De gauche à droite : Julien Fadda, Fabien Santoni, Jean-Christophe Angelini, Michel Ferracci et Carole Agostini, chevilles ouvrières du Portivechju Film Festival.
Cinq films projetés sur deux jours et demi, des masterclass, une identité visuelle marquée, des salles de projection combles et un coup de projecteur sur le cinéma corse… Lors de sa première édition en septembre, le Portivechju film festival avait coché beaucoup de cases. Si bien que l’envie était forte pour l’organisation d’inscrire durablement l’événement dans le paysage cinématographique français : « Le Portivechju film festival, c’est parti pour durer, nous avait confié Michel Ferracci en clôture de l’événement. L’an prochain, ce sera sur six ou sept jours. »
La productrice Marie-Ange Luciani à la manoeuvre
L’acteur corse, qui coprésidait le comité d’organisation avec son épouse Émilie Dequenne, s’était un peu laissé grisé par la réussite de ce coup d’essai, chez lui à Portivechju, puisqu’au final, c’est sur quatre jours que tiendra le format de cette deuxième édition. Quatre jours, c’est bien suffisant pour doubler la programmation - qui passera de 5 à 10 films en avant-première - et pour se laisser le temps de grandir encore en vue de 2026 (nous y reviendrons...). « La deuxième édition, c’est toujours plus dur, surtout quand la première a marché ! », réalise Dumenica Verdoni, l’adjointe à la culture de la ville de Portivechju, partenaire de l’événement qui n’aurait pas pu voir le jour l’an dernier sans l’investissement, aux côtés de Michel Ferracci, de l’association Cinéma Paradisu, constituée de quatre jeunes Corses, Carole Agostini, Fabien Santoni, Julien Fadda et Paul-Philippe Casanova. Après avoir noué une relation solide avec le producteur Hugo Selignac l’an dernier, ils ont convaincu un autre grand nom du cinéma français, l’Ajaccienne Marie-Ange Luciani, qui a produit deux des plus grands films sortis ces dix dernières années, 120 battements par minute et Anatomie d’une chute. « Marie-Ange est une amie », confirme Michel Ferracci.
La productrice Marie-Ange Luciani à la manoeuvre
L’acteur corse, qui coprésidait le comité d’organisation avec son épouse Émilie Dequenne, s’était un peu laissé grisé par la réussite de ce coup d’essai, chez lui à Portivechju, puisqu’au final, c’est sur quatre jours que tiendra le format de cette deuxième édition. Quatre jours, c’est bien suffisant pour doubler la programmation - qui passera de 5 à 10 films en avant-première - et pour se laisser le temps de grandir encore en vue de 2026 (nous y reviendrons...). « La deuxième édition, c’est toujours plus dur, surtout quand la première a marché ! », réalise Dumenica Verdoni, l’adjointe à la culture de la ville de Portivechju, partenaire de l’événement qui n’aurait pas pu voir le jour l’an dernier sans l’investissement, aux côtés de Michel Ferracci, de l’association Cinéma Paradisu, constituée de quatre jeunes Corses, Carole Agostini, Fabien Santoni, Julien Fadda et Paul-Philippe Casanova. Après avoir noué une relation solide avec le producteur Hugo Selignac l’an dernier, ils ont convaincu un autre grand nom du cinéma français, l’Ajaccienne Marie-Ange Luciani, qui a produit deux des plus grands films sortis ces dix dernières années, 120 battements par minute et Anatomie d’une chute. « Marie-Ange est une amie », confirme Michel Ferracci.
