À l'hôpital d'Ajaccio, 25 à 30% de non-vaccinés selon le collectif des soignants opposés à l'obligation vaccinale. Photo : Michel Luccioni
Dès le 30 août, le calendrier vers l’obligation vaccinale s’accélère pour les personnels de santé. Ils vont devoir présenter un pass sanitaire, qu’il s’agisse d’un test négatif ou d’une preuve de vaccination pour pouvoir travailler. À partir du 15 septembre, ils devront avoir reçu au moins une première dose de vaccin. Et d’ici le 15 octobre, c’est un schéma complet qui sera requis.
Une mesure contestée et qui fait l’objet depuis plus de six semaines de manifestations régulières en Corse comme sur l’ensemble du territoire. Pour autant, le Premier ministre Jean Castex l’a indiqué ce jeudi 26 août dans la matinale de RTL, « Nous ne reculerons pas » face aux protestations.
Une mesure contestée et qui fait l’objet depuis plus de six semaines de manifestations régulières en Corse comme sur l’ensemble du territoire. Pour autant, le Premier ministre Jean Castex l’a indiqué ce jeudi 26 août dans la matinale de RTL, « Nous ne reculerons pas » face aux protestations.
25 à 30% de non-vaccinés parmi les soignants
Une fermeté qui, pour l’heure, ne semble pas avoir d’impact sur tout le monde. Selon Romain Lombardo, à la tête d’un collectif de soignants contre l’obligation vaccinale qui revendique plus de 350 membres, « au niveau des hôpitaux de Castelluccio et de la Miséricorde à Ajaccio, il y a 25 à 30% de non-vaccinés parmi les soignants au sens large ». Des chiffres qu’il estime être « plutôt représentatifs » de la situation du département.
Attendent-ils le dernier moment ou comptent-ils « résister » jusqu’au bout ? Pour le porte-parole, « on est beaucoup à être soudés et à se dire qu’on va tenir quoi qu’il arrive, mais ceux qui ont des familles notamment ne peuvent pas envisager de s’arrêter de travailler. Pour ma part, je suis sûr et certain que j’irai au bout des choses ». Que risquent ceux qui, comme Romain Lombardo, ne se feront pas vacciner ? « À partir du 15 septembre, les sanctions seront mises en œuvre, nous ne reculerons pas » a indiqué Jean Castex. Un soignant non vacciné pourra donc écoper d’une mise à pied, sans solde.
Attendent-ils le dernier moment ou comptent-ils « résister » jusqu’au bout ? Pour le porte-parole, « on est beaucoup à être soudés et à se dire qu’on va tenir quoi qu’il arrive, mais ceux qui ont des familles notamment ne peuvent pas envisager de s’arrêter de travailler. Pour ma part, je suis sûr et certain que j’irai au bout des choses ». Que risquent ceux qui, comme Romain Lombardo, ne se feront pas vacciner ? « À partir du 15 septembre, les sanctions seront mises en œuvre, nous ne reculerons pas » a indiqué Jean Castex. Un soignant non vacciné pourra donc écoper d’une mise à pied, sans solde.
Risque de sous-effectif
« On risque de perdre beaucoup » reconnait Romain Lombardo, « mais l’hôpital public perdra encore plus que nous » assure t-il. « Le reste du personnel risque d’avoir de gros soucis, ils vont se retrouver en sous-effectif. Les directions en sont conscientes, c’est pourquoi elles nous mettent la pression ». Les hésitants seraient victimes d’une forme de « chantage » : « On nous dit : ‘Tu ne vas pas abandonner les patients ?’ ». Mais pour le porte-parole, pas question de « céder » : « On va pas me forcer à le faire. Je n’exercerai plus, je ferai une reconversion professionnelle » assure t-il.
Certains optent pour une position plus mesurée, à l’instar de cette jeune infirmière opposée à l’obligation vaccinale. « Je me fais vacciner pour continuer à toucher un salaire ! » lance t-elle. « Je suis pas contre le vaccin, je n'étais même pas contre l'idée de me faire vacciner en fait. Mais je n'aime pas l'obligation, le côté répressif et le fait qu’on me fasse du chantage avec mon salaire… » explique t-elle. Malgré tout, elle s’est résignée à prendre rendez-vous pour sa première dose.
Certains optent pour une position plus mesurée, à l’instar de cette jeune infirmière opposée à l’obligation vaccinale. « Je me fais vacciner pour continuer à toucher un salaire ! » lance t-elle. « Je suis pas contre le vaccin, je n'étais même pas contre l'idée de me faire vacciner en fait. Mais je n'aime pas l'obligation, le côté répressif et le fait qu’on me fasse du chantage avec mon salaire… » explique t-elle. Malgré tout, elle s’est résignée à prendre rendez-vous pour sa première dose.
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