Ça va mal et ça dure ! Les petites entreprises continuent de broyer du noir. Les rendez-vous à Paris, les entretiens dans les différents cabinets et les revendications n’ont rien apporté de nouveau. La délégation des chambres consulaires et des associations syndicales n’ont absolument rien reçu de l’Etat qui s’est contenté de leur répondre : « la situation n’est pas si mauvaise, vous devriez vous en sortir… »
Rien ne bouge en Corse…
Jean-André Miniconi, président de la CCI et de la CGPME déclarait au sortir de la préfecture :
« Nous avions pris rendez-vous avec la Secrétaire d’Etat Mme Painville et avec le cabinet du Premier ministre, pour faire état des difficultés économiques que rencontrent les petites entreprises. Nous avions à l’époque fait le choix de nous adresser directement au Ministre parce que nous avons la sensation que rien ne bougeait en Corse et que nus n’étions pas entendus. La rencontre de ce soir avec le préfet de la Corse est la résultante de nos précédents entretiens avec la Secrétaire d’Etat et le cabinet du Premier Ministre. Je ne vous cache pas que nous espérions avoir un compte rendu positif sur ces longs entretiens, notamment un calendrier pour soulager les petites entreprises, lesquelles attendaient des mesures d’accompagnement financières afin de payer leurs charges. On demandait une exonération des charges comme cela se fait dans les DOM-TOM. La réponse a été comme d’habitude, vague, dans la mesure où ne nous produisons aucun écrit, pas de chiffres, d’autant qu’ils nous ont répondu que la situation n’était pas si mauvaise que cela et que l’économie corse ne se portait pas si mal.
- Les choses sont donc bloquées ?
- Carrément. Cela nous donne l’impression que l’on tourne beaucoup en rond et que l’on perd du temps. Aujourd’hui nous allons réfléchir, nous asseoir autour d’une table pour mieux mobiliser, mais je le répète, je crois que la fonction publique capte très mal les moments difficiles que traversent les petites entreprises…
- C’est une fin de non recevoir ?
- C’est exact. C’est carrément l’enterrement d’un dossier. Nous sommes allés au bout de la démarche et avons fait notre possible. Chacun prendra ses responsabilités et nous, nous allons essayer de nouveau de nous organiser. On nous propose d’autres réunions, d’autres dossiers à monter, des entretiens, des palabres quoi, sans plus. On n’a jamais abouti à rien. Nous avons alerté les Services Fiscaux, la préfecture, en disant : attention, les petites entreprises vont mal. Mais rien n’y fait… » Nous alerterons l’opinion publique et le Conseil exécutif.
J.-F. V.
Rien ne bouge en Corse…
Jean-André Miniconi, président de la CCI et de la CGPME déclarait au sortir de la préfecture :
« Nous avions pris rendez-vous avec la Secrétaire d’Etat Mme Painville et avec le cabinet du Premier ministre, pour faire état des difficultés économiques que rencontrent les petites entreprises. Nous avions à l’époque fait le choix de nous adresser directement au Ministre parce que nous avons la sensation que rien ne bougeait en Corse et que nus n’étions pas entendus. La rencontre de ce soir avec le préfet de la Corse est la résultante de nos précédents entretiens avec la Secrétaire d’Etat et le cabinet du Premier Ministre. Je ne vous cache pas que nous espérions avoir un compte rendu positif sur ces longs entretiens, notamment un calendrier pour soulager les petites entreprises, lesquelles attendaient des mesures d’accompagnement financières afin de payer leurs charges. On demandait une exonération des charges comme cela se fait dans les DOM-TOM. La réponse a été comme d’habitude, vague, dans la mesure où ne nous produisons aucun écrit, pas de chiffres, d’autant qu’ils nous ont répondu que la situation n’était pas si mauvaise que cela et que l’économie corse ne se portait pas si mal.
- Les choses sont donc bloquées ?
- Carrément. Cela nous donne l’impression que l’on tourne beaucoup en rond et que l’on perd du temps. Aujourd’hui nous allons réfléchir, nous asseoir autour d’une table pour mieux mobiliser, mais je le répète, je crois que la fonction publique capte très mal les moments difficiles que traversent les petites entreprises…
- C’est une fin de non recevoir ?
- C’est exact. C’est carrément l’enterrement d’un dossier. Nous sommes allés au bout de la démarche et avons fait notre possible. Chacun prendra ses responsabilités et nous, nous allons essayer de nouveau de nous organiser. On nous propose d’autres réunions, d’autres dossiers à monter, des entretiens, des palabres quoi, sans plus. On n’a jamais abouti à rien. Nous avons alerté les Services Fiscaux, la préfecture, en disant : attention, les petites entreprises vont mal. Mais rien n’y fait… » Nous alerterons l’opinion publique et le Conseil exécutif.
J.-F. V.