Le partenariat entre l’académie de Corse et le Mémorial de la Shoah existe depuis 2019. Cette convention, qui vient d’être renouvelée le lundi 29 septembre dernier, s’inscrit dans le cadre du plan national de lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Concrètement, ce partenariat permet de mettre en place des actions et des rencontres avec les élèves et les enseignants insulaires :
« Le but est de renforcer la formation des professeurs via les ressources pédagogiques du Mémorial de la Shoah : sa documentation, son fonds d’archives et le travail qu’il mène avec les chercheurs. C’est garantir à nos enseignants d’être à la pointe de la recherche sur un sujet difficile », a expliqué Rémi-François Paolini, recteur de l’académie de Corse.
Depuis 2019, près de 1 000 élèves corses ont également suivi les ateliers « hors les murs » du Mémorial de la Shoah et, pour certains, participé à des sorties scolaires sur différents lieux de mémoire en Corse, mais aussi sur le continent, à Drancy notamment, ainsi qu’au mémorial lui-même.
« L’ignorance, entretient une confusion »
Des liens entre l’académie de Corse et le Mémorial de la Shoah pour que les jeunes générations n’oublient pas ce qu’il s’est passé durant la Shoah, et pour lutter contre l’antisémitisme qui réapparaît au vu du contexte géopolitique au Proche-Orient, explique également Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah : « Cette explosion de l’antisémitisme met en lumière un certain nombre de choses. À minima de l’ignorance, qui entretient une confusion laissant penser que les Juifs qui vivent en France sont des acteurs du conflit au Proche-Orient. Ils sont citoyens français. » Et de poursuivre : « On peut avoir des opinions quelles qu’elles soient, mais l’antisémitisme n’aidera en rien. »
L’objectif de ces ateliers, dans lesquels sont présentés documents, archives et témoignages, est de lutter contre les préjugés antisémites et les propagandes véhiculées sur les réseaux sociaux : « Il faut apprendre à comprendre. Ce que nous disons aux élèves, c’est d’avoir des bases historiques, pour l’histoire de la France, du monde, du conflit au Proche-Orient. Ce conflit est très compliqué. Il faut avoir la lecture d’un conflit long. Apporter de la connaissance et de la raison, là où il y a de l’ignorance et de la passion. »
La Corse est relativement épargnée par les actes antisémites, explique Michel Prosic, préfet de la Haute-Corse :« On a un niveau très bas de tels actes en Corse. C’est lié au fait que nous avons une attention particulière à l’autre sur l’île, mais aussi à une histoire spécifique avec les concitoyens d’origine juive et à leur rôle durant la Seconde Guerre mondiale. » Et d’ajouter :« Chaque acte qui sera commis sera puni, les auteurs seront recherchés et condamnés. »
Pour lui, ce type d’actions menées par l’Éducation nationale participe à limiter fortement l' antisémitisme sur l’île : « Cette convention permet de s’assurer que notre jeunesse a la possibilité de se souvenir du rôle que la Shoah a joué dans l’évolution de notre société en France, mais aussi en Europe et dans le monde. Cela nous rappelle que l’indicible a été commis et qu’il ne doit plus jamais l’être. »
Le rôle de la Corse et des Corses durant la Seconde Guerre mondiale n’est pas oublié par le Mémorial de la Shoah. D’ici quelques mois, celui-ci ouvrira un musée à Nice, et la Corse y trouvera toute sa place, explique Jacques Fredj :
« Sur le plan historique, la Corse est sous occupation italienne. On va évoquer son histoire, et le faire avec plus de raison et de justesse, pour comprendre ce qui s’est passé sur l’île pendant la Seconde Guerre mondiale et pourquoi les lois de Vichy y ont été minorées par rapport au continent. »
« Le but est de renforcer la formation des professeurs via les ressources pédagogiques du Mémorial de la Shoah : sa documentation, son fonds d’archives et le travail qu’il mène avec les chercheurs. C’est garantir à nos enseignants d’être à la pointe de la recherche sur un sujet difficile », a expliqué Rémi-François Paolini, recteur de l’académie de Corse.
Depuis 2019, près de 1 000 élèves corses ont également suivi les ateliers « hors les murs » du Mémorial de la Shoah et, pour certains, participé à des sorties scolaires sur différents lieux de mémoire en Corse, mais aussi sur le continent, à Drancy notamment, ainsi qu’au mémorial lui-même.
« L’ignorance, entretient une confusion »
Des liens entre l’académie de Corse et le Mémorial de la Shoah pour que les jeunes générations n’oublient pas ce qu’il s’est passé durant la Shoah, et pour lutter contre l’antisémitisme qui réapparaît au vu du contexte géopolitique au Proche-Orient, explique également Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah : « Cette explosion de l’antisémitisme met en lumière un certain nombre de choses. À minima de l’ignorance, qui entretient une confusion laissant penser que les Juifs qui vivent en France sont des acteurs du conflit au Proche-Orient. Ils sont citoyens français. » Et de poursuivre : « On peut avoir des opinions quelles qu’elles soient, mais l’antisémitisme n’aidera en rien. »
L’objectif de ces ateliers, dans lesquels sont présentés documents, archives et témoignages, est de lutter contre les préjugés antisémites et les propagandes véhiculées sur les réseaux sociaux : « Il faut apprendre à comprendre. Ce que nous disons aux élèves, c’est d’avoir des bases historiques, pour l’histoire de la France, du monde, du conflit au Proche-Orient. Ce conflit est très compliqué. Il faut avoir la lecture d’un conflit long. Apporter de la connaissance et de la raison, là où il y a de l’ignorance et de la passion. »
La Corse est relativement épargnée par les actes antisémites, explique Michel Prosic, préfet de la Haute-Corse :« On a un niveau très bas de tels actes en Corse. C’est lié au fait que nous avons une attention particulière à l’autre sur l’île, mais aussi à une histoire spécifique avec les concitoyens d’origine juive et à leur rôle durant la Seconde Guerre mondiale. » Et d’ajouter :« Chaque acte qui sera commis sera puni, les auteurs seront recherchés et condamnés. »
Pour lui, ce type d’actions menées par l’Éducation nationale participe à limiter fortement l' antisémitisme sur l’île : « Cette convention permet de s’assurer que notre jeunesse a la possibilité de se souvenir du rôle que la Shoah a joué dans l’évolution de notre société en France, mais aussi en Europe et dans le monde. Cela nous rappelle que l’indicible a été commis et qu’il ne doit plus jamais l’être. »
Le rôle de la Corse et des Corses durant la Seconde Guerre mondiale n’est pas oublié par le Mémorial de la Shoah. D’ici quelques mois, celui-ci ouvrira un musée à Nice, et la Corse y trouvera toute sa place, explique Jacques Fredj :
« Sur le plan historique, la Corse est sous occupation italienne. On va évoquer son histoire, et le faire avec plus de raison et de justesse, pour comprendre ce qui s’est passé sur l’île pendant la Seconde Guerre mondiale et pourquoi les lois de Vichy y ont été minorées par rapport au continent. »
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