Andà Per Dumane avec Philippe Castaner en Novembre dernier à Ajaccio
A la suite des nombreux appels, interrogations des militants et adhérents LREM Corse, depuis la signature par le groupe LREM le 2 Février de la résolution déposée par le président du Conseil exécutif, et par le Président de l'Assemblée de Corse, destinée à être remise au président de la République à l occasion de sa venue les 6 et 7 février prochain, les Comités locaux de Corse ont décidé de diffuser ce communiqué
Considérant que cette résolution a été votée sans concertation préalable des militants LREM;
Considérant que cette résolution a été signée alors qu'elle s'inscrit clairement dans la ligne politique des sujets de prédilection des nationalistes, qui ne sont pas ceux du programme Anda per Dumane de LREM défendus par JCO lors de la campagne des territoriales;
Considérant que le Président de la République a construit le mouvement LREM partout en France, et que la Corse est dans la République;
Considérant que la visite présidentielle sur notre île est programmée les 6 et 7 février ; que ce sera l'occasion pour le President E.M d'ouvrir le dialogue avec les differents acteurs locaux sur les sujets de préoccupations de tous les corses;
Considérant que les comités locaux corses soutiennent totalement le Président;
Les Comités de Corse déclarent solennellement :
Ne pas avoir choisi leur tête de liste, Jean-Charles Orsucci, le 20 aout dernier à Corte, pour soutenir la ligne politique nationaliste;
Ne pas approuver la signature de cette résolution, qui s'inscrit dans le prolongement de l'appel à la manifestation du 3 fevrier lancé par l'exécutif de l'assemblée de Corse;
Rappellent qu'ils soutiennent l'action présidentielle;
Et demandent qu'à l'avenir, le groupe LREM de Corse qui les représente à l'assemblée, qui représente les électeurs de la liste ANDA PER DUMANE, et qui a été élu pour un programme bien précis, ne s'inscrive plus en faux vis à vis de l'action militante LREM des Comités, ni des convictions de ses électeurs ».
Considérant que cette résolution a été votée sans concertation préalable des militants LREM;
Considérant que cette résolution a été signée alors qu'elle s'inscrit clairement dans la ligne politique des sujets de prédilection des nationalistes, qui ne sont pas ceux du programme Anda per Dumane de LREM défendus par JCO lors de la campagne des territoriales;
Considérant que le Président de la République a construit le mouvement LREM partout en France, et que la Corse est dans la République;
Considérant que la visite présidentielle sur notre île est programmée les 6 et 7 février ; que ce sera l'occasion pour le President E.M d'ouvrir le dialogue avec les differents acteurs locaux sur les sujets de préoccupations de tous les corses;
Considérant que les comités locaux corses soutiennent totalement le Président;
Les Comités de Corse déclarent solennellement :
Ne pas avoir choisi leur tête de liste, Jean-Charles Orsucci, le 20 aout dernier à Corte, pour soutenir la ligne politique nationaliste;
Ne pas approuver la signature de cette résolution, qui s'inscrit dans le prolongement de l'appel à la manifestation du 3 fevrier lancé par l'exécutif de l'assemblée de Corse;
Rappellent qu'ils soutiennent l'action présidentielle;
Et demandent qu'à l'avenir, le groupe LREM de Corse qui les représente à l'assemblée, qui représente les électeurs de la liste ANDA PER DUMANE, et qui a été élu pour un programme bien précis, ne s'inscrive plus en faux vis à vis de l'action militante LREM des Comités, ni des convictions de ses électeurs ».
Christophe Castaner a pour sa part souligné devant le Grand Jury qu'il n'était pas là "pour rappeler à l'ordre" mais il n'a pas moins précisé que la position de Andà Per Dumane n'était "pas conforme au discours du président de la République tenu à Furiani qui est celui de reconnaître une très grande particularité, une très grande spécificité à la Corse."
En tout cas pour le délégué général de LREM "le seul positionnement politique de La République en Marche n'est pas celui de la motion qui est adoptée"
Enfin le groupe Andà Per Dumane à l'assemblée de Corse précisait dans un long communiqué le sens de sa démarche de vendredi
Lors de la session du vendredi 2 février 2018, la majorité territoriale a présenté une résolution concernant la venue du Président de la République Emmanuel Macron les 6 et 7 févriers prochains.
Celle-ci reprenait plusieurs thématiques à savoir l’ouverture d’un dialogue sans tabou entre l’Etat et la Corse, l’inscription de la Corse dans la constitution, le rapprochement des prisonniers politiques et leur amnistie, ainsi que le transfert de moyens envers la Collectivité de Corse.
