L’ouverture de cette édition 2025 d’Arte Mare sur le thème de « L’amour, l’amour, l’amour », a fait salle comble au centre culturel L’Alb’Oru, ce vendredi soir. En apéritif, le vernissage de «L'amour dur.e », une exposition de la photographe bastiaise Elisa Timotei, à voir jusqu’au 11 octobre.
«J’ai toujours été attirée par la photo, fascinée notamment par celles réalisées par un oncle, Olivier Sarbil, à l’époque reporter de guerre. J’ai pris conscience qu’avec la photo on pouvait montrer beaucoup de choses » explique Elisa Timotei.
« J’ai débuté avec un petit appareil compact mais ensuite, au lycée, je me suis tournée vers le cinéma. J’ai poursuivi ces études à Paris où j’ai décroché mon diplôme d’assistante de réalisation. En 2019, le festival Arte Mare m’a confié la couverture photographique de l’une de ses éditions. Cette première expérience a marqué le véritable point de départ de mon parcours dans la photographie. En photo je pouvais travailler seule, en toute indépendance, contrairement au cinéma où toute une équipe est requise. Ça me convenait mieux. J’ai donc fait des travaux, des reportages à Paris et puis cette année j’ai décidé de revenir travailler dans ce domaine en Corse».
Pour son retour au pays, Elisa expose à l’Alb’Oru, une commande d’Arte Mare, sur le thème de l’amour. « Il y a une vingtaine de photos exposées. Même si mes photos suivent une chronologie classique, amour de soi, rencontre, union, famille, jusqu’à ce que la mort nous sépare, il n’existe pas une seule façon de vivre l’amour. Parfois, des retours en arrière sont nécessaires. L’amour dure, l’amour s’arrête, l’amour renaît. Mais l'amour existe et nous touche tout au long de notre existence. Je travaille principalement en numérique, mais j’aime autant jouer avec les couleurs vives qu’explorer la profondeur du noir et blanc, en appliquant un grain marqué qui donne à mes images une texture unique ».
A 21 heures, dans la grande salle de l’Alboru, de la danse. Seule en scène la danseuse et chorégraphe bastiaise Laetitia Brighi. « A 4 ans, j’ai assisté à un ballet. Une révélation pour moi. C’était décidé, je serais danseuse. J’ai débuté par la danse classique au conservatoire de Bastia ».
Plus tard, à Paris, elle se forme à la danse contemporaine auprès de Raza Hammadi. Elle étudie la technique Mattox qui développe son goût pour le travail rythmique et la musicalité́ du corps. En 2011, une bourse lui permet d'intégrer le programme d'été́ de l'École Martha Graham à New York. « Ce fut une expérience déterminante dans mon parcours ».
En 2016, sur l'invitation de Karine Saporta elle rejoint le cursus « Chorégraphe, un métier » à la faculté de Caen dont elle sort diplômée. En Corse, en 2021, elle fonde La Danzateria. « C’est une compagnie qui multiplie les collaborations avec les autres formes d’arts. Elle est pensée comme un espace de rencontres, une fabrique de mouvements et de rêves, elle réunit différents artistes : danseurs, plasticiens, musiciens, vidéastes, techniciens, costumiers ».
Pour l’ouverture du Festival, Arte Mare lui a demandé de signer une chorégraphie sur la chanson de Mouloudji : « L’amour, l’amour, l’amour». Comment a-t-elle abordé ce thème. « Je me suis surtout inspirée de la musique, laissant de côté les paroles. Des mouvements amples, larges pour transmettre l’invisible et les émotions ».
Cette première journée d’Arte Mare s’est conclue avec la projection de « Les aigles de la République », un film suédois de Tarik Saleh de 2025. La manifestation se poursuit tout au long de ce week-end au centre culturel Charles Rocchi à Biguglia puis la semaine prochaine au cinéma Le Régent à Bastia.
