
Après des années d’attente, la reconstruction de l’hôpital de Bastia a été actée au cours de l’été dernier. Une opération d’envergure qui se déroulera en plusieurs étapes. « La déclaration d’utilité publique va être lancée dans les semaines qui viennent. En parallèle, le projet architectural va être travaillé à partir du projet médico-soignant », indique ainsi Marie-Hélène Lecenne, la directrice générale de l’Agence Régionale de Santé de Corse (ARS).
Pour mémoire, la phase 1 du projet consistera en l’acquisition d’un foncier situé au lieu-dit « Labretto » qui sera « destiné à la reconstruction à terme de l’ensemble des activités du Centre Hospitalier de Bastia (site de Falconaja, site de Toga et activités délocalisées) ». Dans un premier temps, seuls les services déployés sur le site de Toga, à savoir l’EHPAD, l’Unité de Soins Longue Durée et la pédopsychiatrie, ainsi que les services déployés dans le bâtiment Braccini – la psychiatrie, les soins médicaux et de rééducation, le plateau technique de réadaptation complet et de la rééducation de cardiologie, ainsi que la cuisine centrale, seront transférés vers le nouveau site. « La phase 2, qu'on travaillera ensuite, embarquera les autres activités. Mais dans l'intervalle, l'actuel hôpital va devoir fonctionner encore sur ce site de Falconaja pendant pas mal d'années. Et il y a donc lieu de prévoir quand même des opérations d'investissement en parallèle sur le site actuel, qui sont bien sûr d'une envergure ajustée parce qu'on ne peut pas restructurer l'hôpital actuel », souligne la directrice générale de l’ARS en dévoilant : « Le dossier phare qui a été validé en fin d'année c'est une extension et un réaménagement du service des urgences ».
« Le projet d’extension et réhabilitation des urgences date d’il y a déjà plusieurs années, puisqu’on en retrouve déjà des traces en 2018. Pour autant, nous n’avions jamais réussi véritablement à l’enclencher, notamment parce que s’est aussi posée la question de la reconstruction de l’hôpital, mais aussi parce qu’on était mis en difficulté par la réalisation de travaux dans un site occupé comme celui des urgences. C’est une opération difficile à mettre en œuvre », explique de son côté Christophe Arnould, le directeur général de l’hôpital de Bastia, « Ce que nous avons choisi c’est de faire une réhabilitation-extension qui est relativement légère en termes d’impact structurel et sur le site occupé. On est plutôt sur l’extension, ce qui veut dire que cela nous permettra très clairement de travailler et d’ouvrir des mètres carrés supplémentaires sans impacter directement le site occupé. Par la suite, nous aurons la possibilité de travailler de façon assez limitée sur la partie des urgences actuelles pour qu’on puisse continuer à accueillir les patients normalement ».
Au total, l’opération ajoutera environ 500 m2 au service des urgences et permettra d’installer deux lits d’hospitalisation courte durée supplémentaires. « Aujourd’hui nous avons 8 lits autorisés mais seulement 6 installés faute de place », précise Christophe Arnould en ajoutant par ailleurs, « Nous avons également des zones et des circuits spécifiques qui vont être créés. Par exemple, on va avoir un circuit spécifique pour les consultations pédiatriques, on va aussi avoir une zone dédiée pour ce qu’on appelle le circuit court, où on est plutôt sur de la consultation de médecine générale, et on aura également des zones dédiées pour l’accueil de patients difficiles, qui sont par exemple violents, ou alors des situations exceptionnelles pour des patients qui sont emmenés par la police ou l’administration pénitentiaire, de façon à ce qu’on ait plus un mélange de différentes populations dans les mêmes lieux ».
D’un coût de 2 millions d’euros, cette extension-réhabilitation des urgences du centre hospitalier devrait être livrée pour l’été 2027. « Toute la partie étude, permis de construire qui doit se faire sur la fin de l’exercice 2025. Ensuite on prévoit environ une année de travaux », détaille le directeur général de l’établissement. « Le projet qu’on présente pour la réhabilitation des urgences sur le site de Falconaja est vraiment une étape intermédiaire. On installe de la structure légère. C’est pour cela qu’on arrive à limiter les coûts, mais aussi à réaliser des travaux dans des délais beaucoup plus courts que si on avait fait une restructuration lourde, sachant que le futur hôpital arrivera derrière », ajoute-t-il encore avant de conclure : « Cela va nous redonner une grosse bouffée d’oxygène sur les 10-12 ans à venir ».
