Qu’on le dise très clairement dès le début : régulation et stabilisation ne veulent pas dire baisse importante des prix. En Corse, les prix de l’immobilier restent élevés. Comptez, selon la FNAIM (le syndicat national de l’immobilier), en moyenne 3 368 euros par m² pour acheter un appartement, et 3 951 euros le m² pour acheter une maison au mois de juin 2025 sur notre île. Des montants qui ne sont pas à la portée de tous les insulaires, dont on rappelle que 25 % sont en situation de précarité.
Une stabilisation du marché, mais des prix toujours élevés : +35 % ces dernières années
« Nous sommes dans un marché qui est plus stable aujourd’hui. Mais le problème reste les prix de l’immobilier. C’est difficile de se loger. En Corse, les biens immobiliers ont augmenté de 35 % ces dernières années. » commente Lionel Verduri, courtier en crédit immobilier à Bastia.
Pour ce spécialiste : « Le prix de l’immobilier ne baisse pas vraiment, on retrouve surtout des petites négociations aux alentours de 7 000 à 10 000 euros. »
Une stabilisation qui permet aux agences immobilières de renouer, depuis le début de l’année 2025, avec les transactions. En France, plus de 1 200 agences ont fait faillite en 2024 : « Le marché se porte mieux qu’en 2024. Nous avons de meilleurs chiffres. Sur les six premiers mois, nous avons trois ou quatre ventes de plus que l’année dernière, mais je n’ai pas encore égalé les ventes d’avant 2019. » explique Audrey Nicoli, qui fait état de deux années compliquées pour le secteur, particulièrement pour les mandataires.
Une reprise de l’activité portée par un marché qui s’autorégule
Une reprise de l’activité dont la raison est peut-être à chercher auprès d’un marché qui s’autorégule. Des acheteurs qui ont intégré que les taux à 1 %, voire moins, ne reviendront pas de sitôt, et des vendeurs qui ont pris conscience du pouvoir d’achat des acheteurs : « Après la vraie remontée des taux de crédit à plus de 4,5 %, on a eu un ralentissement du marché. Aujourd’hui, le marché est plutôt stable. Sur les 20-25 dernières années, les taux étaient à 3 %. L’anomalie, c’était les taux à 1 %. » explique Jacques Cristofari, agent immobilier à Bastia. Le professionnel note lui aussi une légère baisse et stabilisation des prix de l’immobilier depuis 2024 : « Le marché s’autorégule très vite, il prend en compte le nombre de biens sur le marché, les taux de crédit et les propositions des acheteurs. Il y a un peu plus de négociation. Aujourd’hui, si vous voulez vendre, il faut être dans les prix du marché. »
Des propos que confirme sa consœur Audrey Nicoli : « Le prix de l’immobilier baisse un peu par la force des choses, car les personnes n’ont pas la capacité d’acheter, et pas forcément en raison de la réelle valeur des biens. » L’agente immobilière indique également faire preuve de pédagogie auprès de sa clientèle : « Les vendeurs regardent et comparent beaucoup sur Internet, ils se basent sur des prix que l’on pouvait trouver il y a trois ou quatre mois, qui ne sont plus les prix d’aujourd’hui. De notre côté, on demande s’ils sont pressés de vendre ou pas. Certains nous écoutent. On avait aussi des acquéreurs qui attendaient d’avoir des taux très bas ; finalement, ils nous disent qu’ils n’auront pas mieux et qu’ils tenteront de renégocier les crédits plus tard avec les banques. »
Des taux qui baissent, des prix stables, mais des difficultés pour devenir propriétaire
La baisse des taux a permis aux acquéreurs de revenir sur le marché, indique Audrey Nicoli : « Les taux ont un peu baissé, même si cela n’est pas énorme, ça permet de retrouver des mensualités un peu plus cohérentes. On avait des clients qui ne pouvaient pas emprunter pour un bien entre 150 000 et 180 000 euros. Avec les taux qui ont baissé, il y a un peu plus de souffle. »
Pour autant, malgré la légère baisse des prix, le retour de la négociation, et des taux repassés sous les 4 %, l’accès à la propriété reste compliqué pour les insulaires, notamment pour les biens aux alentours de 300 000 euros : « Emprunter 300 000 euros au taux actuel, c’est 300 euros de plus par mois de mensualité par rapport à l’époque où ils étaient extrêmement bas. C’est-à-dire qu’il faut 900 euros de salaire en plus par mois. Personne n’a été augmenté de cette somme ces dernières années. Les taux d’endettement ne passent plus. » explique Lionel Verduri, le courtier en crédit.
