« Ce film est l’histoire d’une rencontre » confie Erige Sehiri «la rencontre à Tunis avec une journaliste ivoirienne d’une radio locale que je découvre être aussi un pasteur évangéliste. J’ai voulu la suivre au quotidien dans ce qui est aussi un véritable travail social notamment auprès des femmes et j’ai greffé plusieurs personnages autour de Marie». Ces personnages sont Naney, une femme aux cheveux crépus blonds, qui a laissé sa fille au pays, et Jolie, une étudiante en école d’ingénieur. Toutes trois recueillent une petite rescapée du naufrage d’un bateau de migrants, Kenza, 4 ans. A travers eux se dessine un racisme peu connu, vis-à-vis des africains noirs en Tunisie. « Il faut savoir que la migration interafricaine est très importante. On parle beaucoup de la migration des hommes mais celle des femmes est très importante. Elles sont nombreuses à quitter leur pays pour travailler ailleurs et c’est par ce prisme que j’ai écrit ce film». Un film politique, féministe avec ses touches sombres mais aussi des passages joyeux, qui explore le lien entre ces femmes et interroge les frontières mentales entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne. Un long métrage dans lequel filtre aussi de l’espoir. Si le film ne sort officiellement qu’en janvier 2026 en salle, les spectateurs d’Arte Mare ont pu le voir lundi 6 octobre avec une deuxième projection ce mercredi 8 octobre à Biguglia.
Comment le film sera-t-il accueilli en Tunisie. « J’avoue que j’appréhende un peu, mais il faut savoir qu’il a été soutenu par le ministère de la culture tunisien. Je pense qu’il aura un regard bienveillant des tunisiens et j’espère qu’il pourra aussi ouvrir un dialogue sur le sujet. Le film a eu un bon accueil à Cannes, il a suscité justement un certain regard. Quant aux femmes dont je me suis inspirée, elle ont été contentes. Cela leur a même ouvert certaines voies».
Au-delà de son travail de cinéaste, Erige Sehiri défend la liberté d’expression et l’éducation aux médias. Elle est cofondatrice du média indépendant « Inkyfada » et de l’ONG tunisienne « Al Khatt ». Elle est également membre fondatrice du collectif « Rawiyat – Sisters in Film », qui soutient les femmes cinéastes du monde arabe et de sa diaspora.
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*« Promis le ciel » d’ Erige Sehiri.
Scénario : Erige Sehiri, Anna Ciennik, Malika Cécile Louati
Production : Maneki Films, Henia Production
Distribution : Jour 2 fête
Avec : Aïssa Maïga, Deborat Christelle Naney, Laetitia Ky.
Comment le film sera-t-il accueilli en Tunisie. « J’avoue que j’appréhende un peu, mais il faut savoir qu’il a été soutenu par le ministère de la culture tunisien. Je pense qu’il aura un regard bienveillant des tunisiens et j’espère qu’il pourra aussi ouvrir un dialogue sur le sujet. Le film a eu un bon accueil à Cannes, il a suscité justement un certain regard. Quant aux femmes dont je me suis inspirée, elle ont été contentes. Cela leur a même ouvert certaines voies».
Au-delà de son travail de cinéaste, Erige Sehiri défend la liberté d’expression et l’éducation aux médias. Elle est cofondatrice du média indépendant « Inkyfada » et de l’ONG tunisienne « Al Khatt ». Elle est également membre fondatrice du collectif « Rawiyat – Sisters in Film », qui soutient les femmes cinéastes du monde arabe et de sa diaspora.
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*« Promis le ciel » d’ Erige Sehiri.
Scénario : Erige Sehiri, Anna Ciennik, Malika Cécile Louati
Production : Maneki Films, Henia Production
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