un coeur de ville peu en verve hors saison : « Nos commerçants ont passé l’un des hivers les plus durs. Entre les fonds de commerce qui ouvrent trois à quatre mois seulement et les locations saisonnières, le devenir du coeur de ville de Porto-Vecchio est un vrai problème. »
Elu d’opposition, Jean-Michel Sauli se dit conscient de toutes ces contraintes, mais ce qu’il craint avant tout avec le déménagement programmé du CACEL, « c’est de déshabiller encore plus le coeur de ville ». Dumè Verdoni lui a répondu que les locaux actuels continueraient d’être mobilisés dans le cadre d’actions culturelles. « Et on a une possibilité d’acquisition d’une maison en ville, qui donne sur la rue Jean-Jaurès, où on pourrait aussi y organiser des activités ». Jean-Christophe Angelini se porte garant : « On veut conserver une activité associative et culturelle dans l’hypercentre », a-t-il assuré, avant de s’assombrir face au constat partagé d’un coeur de ville peu en verve hors saison : « Nos commerçants ont passé l’un des hivers les plus durs. Entre les fonds de commerce qui ouvrent trois à quatre mois seulement et les locations saisonnières, le devenir du coeur de ville de Porto-Vecchio est un vrai problème. »

Le constat d'un centre-ville peu en verve hors saison fait consensus au sein du conseil municipal porto-vecchiais.
Pour lui permettre de retrouver de la fréquentation, il a annoncé le retour « dans les semaines qui viennent » du service Etat civil dans l’hypercentre. Côté logement, le dispositif Petites Villes de demain va allouer une aide financière aux propriétaires pour la rénovation énergétique de leurs logements, qui pourront ensuite être remis sur le marché. « Il y a une réflexion à avoir sur la construction d’un logement saisonnier dédié », a plaidé Jean-Michel Sauli. Michel Giraschi, le 1er adjoint, lui a répondu que plusieurs programmes immobiliers actuellement en cours de réalisation intégraient cette dimension. Enfin, Jean-Christophe Angelini a fait état de l’existence de « trois projets d’hôtel sur le plan privé », ce qui le réjouit : « Ca va amener de l’attractivité. » Quoi qu’il en soit, les élus porto-vecchiais ont l’intention de prolonger le débat sur la dynamisation de leur centre-ville : « On a posé un constat clair, qui est préoccupant mais pas irréversible », résume le maire.