Ce constat, Audrey Nicoli le fait également : « Aujourd’hui, même des fonctionnaires ont des difficultés d’accès au crédit. Mais on note une amélioration par rapport aux deux dernières années. »
Une stabilisation du marché, mais des prix toujours élevés : +35 % ces dernières années
« Nous sommes dans un marché qui est plus stable aujourd’hui. Mais le problème reste les prix de l’immobilier. C’est difficile de se loger. En Corse, les biens immobiliers ont augmenté de 35 % ces dernières années. » commente Lionel Verduri, courtier en crédit immobilier à Bastia.
Pour ce spécialiste : « Le prix de l’immobilier ne baisse pas vraiment, on retrouve surtout des petites négociations aux alentours de 7 000 à 10 000 euros. »
Une stabilisation qui permet aux agences immobilières de renouer, depuis le début de l’année 2025, avec les transactions. En France, plus de 1 200 agences ont fait faillite en 2024 : « Le marché se porte mieux qu’en 2024. Nous avons de meilleurs chiffres. Sur les six premiers mois, nous avons trois ou quatre ventes de plus que l’année dernière, mais je n’ai pas encore égalé les ventes d’avant 2019. » explique Audrey Nicoli, qui fait état de deux années compliquées pour le secteur, particulièrement pour les mandataires.
Une reprise de l’activité portée par un marché qui s’autorégule
Une reprise de l’activité dont la raison est peut-être à chercher auprès d’un marché qui s’autorégule. Des acheteurs qui ont intégré que les taux à 1 %, voire moins, ne reviendront pas de sitôt, et des vendeurs qui ont pris conscience du pouvoir d’achat des acheteurs : « Après la vraie remontée des taux de crédit à plus de 4,5 %, on a eu un ralentissement du marché. Aujourd’hui, le marché est plutôt stable. Sur les 20-25 dernières années, les taux étaient à 3 %. L’anomalie, c’était les taux à 1 %. » explique Jacques Cristofari, agent immobilier à Bastia. Le professionnel note lui aussi une légère baisse et stabilisation des prix de l’immobilier depuis 2024 : « Le marché s’autorégule très vite, il prend en compte le nombre de biens sur le marché, les taux de crédit et les propositions des acheteurs. Il y a un peu plus de négociation. Aujourd’hui, si vous voulez vendre, il faut être dans les prix du marché. »
Des propos que confirme sa consœur Audrey Nicoli : « Le prix de l’immobilier baisse un peu par la force des choses, car les personnes n’ont pas la capacité d’acheter, et pas forcément en raison de la réelle valeur des biens. » L’agente immobilière indique également faire preuve de pédagogie auprès de sa clientèle : « Les vendeurs regardent et comparent beaucoup sur Internet, ils se basent sur des prix que l’on pouvait trouver il y a trois ou quatre mois, qui ne sont plus les prix d’aujourd’hui. De notre côté, on demande s’ils sont pressés de vendre ou pas. Certains nous écoutent. On avait aussi des acquéreurs qui attendaient d’avoir des taux très bas ; finalement, ils nous disent qu’ils n’auront pas mieux et qu’ils tenteront de renégocier les crédits plus tard avec les banques. »
Des taux qui baissent, des prix stables, mais des difficultés pour devenir propriétaire
La baisse des taux a permis aux acquéreurs de revenir sur le marché, indique Audrey Nicoli : « Les taux ont un peu baissé, même si cela n’est pas énorme, ça permet de retrouver des mensualités un peu plus cohérentes. On avait des clients qui ne pouvaient pas emprunter pour un bien entre 150 000 et 180 000 euros. Avec les taux qui ont baissé, il y a un peu plus de souffle. »
Pour autant, malgré la légère baisse des prix, le retour de la négociation, et des taux repassés sous les 4 %, l’accès à la propriété reste compliqué pour les insulaires, notamment pour les biens aux alentours de 300 000 euros : « Emprunter 300 000 euros au taux actuel, c’est 300 euros de plus par mois de mensualité par rapport à l’époque où ils étaient extrêmement bas. C’est-à-dire qu’il faut 900 euros de salaire en plus par mois. Personne n’a été augmenté de cette somme ces dernières années. Les taux d’endettement ne passent plus. » explique Lionel Verduri, le courtier en crédit.
Ce constat, Audrey Nicoli le fait également : « Aujourd’hui, même des fonctionnaires ont des difficultés d’accès au crédit. Mais on note une amélioration par rapport aux deux dernières années. »
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