Au Palais Fesch, 18 heures, les portes se sont ouvertes pour l'évènement dans une salle au rez-de-chaussée. Carole Zalberg, déjà sur les lieux, accueillait son public sourire aux lèvres comme à l'accoutumée.
Carole est l'auteure de nombreux romans, une quinzaine de livres à son actif. Elle est également secrétaire générale de la Société des Gens de Lettres. L'écriture est depuis toujours en elle, c'est son mode d'expression, sa relation au monde, c'est ainsi qu'elle peut à la fois prendre du recul et mettre du sens là où il n'y en a pas toujours, et puis surtout faire un travail sur la forme, dit-elle, qui lui est vraiment nécessaire. Une plume fine, délicate, sensible, touchante résume bien le travail de Carole, ses livres ne s'abandonnent pas dans le fond d'une bibliothèque, on y retourne avec envie et plaisir.
Carole est l'auteure de nombreux romans, une quinzaine de livres à son actif. Elle est également secrétaire générale de la Société des Gens de Lettres. L'écriture est depuis toujours en elle, c'est son mode d'expression, sa relation au monde, c'est ainsi qu'elle peut à la fois prendre du recul et mettre du sens là où il n'y en a pas toujours, et puis surtout faire un travail sur la forme, dit-elle, qui lui est vraiment nécessaire. Une plume fine, délicate, sensible, touchante résume bien le travail de Carole, ses livres ne s'abandonnent pas dans le fond d'une bibliothèque, on y retourne avec envie et plaisir.
« Où vivre »
En 2015 Carole Zalberg a passé un mois en Israël dans le cadre d'une mission Stendhal de l'Institut Français, pour un projet de fiction inspirée de la vie de ses trois cousins germains nés là-bas. Un séjour sur des lieux au bout de trente ans sur cette terre des "siens" vers laquelle elle est retournée. Elle y a tenu un journal qu’elle publie en 2016, sous le titre : « À la trace ». Deux ans plus tard, octobre 2018, la voici de nouveau en plein coeur de ses origines en signant son petit dernier « Où vivre ». Roman très inspiré de son histoire familiale, en l'occurrence d'une partie de sa famille qui vit en Israël, portant sur le tiraillement entre la nécessité d'entretenir une forme d'héritage et le besoin d'au contraire s'en affranchir, de s'inventer et d'échapper à toute injonction. Carole et sa relation à la Corse
Ses premiers pas sur l'île datent de la fin des années 80. Elle y a vécu en 88 et 89 travaillant pour le Kyrn Magazine, dirigé par Dominique Alfonsi. Elle reprend aujourd'hui ses marques comme un passage presque obligé...
« J'ai quitté la Corse parce que j'ai rencontré mon mari, en 89 en allant faire un reportage sur les îles Jersey et Guernesey, je suis passée par Paris et j'ai fait sa connaissance. J'ai quitté la Corse pourtant le cœur serré... et voilà un an que nous avons acheté une maison sur la rive sud d'Ajaccio, mon mari et moi. La Corse a toujours été un lieu d'inspiration, j'y ai écrit mon premier roman : Les mémoires d'un arbre. J'étais vraiment venue m'isoler pour l'écrire. "Où vivre" mon dernier né, a également été écrit ici. »
« Me retrouver au Palais Fesch pour présenter mon livre, c'est émouvant et impressionnant », a t-elle souligné, avec émotion.