Pour mémoire, la phase 1 du projet consistera en l’acquisition d’un foncier situé au lieu-dit « Labretto » qui sera « destiné à la reconstruction à terme de l’ensemble des activités du Centre Hospitalier de Bastia (site de Falconaja, site de Toga et activités délocalisées) ». Dans un premier temps, seuls les services déployés sur le site de Toga, à savoir l’EHPAD, l’Unité de Soins Longue Durée et la pédopsychiatrie, ainsi que les services déployés dans le bâtiment Braccini – la psychiatrie, les soins médicaux et de rééducation, le plateau technique de réadaptation complet et de la rééducation de cardiologie, ainsi que la cuisine centrale, seront transférés vers le nouveau site. « La phase 2, qu'on travaillera ensuite, embarquera les autres activités. Mais dans l'intervalle, l'actuel hôpital va devoir fonctionner encore sur ce site de Falconaja pendant pas mal d'années. Et il y a donc lieu de prévoir quand même des opérations d'investissement en parallèle sur le site actuel, qui sont bien sûr d'une envergure ajustée parce qu'on ne peut pas restructurer l'hôpital actuel », souligne la directrice générale de l’ARS en dévoilant : « Le dossier phare qui a été validé en fin d'année c'est une extension et un réaménagement du service des urgences ».
« Le projet d’extension et réhabilitation des urgences date d’il y a déjà plusieurs années, puisqu’on en retrouve déjà des traces en 2018. Pour autant, nous n’avions jamais réussi véritablement à l’enclencher, notamment parce que s’est aussi posée la question de la reconstruction de l’hôpital, mais aussi parce qu’on était mis en difficulté par la réalisation de travaux dans un site occupé comme celui des urgences. C’est une opération difficile à mettre en œuvre », explique de son côté Christophe Arnould, le directeur général de l’hôpital de Bastia, « Ce que nous avons choisi c’est de faire une réhabilitation-extension qui est relativement légère en termes d’impact structurel et sur le site occupé. On est plutôt sur l’extension, ce qui veut dire que cela nous permettra très clairement de travailler et d’ouvrir des mètres carrés supplémentaires sans impacter directement le site occupé. Par la suite, nous aurons la possibilité de travailler de façon assez limitée sur la partie des urgences actuelles pour qu’on puisse continuer à accueillir les patients normalement ».
Au total, l’opération ajoutera environ 500 m2 au service des urgences et permettra d’installer deux lits d’hospitalisation courte durée supplémentaires. « Aujourd’hui nous avons 8 lits autorisés mais seulement 6 installés faute de place », précise Christophe Arnould en ajoutant par ailleurs, « Nous avons également des zones et des circuits spécifiques qui vont être créés. Par exemple, on va avoir un circuit spécifique pour les consultations pédiatriques, on va aussi avoir une zone dédiée pour ce qu’on appelle le circuit court, où on est plutôt sur de la consultation de médecine générale, et on aura également des zones dédiées pour l’accueil de patients difficiles, qui sont par exemple violents, ou alors des situations exceptionnelles pour des patients qui sont emmenés par la police ou l’administration pénitentiaire, de façon à ce qu’on ait plus un mélange de différentes populations dans les mêmes lieux ».
D’un coût de 2 millions d’euros, cette extension-réhabilitation des urgences du centre hospitalier devrait être livrée pour l’été 2027. « Toute la partie étude, permis de construire qui doit se faire sur la fin de l’exercice 2025. Ensuite on prévoit environ une année de travaux », détaille le directeur général de l’établissement. « Le projet qu’on présente pour la réhabilitation des urgences sur le site de Falconaja est vraiment une étape intermédiaire. On installe de la structure légère. C’est pour cela qu’on arrive à limiter les coûts, mais aussi à réaliser des travaux dans des délais beaucoup plus courts que si on avait fait une restructuration lourde, sachant que le futur hôpital arrivera derrière », ajoute-t-il encore avant de conclure : « Cela va nous redonner une grosse bouffée d’oxygène sur les 10-12 ans à venir ».