Gérard, 77 ans, est divorcé depuis plus de 40 ans maintenant. Originaire de banlieue parisienne il a posé ses valises en Corse au début des années 1960. Retraité pompiste depuis 2002, ses revenus s'élèvent à 1098 € par mois : "Avec une somme pareille il ne faut pas faire d'excès." C'est au centre d'accueil Fratellenza que la rédaction l'a rencontré.
Il était venu chercher un peu de convivialité en ce jour de Réveillon. Aujourd'hui il habite dans les quartiers Sud de Bastia mais il a dormi pendant six mois au centre d'accueil de nuit. Il y reçoit toujours son courrier et revient parfois pour bavarder avec les autres membres du foyer.
Lui passera Noël tout seul, sa fille avec qui il a gardé contact habite en banlieue parisienne avec sa petite-fille qu'il n'a jamais eu la chance de rencontrer : " On se téléphone de temps en temps mais elle n'est pas au courant de ma situation. Elle a fait sa vie et c'est mieux ainsi."
Gérard est dans une situation précaire et n'a pas le luxe de pouvoir s'offrir un repas de Noël digne des meilleures tables : "Avec 1098 € par mois on ne s'en sort pas, je ne sais pas comment font les gens pour vivre avec moins. Personnellement, entre le loyer, l'électricité, la mutuelle et tout le reste c'est très compliqué."
Pourtant Gérard relativise : "Noël c'est surtout pour les enfants, ça ne me dérange pas tant que ça de le passer tout seul. Au fil des années on prend l'habitude."
Eugène, quant à lui, fait la manche depuis des années sur le boulevard Paoli avec son chien Lassie. À chaque passant, il souhaite un Joyeux Nöel en souriant. Le sien, ne se résumera qu'à choisir dans quel parking souterrain de la ville il va dormir. Il ira s'acheter un maigre repas avec les quelques euros qu'il aura réussit à récolter dans la journée : "C'est la vie, mais je ne suis pas tout seul, Lassie est toujours avec moi".
Il était venu chercher un peu de convivialité en ce jour de Réveillon. Aujourd'hui il habite dans les quartiers Sud de Bastia mais il a dormi pendant six mois au centre d'accueil de nuit. Il y reçoit toujours son courrier et revient parfois pour bavarder avec les autres membres du foyer.
Lui passera Noël tout seul, sa fille avec qui il a gardé contact habite en banlieue parisienne avec sa petite-fille qu'il n'a jamais eu la chance de rencontrer : " On se téléphone de temps en temps mais elle n'est pas au courant de ma situation. Elle a fait sa vie et c'est mieux ainsi."
Gérard est dans une situation précaire et n'a pas le luxe de pouvoir s'offrir un repas de Noël digne des meilleures tables : "Avec 1098 € par mois on ne s'en sort pas, je ne sais pas comment font les gens pour vivre avec moins. Personnellement, entre le loyer, l'électricité, la mutuelle et tout le reste c'est très compliqué."
Pourtant Gérard relativise : "Noël c'est surtout pour les enfants, ça ne me dérange pas tant que ça de le passer tout seul. Au fil des années on prend l'habitude."
Eugène, quant à lui, fait la manche depuis des années sur le boulevard Paoli avec son chien Lassie. À chaque passant, il souhaite un Joyeux Nöel en souriant. Le sien, ne se résumera qu'à choisir dans quel parking souterrain de la ville il va dormir. Il ira s'acheter un maigre repas avec les quelques euros qu'il aura réussit à récolter dans la journée : "C'est la vie, mais je ne suis pas tout seul, Lassie est toujours avec moi".