Si l’on peut accueillir favorablement cette délibération unanime, notre groupe tient à préciser que cette décision ne correspond pas à la motion déposée. Personne n’ignore en effet que la ville de Bastia comptait déjà une rue dédiée à la 4ème division marocaine de montagne ; cela a d’ailleurs été rappelé durant les débats.
Nous regrettons que la majorité municipale n’ait pas donné une suite favorable à notre proposition initiale qui consistait à distinguer le plus renommé des goumiers au nom de tout le 2ème GTM : Ali Nadi « le Lion de l’Atlas » qui vient de décéder dans son village du Haut Atlas.
Honorer le plus emblématique de ces héros était une autre manière, plus humaine et symbolique, de leur rendre hommage sans trahir leur mémoire collective. L’objectif de la motion était de rappeler que par-delà des appellations militaires, « goumiers », « tabors », « 173me RI »,… il y avait des hommes, des êtres humains qui ont tout sacrifié pour nous aider à recouvrer notre liberté.
Contrairement aux objections de la majorité municipale, les distinctions individuelles ne retranchent rien aux hommages collectifs. On a bien dédié des rues et des places publiques à la Résistance ou la Libération sans que cela constitue un obstacle aux hommages individuels consacrés aux résistants ou aux soldats les plus emblématiques qui y ont contribué.
A l’heure où les thèses xénophobes, qui s’enracinent en Europe et en France, peignent l’étranger aux couleurs du délinquant et du prédateur, notre société a besoin de symboles forts pour rappeler les valeurs d’humanité qui la fondent. Ali Nadi illustre à sa manière nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, par-delà les couleurs de peau, les religions et les nationalités.
Nous regrettons que la majorité municipale n’ait pas donné une suite favorable à notre proposition initiale qui consistait à distinguer le plus renommé des goumiers au nom de tout le 2ème GTM : Ali Nadi « le Lion de l’Atlas » qui vient de décéder dans son village du Haut Atlas.
Honorer le plus emblématique de ces héros était une autre manière, plus humaine et symbolique, de leur rendre hommage sans trahir leur mémoire collective. L’objectif de la motion était de rappeler que par-delà des appellations militaires, « goumiers », « tabors », « 173me RI »,… il y avait des hommes, des êtres humains qui ont tout sacrifié pour nous aider à recouvrer notre liberté.
Contrairement aux objections de la majorité municipale, les distinctions individuelles ne retranchent rien aux hommages collectifs. On a bien dédié des rues et des places publiques à la Résistance ou la Libération sans que cela constitue un obstacle aux hommages individuels consacrés aux résistants ou aux soldats les plus emblématiques qui y ont contribué.
A l’heure où les thèses xénophobes, qui s’enracinent en Europe et en France, peignent l’étranger aux couleurs du délinquant et du prédateur, notre société a besoin de symboles forts pour rappeler les valeurs d’humanité qui la fondent. Ali Nadi illustre à sa manière nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, par-delà les couleurs de peau, les religions et les nationalités.
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