Si la tentation est grande chez certains d’utiliser ce dimanche, la force pour tordre le bras du gouvernement, Marie-Noëlle Acquaviva, sœur du tristement célèbre Ghjuvan'Battista Acquaviva, tué en 1987, et proche d’Yvan Colonna, a souhaité s'adresser, via une lettre ouverte, à la jeunesse Corse.
La jeune femme appelle les manifestants à ne "jamais retomber dans le piège fatal de croire que le pouvoir est au bout du fusil, alors que le fusil est entre les mains de l’État qui assassine ! Agissez sans violence, agissez dans la plus grande des dignités’´, insiste-t-elle.
L'appel a été relayé sur Twitter par Marie-Antoinette Maupertuis, présidente de l’Assemblée de Corse, et le députe Jean-Félix Acquaviva.
"Présenter la violence comme levier de la victoire est à la fois faux et dangereux"
Du côté des élus, nombreux ont appelé à l’apaisement. Près de 60 maires et élus de Haute-Corse ont rappelé, dans une motion remise au préfet de Corse, que "si l’émotion est légitime, elle ne peut et ne doit conduire à la violence"
Dans le même objectif, Marc Simeoni, écrit sur Twitter. "ùn possu più stà : un thread tweet d’exaspération devant la très mauvaise conclusion qui consiste à dire et à propager « il n’y a que la violence qui paye » , avertit le frère de Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse, qui appelle ainsi à la modération : "présenter la violence comme levier de la victoire est à la fois faux, dangereux et porteur d’un modèle de société que refusent les Corses collectivement".
La jeune femme appelle les manifestants à ne "jamais retomber dans le piège fatal de croire que le pouvoir est au bout du fusil, alors que le fusil est entre les mains de l’État qui assassine ! Agissez sans violence, agissez dans la plus grande des dignités’´, insiste-t-elle.
L'appel a été relayé sur Twitter par Marie-Antoinette Maupertuis, présidente de l’Assemblée de Corse, et le députe Jean-Félix Acquaviva.
O ghjuventù a viulenza hè una trappula.
Ci sò tante manere di luttà !
Da leghje è da fà leghje ⤵️ pic.twitter.com/Kymbt5O4qR
— Marie-Antoinette Maupertuis (@Maupertuis_N) March 11, 2022
"Présenter la violence comme levier de la victoire est à la fois faux et dangereux"
Du côté des élus, nombreux ont appelé à l’apaisement. Près de 60 maires et élus de Haute-Corse ont rappelé, dans une motion remise au préfet de Corse, que "si l’émotion est légitime, elle ne peut et ne doit conduire à la violence"
Dans le même objectif, Marc Simeoni, écrit sur Twitter. "ùn possu più stà : un thread tweet d’exaspération devant la très mauvaise conclusion qui consiste à dire et à propager « il n’y a que la violence qui paye » , avertit le frère de Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse, qui appelle ainsi à la modération : "présenter la violence comme levier de la victoire est à la fois faux, dangereux et porteur d’un modèle de société que refusent les Corses collectivement".
Pour autant, présenter la violence comme levier de la victoire est à la fois faux, dangereux et porteur d’un modèle de société que refusent les Corses collectivement, ancu s’ella ci piglia à modu legitimu una zerga scema di pett’à l’inghjuistizia. 3/
— marc simeoni (@marcsimeoni1) March 12, 2022
La lettre de Marie-Noëlle Acquaviva