Elle présidera cette année le comité à ses côtés, exerçant son influence sur la programmation du PFF. « Les films que nous avons sélectionnés racontent le monde dans lequel nous vivons. Un monde violent, mais aussi parfois drôle et plein d’humanité », souligne Carole Agostini. Dans Moi qui t’aimais, Diane Kurys dépeint l’histoire d’amour entre Yves Montand et Simone Signoret. Vie privée, de Rebecca Zlotowski, rassemble un casting prestigieux (Jodie Foster, Daniel Auteuil et Virginie Efira) dans un thriller dramatique. Quant à Arco, voyage initiatique futuriste sorti de l’imagination d’Ugo Bienvenu, « c’est un coup de coeur », souffle Julien Fadda, au sujet du film d’animation qui avait été présenté pour la première fois à Cannes, en mai dernier. Dans Le Gang des amazones, Laure Felpin, Izia Higelin et Lyna Khoudri incarneront des braqueuses ayant sévi dans les années 90 dans le sud de la France. Au rayon des comédies, le festival projettera le dernier film de l’humoriste Jérôme Commandeur, T’as pas changé, avec Laurent Laffite, Vanessa Paradis et François Damiens. L’acteur corse Pascal Tagnati jouera, lui, dans Vade Retro, aux côtés de Pascal Légitimus, dans la comédie horrifique réalisée par le singulier Antonin Peretjatko. « On nous a proposé Deauville, mais on a préféré venir à Porto-Vecchio », ce sont les mots que Michel Ferracci dit avoir entendus de la part de certains poids lourds du cinéma français, et qui ont donc choisi de lancer leur promo en Corse, plutôt qu’en Normandie.
Le village du festival, sur la piazza'llu Quartieri
Chaque séance (dont les horaires restent à préciser) seront accompagnées d’une discussion avec une partie des équipes des films. L’an dernier, Gérard Jugnot, Elie Semoun, Frédéric Farrucci ou encore Romain Duris étaient venus à Porto-Vecchio. Cette année, Jérôme Commandeur, Jonathan Cohen, Roschdy Zen et Marina Foïs feront le déplacement, tout comme Olivier Nakache et Eric Toledano : les réalisateurs d’Intouchables reviendront sur les moments clés de leur carrière à l’occasion d’une masterclass. L’affichiste Laurent Lufroy, qui a signé l’affiche du PFF 2025, évoquera, lui, son univers graphique qui lui aura permis de réaliser 700 affiches de films. Chaque journée, le village du festival, installé sur la piazza’llu Quartieri, accueillera des stands de gastronomie locale, à savourer du petit-déjeuner au dîner. Le soir, des animations musicales seront assurées par divers artistes et DJ.
Le village du festival, sur la piazza'llu Quartieri
Chaque séance (dont les horaires restent à préciser) seront accompagnées d’une discussion avec une partie des équipes des films. L’an dernier, Gérard Jugnot, Elie Semoun, Frédéric Farrucci ou encore Romain Duris étaient venus à Porto-Vecchio. Cette année, Jérôme Commandeur, Jonathan Cohen, Roschdy Zen et Marina Foïs feront le déplacement, tout comme Olivier Nakache et Eric Toledano : les réalisateurs d’Intouchables reviendront sur les moments clés de leur carrière à l’occasion d’une masterclass. L’affichiste Laurent Lufroy, qui a signé l’affiche du PFF 2025, évoquera, lui, son univers graphique qui lui aura permis de réaliser 700 affiches de films. Chaque journée, le village du festival, installé sur la piazza’llu Quartieri, accueillera des stands de gastronomie locale, à savourer du petit-déjeuner au dîner. Le soir, des animations musicales seront assurées par divers artistes et DJ.
En avril 2024, Emilie Dequenne et Michel Ferracci avaient généreusement partagé leur temps auprès de lycéens de Porto-Vecchio, au cours d'une masterclass.