Si le groupe Andà per dumane souhaite l’installation d’un dialogue fécond avec le Gouvernement, il ne pouvait voter ce texte en l’état sans proposer des modifications majeures. Ainsi, notre groupe a proposé plusieurs amendements qui sont les suivants:
- L’ajout d’un considérant, celui-ci faisant mention du dernier scrutin présidentiel.
Si nous ne remettons pas en cause les résultats des élections territoriales du mois de décembre dernier, il convenait également de souligner l’arrivée aux responsabilités d’un Chef de l’État qui a révolutionné la donne politique au niveau national et qui s’est prononcé en faveur d’un pacte girondin pour notre Île lors de son discours à Furiani le 7 avril dernier.
- La modification du 4ème considérant, celui-ci concernant la révision institutionnelle prévue dans les prochains mois.
La majorité souhaite absolument s’inscrire dans cette révision. Nous avons donc insisté sur la notion de temporalité. En effet, le groupe Andà per dumane est favorable à une révision constitutionnelle mais elle ne saurait s’effectuer dans la précipitation sans l’élaboration d’un diagnostic partagé à venir. Si nous devons collectivement admettre que les conditions ne sont pas réunies pour s’inscrire dans la révision constitutionnelle de cette année, nous travaillerons afin d’obtenir une inscription ultérieure, toujours dans l’objectif de faire reconnaître les spécificités de la Corse afin d’améliorer le quotidien de ses habitants.
- La modification de l’article 2.
Alors que la majorité territoriale souhaite exclusivement inscrire la Corse dans l’article 74 de la Constitution, nous pensons qu’il ne faut pas se restreindre à ce seul article mais au contraire ouvrir le champ des possibles afin de trouver la réponse la plus adaptée aux problèmes de notre territoire. En revanche, nous affirmons également qu’une inscription dans l’article 72 (inscrivant la Corse dans le droit commun) ne permettra pas de répondre aux nombreuses problématiques de notre île, qui se rapproche plus des territoires ultramarins que de la région Hauts-de-France.
Selon nous, cette inscription ne constitue pas un premier pas qui conduirait la Corse à devenir par la suite la Nouvelle Calédonie mais bien un dernier qui permettra de l’ancrer profondément dans la République (comme le souligne le professeur Wanda Mastor dans son rapport).
- La modification de l’article 3
La majorité a souhaité insister sur le rapprochement des prisonniers dits politiques. Au travers de notre amendement, nous avons voulu réaffirmer notre souhait de voir appliquer le droit français sur l’ensemble du territoire, conduisant ainsi au rapprochement de tous les prisonniers insulaires, quels que soient les crimes et délits pour lesquels ils ont été placés en détention provisoire. Et ce conformément à l’esprit de la délibération n°15-041 adoptée par l’Assemblée de Corse sous la mandature de gauche (2010-2015) dont certains d’entre nous étaient membres.
Nous avons également proposé une modification du second alinéa car la majorité demandait une amnistie pour l’ensemble des prisonniers politiques. C’est un débat qui n’a jamais été tranché depuis une autre délibération prise par l’Assemblée de Corse (n°15-089) le 13 mars 2015. Nous avons donc fait rajouter “dont les modalités et le périmètre seront à préciser dans le cadre du débat à venir”.
Pour cet article, nous avons proposé de revenir aux deux délibérations (adoptées à une large majorité) de la mandature Giacobbi qui avaient trouvées un large consensus entre les différentes forces politiques de l’époque.
Fidèles à nos engagements de campagne ainsi qu’au discours de Furiani, les articles restants ne soulevaient pas de modifications particulières puisqu’ils ont pour objectif de donner à la Collectivité de Corse les moyens de réussir.
Après avoir soumis nos propositions et développé notre argumentaire, la majorité territoriale a soutenu notre démarche, conduisant ainsi aux votes de nos amendements et par la suite au vote de cette nouvelle résolution par le groupe Andà per dumane.
L’objectif desdits amendements a été d’orienter cette résolution vers le discours de Furiani et les mots qu’a pu tenir le Président de la République, alors candidat, dans son livre Révolution.
C’est dans un esprit de convergence des idées que la majorité territoriale et le groupe Andà per dumane ont trouvé un point d’équilibre permettant ainsi une adoption consensuelle de ce nouveau document avant la venue du Président Emmanuel Macron qui jouera un rôle déterminant pour l’avenir de notre île.
C’est dans un esprit de convergence des idées que la majorité territoriale et le groupe Andà per dumane ont trouvé un point d’équilibre permettant ainsi une adoption consensuelle de ce nouveau document avant la venue du Président Emmanuel Macron qui jouera un rôle déterminant pour l’avenir de notre île.