- Dans quel but avez-vous créé cette journée ?
-Nous voulions faire découvrir au public les métiers de l'artisanat en Corse de manière ludique. Lorsque les personnes peuvent toucher, essayer les métiers cela peut susciter une vocation. Dans notre métier la main d'oeuvre est vieillissante et on manque beaucoup de personnes qualifiées. Les jeunes ne répondent plus à l'appel de l'artisanat
- Pourquoi ?
- Le gouvernement n'axe pas assez sa politique sur l'apprentissage. Il n'y a pas assez de motivation en ce sens du côté de l'éducation nationale. Aussi, les métiers de l'artisanat demandent beaucoup de temps, de travail... Ce n'est pas facile du tout. Mais il faut savoir que si on fait ça sérieusement on peut bien gagner sa vie.
- Que va t-on trouver dans cette journée ?
- Une trentaine d'artisans en tout genre seront présents. Cela va du coiffeur au coutelier, au pâtissier en passant par les métiers d'art et les bijoutiers.
- Des femmes ?
-Oui bien sûr ! Elles sont majoritaires. Il y aura 25 exposantes. En Corse, sur les 25 000 artisans, 30% sont des femmes. C'est un métier qui est une bonne solution pour les femmes, elles peuvent aménager leur temps de travail en étant leur propre patron. Cela donne une liberté au niveau familiale.
- Comment se porte l'économie de l'artisanat ?
- Pour pratiquement tout le monde c'est très difficile. Nous avons les grandes surfaces qui nous font de la concurrence déloyale. Elles nous tirent vers le bas. Elles vendent des produits au prix où on les achète chez nos fournisseurs. On ne peut pas contrer cette vente de masse et lorsque nous on vend notre produit fini plus cher nous sommes pointés du doigt et traités de voleurs. Les charges patronales sont trop importantes.
- Les métiers de l'artisant se perdent-ils aujourd'hui ?
- Il faut dire que sur les 25 000 artisans en Corse 8 000 ont plus de 65 ans et 30% de ces 8 000 n'ont pas de repreneurs. Les transmissions ne sont pas préparées, les artisans ne font pas le pas avant et donc on assiste à une perte de ce savoir-faire. Nos clients aussi sont vieillissants... Dans le rural en Corse notre clientèle a en moyenne 68 ans. Alors on essaie de s'adapter aux nouvelles demandes des clients mais c'est fatigant, on se bat tous les jours pour survivre...
Malgré tout on y croit encore.
-Nous voulions faire découvrir au public les métiers de l'artisanat en Corse de manière ludique. Lorsque les personnes peuvent toucher, essayer les métiers cela peut susciter une vocation. Dans notre métier la main d'oeuvre est vieillissante et on manque beaucoup de personnes qualifiées. Les jeunes ne répondent plus à l'appel de l'artisanat
- Pourquoi ?
- Le gouvernement n'axe pas assez sa politique sur l'apprentissage. Il n'y a pas assez de motivation en ce sens du côté de l'éducation nationale. Aussi, les métiers de l'artisanat demandent beaucoup de temps, de travail... Ce n'est pas facile du tout. Mais il faut savoir que si on fait ça sérieusement on peut bien gagner sa vie.
- Que va t-on trouver dans cette journée ?
- Une trentaine d'artisans en tout genre seront présents. Cela va du coiffeur au coutelier, au pâtissier en passant par les métiers d'art et les bijoutiers.
- Des femmes ?
-Oui bien sûr ! Elles sont majoritaires. Il y aura 25 exposantes. En Corse, sur les 25 000 artisans, 30% sont des femmes. C'est un métier qui est une bonne solution pour les femmes, elles peuvent aménager leur temps de travail en étant leur propre patron. Cela donne une liberté au niveau familiale.
- Comment se porte l'économie de l'artisanat ?
- Pour pratiquement tout le monde c'est très difficile. Nous avons les grandes surfaces qui nous font de la concurrence déloyale. Elles nous tirent vers le bas. Elles vendent des produits au prix où on les achète chez nos fournisseurs. On ne peut pas contrer cette vente de masse et lorsque nous on vend notre produit fini plus cher nous sommes pointés du doigt et traités de voleurs. Les charges patronales sont trop importantes.
- Les métiers de l'artisant se perdent-ils aujourd'hui ?
- Il faut dire que sur les 25 000 artisans en Corse 8 000 ont plus de 65 ans et 30% de ces 8 000 n'ont pas de repreneurs. Les transmissions ne sont pas préparées, les artisans ne font pas le pas avant et donc on assiste à une perte de ce savoir-faire. Nos clients aussi sont vieillissants... Dans le rural en Corse notre clientèle a en moyenne 68 ans. Alors on essaie de s'adapter aux nouvelles demandes des clients mais c'est fatigant, on se bat tous les jours pour survivre...
Malgré tout on y croit encore.