«J’ai toujours été attirée par la photo, fascinée notamment par celles réalisées par un oncle, Olivier Sarbil, à l’époque reporter de guerre. J’ai pris conscience qu’avec la photo on pouvait montrer beaucoup de choses » explique Elisa Timotei.
« J’ai débuté avec un petit appareil compact mais ensuite, au lycée, je me suis tournée vers le cinéma. J’ai poursuivi ces études à Paris où j’ai décroché mon diplôme d’assistante de réalisation. En 2019, le festival Arte Mare m’a confié la couverture photographique de l’une de ses éditions. Cette première expérience a marqué le véritable point de départ de mon parcours dans la photographie. En photo je pouvais travailler seule, en toute indépendance, contrairement au cinéma où toute une équipe est requise. Ça me convenait mieux. J’ai donc fait des travaux, des reportages à Paris et puis cette année j’ai décidé de revenir travailler dans ce domaine en Corse».
Pour son retour au pays, Elisa expose à l’Alb’Oru, une commande d’Arte Mare, sur le thème de l’amour. « Il y a une vingtaine de photos exposées. Même si mes photos suivent une chronologie classique, amour de soi, rencontre, union, famille, jusqu’à ce que la mort nous sépare, il n’existe pas une seule façon de vivre l’amour. Parfois, des retours en arrière sont nécessaires. L’amour dure, l’amour s’arrête, l’amour renaît. Mais l'amour existe et nous touche tout au long de notre existence. Je travaille principalement en numérique, mais j’aime autant jouer avec les couleurs vives qu’explorer la profondeur du noir et blanc, en appliquant un grain marqué qui donne à mes images une texture unique ».
A 21 heures, dans la grande salle de l’Alboru, de la danse. Seule en scène la danseuse et chorégraphe bastiaise Laetitia Brighi. « A 4 ans, j’ai assisté à un ballet. Une révélation pour moi. C’était décidé, je serais danseuse. J’ai débuté par la danse classique au conservatoire de Bastia ».
Plus tard, à Paris, elle se forme à la danse contemporaine auprès de Raza Hammadi. Elle étudie la technique Mattox qui développe son goût pour le travail rythmique et la musicalité́ du corps. En 2011, une bourse lui permet d'intégrer le programme d'été́ de l'École Martha Graham à New York. « Ce fut une expérience déterminante dans mon parcours ».
En 2016, sur l'invitation de Karine Saporta elle rejoint le cursus « Chorégraphe, un métier » à la faculté de Caen dont elle sort diplômée. En Corse, en 2021, elle fonde La Danzateria. « C’est une compagnie qui multiplie les collaborations avec les autres formes d’arts. Elle est pensée comme un espace de rencontres, une fabrique de mouvements et de rêves, elle réunit différents artistes : danseurs, plasticiens, musiciens, vidéastes, techniciens, costumiers ».
Pour l’ouverture du Festival, Arte Mare lui a demandé de signer une chorégraphie sur la chanson de Mouloudji : « L’amour, l’amour, l’amour». Comment a-t-elle abordé ce thème. « Je me suis surtout inspirée de la musique, laissant de côté les paroles. Des mouvements amples, larges pour transmettre l’invisible et les émotions ».
Cette première journée d’Arte Mare s’est conclue avec la projection de « Les aigles de la République », un film suédois de Tarik Saleh de 2025. La manifestation se poursuit tout au long de ce week-end au centre culturel Charles Rocchi à Biguglia puis la semaine prochaine au cinéma Le Régent à Bastia.
-
Ajaccio : Au centre-ville, l'inquiétude des commerçants grandit face à la grève à la Muvistrada
-
A màghjina - Saone sott’à u celu d’nguernu
-
U tempu in Corsica
-
En Corse-du-Sud, les Assises de la Sécurité Routière révèlent des chiffres alarmants
-
Anthony Roncaglia avant SC Bastia-Red Star : « À nous de ne pas gâcher la fête »











Envoyer à un ami
Version imprimable





