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La 5me édition de Ballà Boum vendredi et samedi à Patrimonio


Philippe Jammes le Mercredi 17 Août 2022 à 10:14

L’évènement est attendu depuis de longues semaines. Les 19 et 20 août se déroulera l’édition 2022 du Festival Ballà Boum à Patrimonio. L’occasion de danser et faire la fête grâce à une belle brochette d’artistes sur scène.



Pour les organisateurs François Dagregorio et Anaïs Monnet, cette manifestation, qui se fait de plus en plus de place au sein des animations estivales en Corse, a pour but de réunir le public pour danser, d’où Ballà, sur la musique électronique  et éclectique d’artistes locaux ou venus de tous horizons : Corse, France, Italie, Allemagne, Royaume Uni…
Ballà Boum c’est à la fois un côté bal de village, une boum, un festival branché, des moments toujours chaleureux et accueillants, où tout le monde a sa place. Un moment de partage entre toutes les générations.
 
Le programme
Théâtre de verdure de Patrimonio
Vendredi 19 août

19 heures - 21h30: Warm up local dj’s + guests 
21h30 - 22h30: Tamburi Neri - Live (Milan, Italie) 
23 heures - Minuit: PVA (Londres, Grande Bretagne) 
Minuit - 2 heures : Lauer (Francfort, Allemagne)
 
Samedi 20 août 2022
19 heures - 21h30: Warm up local dj’s + guests 
21h30 - 22h30: HighSchool (Melbourne, Australie)
23 heures - Minuit: Dombrance (Paris, France)
Minuit - 2 heures: Ivan Smagghe (Londres, Grande Bretagne) 
 
Les artistes
Tamburi Neri (Milan, Italie)
Tamburi Neri est le projet des milanais Claudio Brioschi et Andria Barbieri. Issus de deux univers musicaux très différents, ils se rencontrent en 2012 dans l’extrême nord du pays lors d’une soirée. De cette amitié solide naitra en 2017 « Tamburi Neri ». La musique du duo, qui oscille entre folk, electro et tribal, est un long tourbillon d’émotions et de poésie. Pour leur premier long format Ombre, paru en 2021 chez Worst Records, Andrea et Claudio sont allés chercher l’inspiration dans les musiques du monde, tribales, les auteurs-compositeurs italiens et les producteurs de musique électronique. Forts d’une fructueuse collaboration avec la chanteuse japonaise Hiroko, les milanais ont composé un disque qui nous mène tout droit vers une transe enivrée de rituels occultes.
 
PVA (Royaume Uni, Londres)
Depuis sa création dans le vacarme d’une fête d’appartement, le projet PVA réunit « passionnellement » les musiciens londoniens Ella Harris, Josh Baxter et Louis Satchell. Trio fusionnel aux sets live sauvages, PVA c’est un grand mélange des genres entre paysages techno, euphorie baléarique et miasmes industriels. Sur scène, une énergie unique et une recette simple: synthétiseurs ravageurs, voix impassibles et boucles de batterie hypnotiques qui font d’eux l’un des plus importants groupes de la nouvelle génération Londonienne.
 
Lauer (Allemagne, Munich)
Philipp Lauer a l’art de multiplier les projets, suite à la sortie de son premier album en 2000. En tant que PDG du tristement célèbre studio Pyramide II, il compte plus de 200 remixes (chiffre en constante augmentation), notamment pour Sven Väth, Pet Shop Boys, M83, S-Express, Falco ou Tears For Fears, pour n’en citer que quelques-uns, en plus de sortir des productions solo en tant que Lauer sur des labels tels que Running Back, Permanent Vacation, Beats In Space, LARJ, Future Boogie.
C'est aussi grâce à ses collaborations qu'il apparaît comme l'un des plus producteurs les plus efficaces: Tuff City Kids (avec Gerd Janson), Black Spuma (avec Fabrizio Mammarella) et TNP. Bien que la page Discogs de Philipp ait déjà la taille d'un annuaire téléphonique et que son calendrier de tournées se lise comme l'Odyssée, il ne fait que s'échauffer pour ce qui va arriver.
 
HighSchool (Australie, Melbourne)
Originaire de Melbourne, HighSchool, projet fondé par Lilli Trobbiani, Luke Scott and Rory Trobbiani est un groupe qui va vite. Leurs valises tout juste posées à Londres, ils révèlent en 2021 un premier EP de six titres « Forever at Last » qui témoigne de l’ingéniosité de leur musique. Du post-punk industriel à l’indie pop ensoleillée, leurs créations évoquent dès la première écoute des références comme Joy Division, The Cure ou encore The Smiths, et on ne va pas s’en plaindre. Rythmiques dépouillées, mélodies synthétiques, basslines mélancoliques, HighSchool multiplie aujourd’hui les concerts (avec notamment les premières parties du groupe Chvrches) tout en terminant l’écriture d’un premier album très attendu outre-manche.
 
Dombrance (France, Paris)
Derrière ce projet électoralo-musical un peu loufoque, l’artiste bordelais Bertrand Lacombe alias Dombrance, nous ment. Sous ses allures de candidat de province désuet, le cofondateur du groupe DBFC est un véritable mercenaire de la fête, armé de titres redoutables d’efficacité. Capable de « convaincre » tous types de dancefloor, de la simple fête entre amis aux plus grandes scènes de festivals, il offre dans le cadre d’un set-up minimaliste façon meeting de campagne un concentré de « musique dansante ». Son nouvel album « République électronique » tient de l’ovni: un disque concept qui explore plus d’un demi-siècle d’histoire politique française et réconcilie enfin musique électronique et politique. 
 
Ivan Smagghe (Royaume-Uni, Londres)
D’abord vendeur chez le disquaire Rough Trade, puis journaliste musical passé par Nova Magazine et Les Inrockuptibles, Ivan Smagghe emprunte rapidement le chemin des clubs. Ses productions de Black Strobe, It's A Fine Line et maintenant Smagghe & Cross, lui ont valu les éloges de Craig Richards, Vladimir Ivkovic, Paranoid London, Optimo, Manfredas, Solar et, bien sûr, de son ami de longue date Andrew Weatherall - tous des compagnons de croisade dans la lutte pour prouver que la musique électronique est bien plus qu'une bande-son unidimensionnelle pour une nuit de défoulement, et bien plus qu'un compte Instagram. Co-fondateur du label Kill the DJ avec Chloé, puis désormais patron de son propre label, Les Disques de la Mort, toujours fidèle à un "style sans style" instinctivement reconnaissable et au refus d'être catalogué, Ivan Smagghe demeure un touche à tout. 
Influencé par le post punk et les musiques alternatives, il est considéré comme l’un des DJ les plus exigeants du vieux continent.