"En Corse, le cycle des discussions engagées avec les élus et les forces vives sera relancé dans les prochains jours. Il doit aboutir à des solutions concrètes pour tous les Corses et notamment la jeunesse : des solutions concrètes pour le travail, pour le logement, pour la transition écologique, pour le développement économique et la sécurité. Nous sommes prêts à ouvrir tous les sujets, y compris institutionnels. A les discuter en transparence, dans un esprit constructif et responsable. Mais ne cédons pas à la facilité, répondons au cas par cas à ce qui bloque où dysfonctionne". a déclaré la Premiere ministre
Un cycle de rencontres avec Darmanin
Ce mardi 5 juillet le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait indiqué sur BFMTV devoir rencontrer le président du Conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni "cette semaine", avant de se rendre en Corse "sans doute fin juillet" pour évoquer notamment l'avenir institutionnel de l'île.
Corse : "Nous sommes prêts à ouvrir tous les sujets, y compris institutionnels", annonce @Elisabeth_Borne. "Le cycle de discussions engagé avec les élus et les forces vives sera relancé dans les prochains jours."#DirectAN #Borne #Corse pic.twitter.com/fUyz0ryryu
— LCP (@LCP) July 6, 2022
Un cycle de rencontres avec Darmanin
Ce mardi 5 juillet le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait indiqué sur BFMTV devoir rencontrer le président du Conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni "cette semaine", avant de se rendre en Corse "sans doute fin juillet" pour évoquer notamment l'avenir institutionnel de l'île.
Les premières réactions en Corse
Dans un communique le PNC regrette les propos de la Premiere ministre soient "en deçà des attentes des élus, singulièrement de notre groupe, et du peuple corse de façon générale".
"L’autonomie, lit-on dans un communiqué, n’est en effet, à ce stade, pas évoquée alors qu’elle a publiquement et à maintes reprises été consacrée. La méthode et le contenu proposés n’ont pas davantage été précisés, afin de sortir d’un demi-siècle de conflit par le dialogue et l’avènement d’une véritable solution politique."
Pour le PNC, il est désormais urgent, du côté de Paris, de confirmer le degré de volonté à l’œuvre. Il en va de la réussite d’un processus qui pour l’heure, demeure à l’état de projet.
Pour le député Jean-Félix Acquaviva si le discours est posé, la défiance est de mise : "Les mots sont en deçà du compte rendu d'engagement validé par le ministre de l'intérieur le 16 mars dernier au nom de l'Etat. Les sujets institutionnels sont évoqués mais pas le mot Autonomie. L'attitude est encore trop défiante."
"L’autonomie, lit-on dans un communiqué, n’est en effet, à ce stade, pas évoquée alors qu’elle a publiquement et à maintes reprises été consacrée. La méthode et le contenu proposés n’ont pas davantage été précisés, afin de sortir d’un demi-siècle de conflit par le dialogue et l’avènement d’une véritable solution politique."
Pour le PNC, il est désormais urgent, du côté de Paris, de confirmer le degré de volonté à l’œuvre. Il en va de la réussite d’un processus qui pour l’heure, demeure à l’état de projet.
Pour le député Jean-Félix Acquaviva si le discours est posé, la défiance est de mise : "Les mots sont en deçà du compte rendu d'engagement validé par le ministre de l'intérieur le 16 mars dernier au nom de l'Etat. Les sujets institutionnels sont évoqués mais pas le mot Autonomie. L'attitude est encore trop défiante."
La Corse est évoquée dans le discours d'Élisabeth Borne. J"en prends acte. Cela était la moindre des choses eu égard à la grave crise suite à l'assassinat d'Yvan Colonna,aux urgences économiques,sociales sur les prix des carburants,des denrées, sur la spéculation foncière. 1/2
— Jean-Félix Acquaviva (@JF_Acquaviva) July 6, 2022