Cette année, le centre d'enfouissement de Prunelli di Fiumorbu devrait accueillir près de 70 000 tones de déchets ménagers contre 40 000 prévus initialement. Archives CNI
Les résultats de l’enquête publique concernant l’extension, et donc le prolongement de l’activité du site d’enfouissement des déchets ménagers de Prunelli di Fiumorbu sont tombés. Et elles ne vont pas plaire aux défenseurs de la fermeture du site. Selon les conclusions de l’enquête, le centre d’enfouissement pourrait fonctionner 10 ans de plus au maximum, et non 15 ans comme cela était évoqué.
L’enfouissement pourrait donc être prolongé grâce à la création d’une nouvelle installation : la STOC 3, du nom de la société (la Société de Traitement des Ordures Corses) qui gère le centre d’enfouissement. Déjà établie à hauteur de 40 000 tonnes de déchets ménagers enfouis par an, la STOC 3 pourrait en accueillir tout autant, voire un peu plus.
L’enfouissement pourrait donc être prolongé grâce à la création d’une nouvelle installation : la STOC 3, du nom de la société (la Société de Traitement des Ordures Corses) qui gère le centre d’enfouissement. Déjà établie à hauteur de 40 000 tonnes de déchets ménagers enfouis par an, la STOC 3 pourrait en accueillir tout autant, voire un peu plus.
Date de fermeture possiblement repoussée en 2033
Même si les conclusions de cette enquête publique ne font pas office de validation par les autorités et donc de mise en route du projet, il est un coup de massue pour les défenseurs de la fin du centre d’enfouissement de Prunelli di Fiumorbu. Site qui devait initialement fermer ses fosses en 2023 mais qui pourrait ne pas le faire avant 2033 si le projet d’agrandissement est lancé.
Lire aussi : Viggianello : les élus municipaux s'opposent à l'extension du site d'enfouissement
Un deuxième coup de massue après l’arrêté pris par la préfecture de Haute-Corse, le 12 juillet dernier, qui augmentait la capacité de stockage de 30 000 tonnes jusqu’à la fin 2022. Déjà, le 4 août, un collectif citoyen s’était réuni devant les grilles du site pour bloquer l’accès aux camions.
Pour le maire de Prunelli di Fiumorbu, André Rocchi, « même si aucun arrêté autorisant l’extension n’est encore sorti, le simple fait que le projet soit acceptable selon l’enquête publique nous inquiète et nous révolte ». Mais pour l’édile, les conclusions sont également le révélateur d’une situation d’inertie : « Elle considère que c’est un pis-aller, une solution à laquelle on a recours faute de mieux. Elle souligne bien l’opposition des élus locaux et de la population au projet d’extension et pointe du doigt les autorités compétentes en leur demandant de trouver des solutions ».
Lire aussi : Les Corses produisent 36% de déchets en plus par rapport à la moyenne nationale
La balle est ici renvoyée dans le camp de la Collectivité de Corse. Elle décide la politique à mener en termes de déchets. Politique largement orientée vers un tri massif mais qui, pour l’instant, a du mal à trouver ses marques. En 2021, 38 % du total des déchets de l’île ont été triés. Bien loin de l’objectif des 60 % ciblé en 2016 dans son plan de gestion des déchets.
Lire aussi : Viggianello : les élus municipaux s'opposent à l'extension du site d'enfouissement
Un deuxième coup de massue après l’arrêté pris par la préfecture de Haute-Corse, le 12 juillet dernier, qui augmentait la capacité de stockage de 30 000 tonnes jusqu’à la fin 2022. Déjà, le 4 août, un collectif citoyen s’était réuni devant les grilles du site pour bloquer l’accès aux camions.
Pour le maire de Prunelli di Fiumorbu, André Rocchi, « même si aucun arrêté autorisant l’extension n’est encore sorti, le simple fait que le projet soit acceptable selon l’enquête publique nous inquiète et nous révolte ». Mais pour l’édile, les conclusions sont également le révélateur d’une situation d’inertie : « Elle considère que c’est un pis-aller, une solution à laquelle on a recours faute de mieux. Elle souligne bien l’opposition des élus locaux et de la population au projet d’extension et pointe du doigt les autorités compétentes en leur demandant de trouver des solutions ».
Lire aussi : Les Corses produisent 36% de déchets en plus par rapport à la moyenne nationale
La balle est ici renvoyée dans le camp de la Collectivité de Corse. Elle décide la politique à mener en termes de déchets. Politique largement orientée vers un tri massif mais qui, pour l’instant, a du mal à trouver ses marques. En 2021, 38 % du total des déchets de l’île ont été triés. Bien loin de l’objectif des 60 % ciblé en 2016 dans son plan de gestion des déchets.
Prunelli di Fiumorbu en sacrifice
Le centre d’enfouissement de Prunelli di Fiumorbu accueille toutes les ordures ménagères de la Haute-Corse. Soit une prévision de 70 000 tonnes en 2022. Et pour le maire de la commune, Prunelli di Fiumorbu se sacrifie pour l’ensemble du département, voire de la région : « Nous sommes otages d’une situation que subit la Corse en permanence ! ».
Lire aussi : Assemblée de Corse : Polémique sur les déchets et les tensions entre l’Exécutif et le Syvadec
La solution, selon André Rocchi, se situerait davantage dans le partage des responsabilités, grâce à un maillage territorial fort et solidaire. « Si chaque territoire a une solution on peut y arriver. C’est la somme des petites propositions qui vont nous aider. Nous ne pouvons plus recevoir la moitié des ordures de la Corse », souffle le maire.
Lire aussi : Assemblée de Corse : Polémique sur les déchets et les tensions entre l’Exécutif et le Syvadec
La solution, selon André Rocchi, se situerait davantage dans le partage des responsabilités, grâce à un maillage territorial fort et solidaire. « Si chaque territoire a une solution on peut y arriver. C’est la somme des petites propositions qui vont nous aider. Nous ne pouvons plus recevoir la moitié des ordures de la Corse », souffle le maire.