Raymond Kopa et THadée Cisowski
Raymond Kopa a illuminé les terrains de football de sa virtuosité et son élégance. Né à Noeux-Les- Mines dans le Nord le 13 octobre 1931, issu d'une famille d'Immigrés polonais, de son vrai nom Kopachielski, il a fait l'essentiel de sa carrière au Stade de Reims. D'abord une première période entre 1951 et 1956. Puis une seconde entre 1959 et 1967. Entre temps, il a été le premier joueur français à jouer au Real Madrid.
Raymond Kopa a réussi à se faire un palmarès impressionnant. Il a décroché quatre titres de champions de France avec Reims, deux de champions d'Espagne avec le Real Madrid, trois coupes d'Europe des clubs champions toujours avec le club madrilène. Il a disputé deux coupes du monde mais personne n’a oublié le fantastique dribbleur qui avait fait les beaux jours de l'équipe de France de football avec 45 sélections et 8 buts inscrits. Un grand footballeur à une époque où le football professionnel n'était pas encore né.
Comme pour Platini et Zidane, originaires d’Italie et d’Algérie, le parcours de la famille Kopaszewski illustre une partie de l’histoire de l’immigration en France. Les grand parents paternels, Polonais, s’installent dans le Nord Pas de Calais. Le jeune Raymond commence à jouer dans les corons, où son père est mineur. Très tôt intéressé par le foot, il travaille cependant deux ans et demi à la mine, de 14 ans à 16 ans et demie, période durant laquelle il est en partie amputé de deux doigts à la suite d’un accident dans la mine.
En Espagne, « Kopita », aux côtés de l’attaquant Alfredo di Stefano, devient le premier Français à remporter la Coupe d’Europe des clubs champions, en 1957. Une performance collective à laquelle il participe encore en 1958 et 1959. L’année de la consécration internationale restera 1958, avec une Coupe d’Europe des clubs champions remportée, une Coupe du monde réussie et un Ballon d’Or. Le premier ballon d’Or français de l’histoire.
Nous l’avions rencontré à diverses reprises dans sa maison de l’Isolella construite il y a plusieurs décennies grâce à son ami de toujours, Noël, aujourd’hui disparu. Lorsqu’il arrivait, les riverains, voyant les persiennes ouvertes, allaient le saluer et il nous accueillait avec autant de simplicité que de sympathie.
Chaque fois que les journalistes de magazines spécialisés l’interrogeaient sur sa vie après le foot, il répondait : « Je m’en vais sur mon île, dans mon « jardin de noël » où je m'occupe de ma propriété, surtout de mon jardin. De mon potager. Je cultive des tomates non
traitées en plus, c'est important. J'ai la mer à 500 mètres. J'ai une piscine. J’ai même une rose qui porte mon nom, c’est dire si je suis heureux avec mon épouse dans notre petit coin de paradis… »
Raymond Kopa a réussi à se faire un palmarès impressionnant. Il a décroché quatre titres de champions de France avec Reims, deux de champions d'Espagne avec le Real Madrid, trois coupes d'Europe des clubs champions toujours avec le club madrilène. Il a disputé deux coupes du monde mais personne n’a oublié le fantastique dribbleur qui avait fait les beaux jours de l'équipe de France de football avec 45 sélections et 8 buts inscrits. Un grand footballeur à une époque où le football professionnel n'était pas encore né.
Comme pour Platini et Zidane, originaires d’Italie et d’Algérie, le parcours de la famille Kopaszewski illustre une partie de l’histoire de l’immigration en France. Les grand parents paternels, Polonais, s’installent dans le Nord Pas de Calais. Le jeune Raymond commence à jouer dans les corons, où son père est mineur. Très tôt intéressé par le foot, il travaille cependant deux ans et demi à la mine, de 14 ans à 16 ans et demie, période durant laquelle il est en partie amputé de deux doigts à la suite d’un accident dans la mine.
En Espagne, « Kopita », aux côtés de l’attaquant Alfredo di Stefano, devient le premier Français à remporter la Coupe d’Europe des clubs champions, en 1957. Une performance collective à laquelle il participe encore en 1958 et 1959. L’année de la consécration internationale restera 1958, avec une Coupe d’Europe des clubs champions remportée, une Coupe du monde réussie et un Ballon d’Or. Le premier ballon d’Or français de l’histoire.
Nous l’avions rencontré à diverses reprises dans sa maison de l’Isolella construite il y a plusieurs décennies grâce à son ami de toujours, Noël, aujourd’hui disparu. Lorsqu’il arrivait, les riverains, voyant les persiennes ouvertes, allaient le saluer et il nous accueillait avec autant de simplicité que de sympathie.
Chaque fois que les journalistes de magazines spécialisés l’interrogeaient sur sa vie après le foot, il répondait : « Je m’en vais sur mon île, dans mon « jardin de noël » où je m'occupe de ma propriété, surtout de mon jardin. De mon potager. Je cultive des tomates non
traitées en plus, c'est important. J'ai la mer à 500 mètres. J'ai une piscine. J’ai même une rose qui porte mon nom, c’est dire si je suis heureux avec mon épouse dans notre petit coin de paradis… »