Cette édition sera dédiée à Émilie Dequenne, décédée en mars des suites d'un cancer. L’épouse de Michel Ferracci « était une jeune femme pétrie de talent, qui nous a quittés trop tôt », lui rend hommage le maire de Portivechju Jean-Christophe Angelini. « Profondément impliquée dans la démarche du festival, Émilie croyait avec force en ce projet et en ce qu’il ambitionne de bâtir », rappelle l’organisation du PFF qui lui attribuera cette année un prix à titre posthume : le prix Emilie-Dequenne. A partir de l’édition 2026, cette distinction récompensera « une femme inspirante, réalisatrice, comédienne ou productrice, et dont le talent et l’engagement reflètent les valeurs chères à Émilie : passion, exigence et humanité. » Des valeurs qu'Émilie Dequenne avaient affichées au grand jour à Porto-Vecchio en avril 2024 : alors en rémission de son cancer, elle avait donné de son temps à des lycéens porto-vecchiais, leur accordant une masterclass qu'ils n'oublieront jamais.
Une compétition pour 2026
Le voile n’est pas encore totalement levé sur cette deuxième édition du Portivechju film festival, l’organisation garde encore au chaud quelques surprises. Mais elle annonce d’ores et déjà pour 2026 son intention de sélectionner des longs-métrages en compétition. Un pas de plus pour que le PFF se fasse, en réputation, glamour ou crédibilité, une place de choix aux côtés des festivals de Cannes, Deauville ou Gérardmer.
Une compétition pour 2026
Le voile n’est pas encore totalement levé sur cette deuxième édition du Portivechju film festival, l’organisation garde encore au chaud quelques surprises. Mais elle annonce d’ores et déjà pour 2026 son intention de sélectionner des longs-métrages en compétition. Un pas de plus pour que le PFF se fasse, en réputation, glamour ou crédibilité, une place de choix aux côtés des festivals de Cannes, Deauville ou Gérardmer.
Au programme
La 2e édition du Portivechju film festival se tiendra du jeudi 18 au dimanche 21 septembre 2025, à l’espace culturel Jean-Paul de Rocca-Serra (deux salles de projection prévues : la Salle rouge, de 330 places et la salle Abel-Gance, de 100 places).
Les films au programme (deux autres doivent encore être dévoilés) :
- T’as pas changé, de Jérôme Commandeur, avec Laurent Lafitte, Vanessa Paradis et François Damiens.
- Le Gang des amazones, de Mélissa Drigeard, avec Laura Felpin, Izia Higelin et Lyna Khoudri.
- Vie privée, de Rebecca Zlotowski, avec Jodie Foster, Daniel Auteuil et Virginie Efira.
- Arco, d’Ugo Bienvenu, avec les voix de Swann Arlaud, Alma Jodorowsky et Vincent Macaigne.
- Moi qui t’aimais, de Diane Kurys, avec Marina Foïs et Roschdy Zem.
- Vade Retro, d’Antonin Peretjatko, avec Esteban, Pascal Tognati et Pascal Légitimus.
- L’Âme idéale, d’Alice Vial, avec Jonathan Cohen et Magalie Lépine-Blondeau.
- L’Intérêt d’Adam, de Laura Wandel, avec Léa Drucker et Anamaria Vartolomei.
Les films au programme (deux autres doivent encore être dévoilés) :
- T’as pas changé, de Jérôme Commandeur, avec Laurent Lafitte, Vanessa Paradis et François Damiens.
- Le Gang des amazones, de Mélissa Drigeard, avec Laura Felpin, Izia Higelin et Lyna Khoudri.
- Vie privée, de Rebecca Zlotowski, avec Jodie Foster, Daniel Auteuil et Virginie Efira.
- Arco, d’Ugo Bienvenu, avec les voix de Swann Arlaud, Alma Jodorowsky et Vincent Macaigne.
- Moi qui t’aimais, de Diane Kurys, avec Marina Foïs et Roschdy Zem.
- Vade Retro, d’Antonin Peretjatko, avec Esteban, Pascal Tognati et Pascal Légitimus.
- L’Âme idéale, d’Alice Vial, avec Jonathan Cohen et Magalie Lépine-Blondeau.
- L’Intérêt d’Adam, de Laura Wandel, avec Léa Drucker et Anamaria Vartolomei.
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