- Qu’est-ce qui a motivé votre décision de briguer la mairie de Biguglia ?
- Mon grand-père est né à Biguglia. Il était berger et maraîcher. Mon père y a passé toute son enfance, et moi, j’ai cette commune dans le cœur. Cela fait quelque temps que des patients, des Bigugliais, me parlent des problématiques qu’ils rencontrent sur la commune. Ils me parlent d’une commune à l’arrêt et m’ont demandé de faire quelque chose pour elle. Je n’étais pas destiné à faire de la politique, ce n’était pas prévu, ce n’était pas mon objectif. L’idée a mûri et j’ai décidé d’y aller pour Biguglia et pour les Bigugliais, car je pense que je peux apporter quelque chose à cette commune. Les gens me connaissent, savent que je suis travailleur. Ils ont pu le voir à travers mes projets, notamment le pôle santé et la pharmacie.
- Quel constat faites-vous de la mandature de Jean-Charles Giabiconi ?
- Sur cette commune, il y a beaucoup de blocages et les promesses faites en 2020 n’ont pas été tenues. En 2020, on nous avait promis le PLU (Plan local d’urbanisme) : il n’y en a toujours pas, et c’est un gros problème pour la cinquième commune de Corse. Il n’y a pas eu non plus de projet structurant en six ans. Le pont du Bevinco n’a pas été commencé et nous ne savons pas où en est la voie douce. La commune est à l’arrêt. On note aussi +45 % d’augmentation des charges de personnel. La taxe foncière a augmenté. Au final, on a augmenté les charges et les impôts, mais sans rien de plus pour les habitants.
-Vous dénoncez l’immobilisme ?
- L’immobilisme, n’est bon ni pour l’économie, ni pour l’activité, ni pour la démographie. Biguglia est la seule commune du sud de Bastia dont la démographie chute, avec -0,7 % par an. Quand on voit que Borgo, qui est un modèle, va devenir la troisième commune de Corse, on se dit qu’ils ont su se développer, se structurer et mener de beaux projets tout en conservant le cadre et la qualité de vie. Je ne vois pas pourquoi Biguglia ne pourrait pas faire aussi bien, voire mieux. Le constat, c’est que la commune manque de dynamisme.
- Quelles solutions préconisez-vous ?
- La première priorité, c’est le PLU, pour que chacun, le particulier, l’entrepreneur, le jeune qui veut s’installer sur la commune, sache où il va. Il y a aussi la santé : à ce jour, on a déjà bien travaillé, mais nous n’avons pas de médecins spécialistes. On a des projets avec dix médecins spécialistes, bloqués pour des raisons qui ne sont pas claires. L’autre axe concernera les écoles et la petite enfance, dans lesquels il faut investir massivement : il manque une crèche. La sécurité est aussi un point qu’il ne faut pas négliger, tout en anticipant les problématiques que l’on pourra rencontrer dans les années à venir. Et puis enfin, on continuera à soutenir le monde associatif.
-Vous êtes de droite, est-ce que votre démarche s’inscrit dans une couleur politique ?
- Biguglia n’a pas besoin d’appartenance partisane. Mon parti, c’est Biguglia, avec des personnes de tous horizons qui ont l’amour de la commune en eux, avec l’envie de la développer intelligemment, en conservant le cadre et la qualité de vie. Ma démarche, c’est de construire avec et pour les Bigugliais, une commune d’avenir.
- Comment envisagez-vous cette campagne ?
- Le projet, on le travaille depuis des mois. Nous sommes allés, et nous continuons d’aller, à la rencontre des Bigugliais. L’objectif, c’est de construire le programme avec eux. On est ouvert à toutes les propositions.
- Jean-Charles Giabiconi, le maire sortant, est membre de Femu a Corsica. Perdre ou remporter une ville comme Biguglia pourrait avoir des conséquences politiques pour les prochaines territoriales...
- Les enjeux municipaux, ce sont ceux du 15 mars 2026. Les enjeux territoriaux feront l’objet d’une autre campagne. Nous, ce que l’on souhaite, c’est nous intéresser uniquement à Biguglia et aux Bigugliais.
