Mobilisation en baisse dans les écoles de l'ile. Après une première journée de mobilisation très suivie jeudi dernier, le taux d’enseignants grévistes, ce 20 janvier, était de 2,3% dans le 1er degré et de 6.20 % dans le second degré contre 51.82 % et 37.87% la semaine dernière, selon les chiffres du rectorat de Corse. Malgré un nombre moins important d'enseignants dans les rues, la communauté éducative reste mobilisée contre la gestion de la crise sanitaire dans les établissements scolaires. "Il n’y a plus de limites, on nous fait tout faire et on n’a plus le temps de se concentrer sur notre pratique d’enseignant ! " nous indique madame P., enseignante bilingue d’une classe de CE1 d'une école du centre-ville de Bastia.
Même son de cloche du côté des parents d’élèves, usés par ce protocole sanitaire "Pour le moment, je ne mets plus mes fils à l’école. J’en ai marre de les tester tous les jours et eux aussi. On fait l’école à la maison" explique Émilie, maman de deux garçons de 5 et 7 ans scolarisés à Bastia.
Les établissements enregistrent de nombreux cas positifs et cas-contact et les absences des élèves et des enseignants qui en découlent rendent difficile l’apprentissage en classe et la progression dans les programmes scolaires. "On se demande s’il y a encore un pilote dans l’avion, déplore Denis Luciani. Soit on ouvre tout et on laisse le virus se propager soir on referme les écoles mais la situation n’est pas acceptable dans l’état."
Appel à une grève massive le 27 janvier
"Nous n’avons pas appelé à la grève parce qu’il est délicat de demander aux collègues de faire à nouveau le sacrifice d’une journée de salaire, explique Marie Catherine Giacobbi, représentante du SGEN- CFDT Corsica, mais cela n’a rien à voir avec notre satisfaction de la situation actuelle ! Le manque de réponse et de reconnaissance du gouvernement est affligeant.
Le SNUIPP- FSU local a également préféré ne pas poursuivre la mobilisation du 20 janvier. Santa Micaelli, enseignante bilingue en CE2 indique qu’"il est préférable de se concentrer sur la prochaine journée d’action du 27 janvier. Il est temps de taper du poing sur la table et de relancer le sujet des salaires."
En effet, jeudi prochain, une nouvelle journée de grève a déjà été annoncée par plusieurs syndicats de l’Education Nationale "dans le cadre de l’appel interprofessionnel, au côté des salariés du privé et des autres agents du public, confrontés eux aussi aux mesures d’austérité du gouvernement et du patronat. "
Même son de cloche du côté des parents d’élèves, usés par ce protocole sanitaire "Pour le moment, je ne mets plus mes fils à l’école. J’en ai marre de les tester tous les jours et eux aussi. On fait l’école à la maison" explique Émilie, maman de deux garçons de 5 et 7 ans scolarisés à Bastia.
Les établissements enregistrent de nombreux cas positifs et cas-contact et les absences des élèves et des enseignants qui en découlent rendent difficile l’apprentissage en classe et la progression dans les programmes scolaires. "On se demande s’il y a encore un pilote dans l’avion, déplore Denis Luciani. Soit on ouvre tout et on laisse le virus se propager soir on referme les écoles mais la situation n’est pas acceptable dans l’état."
Appel à une grève massive le 27 janvier
"Nous n’avons pas appelé à la grève parce qu’il est délicat de demander aux collègues de faire à nouveau le sacrifice d’une journée de salaire, explique Marie Catherine Giacobbi, représentante du SGEN- CFDT Corsica, mais cela n’a rien à voir avec notre satisfaction de la situation actuelle ! Le manque de réponse et de reconnaissance du gouvernement est affligeant.
Le SNUIPP- FSU local a également préféré ne pas poursuivre la mobilisation du 20 janvier. Santa Micaelli, enseignante bilingue en CE2 indique qu’"il est préférable de se concentrer sur la prochaine journée d’action du 27 janvier. Il est temps de taper du poing sur la table et de relancer le sujet des salaires."
En effet, jeudi prochain, une nouvelle journée de grève a déjà été annoncée par plusieurs syndicats de l’Education Nationale "dans le cadre de l’appel interprofessionnel, au côté des salariés du privé et des autres agents du public, confrontés eux aussi aux mesures d’austérité du gouvernement et du patronat. "