Après avoir été acquitté en 2020 puis condamné en appel à 15 ans de réclusion criminelle en janvier 2025 pour l'assassinat d'un élu corse, l’ex-berger Antoine Pietri, a vu jeudi son pourvoi devant la Cour de cassation non admis, rendant sa condamnation définitive.
"Après avoir examiné tant la recevabilité du recours que les pièces de procédure, la Cour de cassation constate qu'il n'existe, en l'espèce, aucun moyen de nature à permettre l'admission du pourvoi", peut-on lire dans la décision de la Cour de cassation, consultée par l'AFP.
Le 4 novembre 2017, Patrick Julien, un élu local de Soccia, âgé de 52 ans, était tué au volant de son tractopelle, touché par des chevrotines à la fesse et l'épaule puis par un autre tir mortel de balle de gros calibre à la tête.
Antoine Pietri, acquitté lors d'un premier procès à Ajaccio en 2020, avait été condamné en appel en janvier 2025 à 15 ans de réclusion criminelle. Suite à cette condamnation, ses avocats avaient déposé plainte contre X, au nom de leur client, pour "menaces et intimidations sur un juré" après avoir reçu un courrier anonyme, daté du 30 janvier 2025, d'une personne se présentant comme étant une jurée dénonçant "un verdict orienté".
Consulté par l'AFP, ce courrier mettait en cause le président de la cour d'assises, donnant lieu début mars à une motion de soutien de l'ensemble des magistrats en poste en Corse.
Une enquête avait été ouverte à Bastia pour "acte d'intimidation envers un juré et violation du secret du délibéré" puis dépaysée à Nice où le procureur Damien Martinelli avait retenu comme chef d'enquête uniquement "la violation du secret des délibérés", souhaitant d'abord savoir "si on est réellement en présence d'un juré".
Contacté par l'AFP, Damien Martinelli a indiqué vendredi que "la procédure était en cours".
"Le pourvoi a été déclaré non admis alors que les moyens soulevés en droit étaient très sérieux, nous étudions à présent la possibilité de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH)", a indiqué vendredi à l'AFP Me Paul Sollacaro, l'un des avocats de M. Pietri. "Quoi qu’il en soit, la condamnation de Monsieur Pietri restera définitivement entachée de suspicion puisqu’il apparaît que les jurés en appel ont été à tout le moins orientés", ajoute l'avocat en estimant que "la justice ne sort pas grandie de cette affaire".
"Après avoir examiné tant la recevabilité du recours que les pièces de procédure, la Cour de cassation constate qu'il n'existe, en l'espèce, aucun moyen de nature à permettre l'admission du pourvoi", peut-on lire dans la décision de la Cour de cassation, consultée par l'AFP.
Le 4 novembre 2017, Patrick Julien, un élu local de Soccia, âgé de 52 ans, était tué au volant de son tractopelle, touché par des chevrotines à la fesse et l'épaule puis par un autre tir mortel de balle de gros calibre à la tête.
Antoine Pietri, acquitté lors d'un premier procès à Ajaccio en 2020, avait été condamné en appel en janvier 2025 à 15 ans de réclusion criminelle. Suite à cette condamnation, ses avocats avaient déposé plainte contre X, au nom de leur client, pour "menaces et intimidations sur un juré" après avoir reçu un courrier anonyme, daté du 30 janvier 2025, d'une personne se présentant comme étant une jurée dénonçant "un verdict orienté".
Consulté par l'AFP, ce courrier mettait en cause le président de la cour d'assises, donnant lieu début mars à une motion de soutien de l'ensemble des magistrats en poste en Corse.
Une enquête avait été ouverte à Bastia pour "acte d'intimidation envers un juré et violation du secret du délibéré" puis dépaysée à Nice où le procureur Damien Martinelli avait retenu comme chef d'enquête uniquement "la violation du secret des délibérés", souhaitant d'abord savoir "si on est réellement en présence d'un juré".
Contacté par l'AFP, Damien Martinelli a indiqué vendredi que "la procédure était en cours".
"Le pourvoi a été déclaré non admis alors que les moyens soulevés en droit étaient très sérieux, nous étudions à présent la possibilité de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH)", a indiqué vendredi à l'AFP Me Paul Sollacaro, l'un des avocats de M. Pietri. "Quoi qu’il en soit, la condamnation de Monsieur Pietri restera définitivement entachée de suspicion puisqu’il apparaît que les jurés en appel ont été à tout le moins orientés", ajoute l'avocat en estimant que "la justice ne sort pas grandie de cette affaire".
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