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Paul Alfonsi annoncera lancera officiellement sa campagne ce vendredi 14 novembre à 18 heures à la brasserie L'umbria à Biguglia
- Mon grand-père est né à Biguglia. Il était berger et maraîcher. Mon père y a passé toute son enfance, et moi, j’ai cette commune dans le cœur. Cela fait quelque temps que des patients, des Bigugliais, me parlent des problématiques qu’ils rencontrent sur la commune. Ils me parlent d’une commune à l’arrêt et m’ont demandé de faire quelque chose pour elle. Je n’étais pas destiné à faire de la politique, ce n’était pas prévu, ce n’était pas mon objectif. L’idée a mûri et j’ai décidé d’y aller pour Biguglia et pour les Bigugliais, car je pense que je peux apporter quelque chose à cette commune. Les gens me connaissent, savent que je suis travailleur. Ils ont pu le voir à travers mes projets, notamment le pôle santé et la pharmacie.
- Quel constat faites-vous de la mandature de Jean-Charles Giabiconi ?
- Sur cette commune, il y a beaucoup de blocages et les promesses faites en 2020 n’ont pas été tenues. En 2020, on nous avait promis le PLU (Plan local d’urbanisme) : il n’y en a toujours pas, et c’est un gros problème pour la cinquième commune de Corse. Il n’y a pas eu non plus de projet structurant en six ans. Le pont du Bevinco n’a pas été commencé et nous ne savons pas où en est la voie douce. La commune est à l’arrêt. On note aussi +45 % d’augmentation des charges de personnel. La taxe foncière a augmenté. Au final, on a augmenté les charges et les impôts, mais sans rien de plus pour les habitants.
-Vous dénoncez l’immobilisme ?
- L’immobilisme, n’est bon ni pour l’économie, ni pour l’activité, ni pour la démographie. Biguglia est la seule commune du sud de Bastia dont la démographie chute, avec -0,7 % par an. Quand on voit que Borgo, qui est un modèle, va devenir la troisième commune de Corse, on se dit qu’ils ont su se développer, se structurer et mener de beaux projets tout en conservant le cadre et la qualité de vie. Je ne vois pas pourquoi Biguglia ne pourrait pas faire aussi bien, voire mieux. Le constat, c’est que la commune manque de dynamisme.
- Quelles solutions préconisez-vous ?
- La première priorité, c’est le PLU, pour que chacun, le particulier, l’entrepreneur, le jeune qui veut s’installer sur la commune, sache où il va. Il y a aussi la santé : à ce jour, on a déjà bien travaillé, mais nous n’avons pas de médecins spécialistes. On a des projets avec dix médecins spécialistes, bloqués pour des raisons qui ne sont pas claires. L’autre axe concernera les écoles et la petite enfance, dans lesquels il faut investir massivement : il manque une crèche. La sécurité est aussi un point qu’il ne faut pas négliger, tout en anticipant les problématiques que l’on pourra rencontrer dans les années à venir. Et puis enfin, on continuera à soutenir le monde associatif.
-Vous êtes de droite, est-ce que votre démarche s’inscrit dans une couleur politique ?
- Biguglia n’a pas besoin d’appartenance partisane. Mon parti, c’est Biguglia, avec des personnes de tous horizons qui ont l’amour de la commune en eux, avec l’envie de la développer intelligemment, en conservant le cadre et la qualité de vie. Ma démarche, c’est de construire avec et pour les Bigugliais, une commune d’avenir.
- Comment envisagez-vous cette campagne ?
- Le projet, on le travaille depuis des mois. Nous sommes allés, et nous continuons d’aller, à la rencontre des Bigugliais. L’objectif, c’est de construire le programme avec eux. On est ouvert à toutes les propositions.
- Jean-Charles Giabiconi, le maire sortant, est membre de Femu a Corsica. Perdre ou remporter une ville comme Biguglia pourrait avoir des conséquences politiques pour les prochaines territoriales...
- Les enjeux municipaux, ce sont ceux du 15 mars 2026. Les enjeux territoriaux feront l’objet d’une autre campagne. Nous, ce que l’on souhaite, c’est nous intéresser uniquement à Biguglia et aux Bigugliais.
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