À gauche à Bastia, les différents acteurs de l'opposition municipale sortent chacun à leur tour du bois. Après Julien Morganti, ou encore Jean Sébastien de Casalta, qui après avoir annoncé son retrait de la vie politique, a récemment décidé de faire son come back, en ce dimanche 28 septembre, c'est au tour de François Tatti de s'exprimer au nom du Mouvement Corse Démocrate. L'ancien président de la communauté d'agglomération, qui a été aperçu dans un café de la ville avec Julien Morganti, entend donc peser de son poids dans ce prochain scrutin.
" Un bilan accablant"
" Un bilan accablant"
C'est par le biais d'un communiqué, transmis à notre rédaction que le président du MCD dresse dans un premier temps un bilan peu reluisant des actions municipales et régionales ces dernières années. Pierre Savelli, maire sortant n'est, étrangement, jamais cité dans le texte du MCD. Seul Gilles Simeoni président du Conseil exécutif est mis à l'index par François Tatti, comme si ce dernier occultait volontairement le rôle de l'actuel maire de Bastia" Dix ans après l’accession de Gilles Simeoni aux responsabilités, le MCD dresse un bilan accablant : promesses oubliées, dialogue démocratique inexistant, projets structurants abandonnés, pression fiscale accrue, logement social sacrifié, commerce en berne et une ville reléguée au second plan."
Pour son président Francois Tatti, l’enjeu ne se limite pas à Bastia. C’est toute la Corse qui souffre de cet immobilisme : "aucun projet structurant, dette record, et des dirigeants réduits à se mettre en scène sur des chantiers routiers cantonaux. Cette inaction pèse directement sur Bastia dont de nombreux projets de développement dépendent directement de la Collectivité de Corse (port, gare ferroviaire, office de l’habitat, PADDUC...)"
Principes clairs et non négociables
Après avoir passé en revue, tout ce qui n'a pas été bien réalisé au cours de ces dernières dix années à Bastia et en Corse, le MCD demande "la constitution d’un large rassemblement de l’opposition municipale dès le premier tour de l’élection de mars prochain. Il fixe des principes clairs et non négociables : refus des extrêmes, solidarité, transparence et équité, et un socle municipal centré sur le logement, l’économie, la mobilité et la sécurité."
Un message qui peut être facilement entendu, par Julien Morganti, ou encore Jean-Sébastien de Casalta. Mais qu'en sera-t-il chez Jean Zuccarelli ou encore auprès des membres du Parti Communiste ? La question mérite d'être posée d'autant que ces derniers peuvent encore reprocher à François Tatti d'avoir porté au pouvoir Gilles Simeoni en avril 2014. Une alliance de François Tatti avec Gilles Simeoni qui avait été vécue comme une trahison par la gauche bastiaise. Enfin qui prendra la tête de cette nouvelle coalition ? Si François Tatti annonce qu'il ne sera pas candidat à ces municipales, qui conduira la liste de la gauche unie ? S'il semble acquis qu'entre Julien Morganti. et Jean Sébastien de Casalta, le premier cité devrait être choisi pour avoir la première place, est ce que Jean Zuccarelli et les communistes le verront de cet oeil ? C'est moins évident.
Enfin, dans son texte le MCD entend peser sur les futures échéances régionales en 2028. "Le MCD souhaite que cette union, si elle se concrétise, ne soit pas l’affaire d’un seul scrutin mais trouve son prolongement au plan territorial en 2028. Il propose aux partenaires de lier les programmes en demandant que les engagements pris à Bastia trouvent leur traduction au niveau régional en cas d’alternance en 2028. Son président, François Tatti, a choisi de ne pas être candidat, mais il entend contribuer activement à la mobilisation du MCD et de ses partenaires afin de faire partager ces principes. Il a également annoncé sa volonté de s’investir plus directement dans les consultations futures, et notamment au plan territorial." Reste à savoir si après cette longue absence de la vie politique bastiaise et régionale le poids politique de François Tatti et du MCD sont inchangés?
Pour son président Francois Tatti, l’enjeu ne se limite pas à Bastia. C’est toute la Corse qui souffre de cet immobilisme : "aucun projet structurant, dette record, et des dirigeants réduits à se mettre en scène sur des chantiers routiers cantonaux. Cette inaction pèse directement sur Bastia dont de nombreux projets de développement dépendent directement de la Collectivité de Corse (port, gare ferroviaire, office de l’habitat, PADDUC...)"
Principes clairs et non négociables
Après avoir passé en revue, tout ce qui n'a pas été bien réalisé au cours de ces dernières dix années à Bastia et en Corse, le MCD demande "la constitution d’un large rassemblement de l’opposition municipale dès le premier tour de l’élection de mars prochain. Il fixe des principes clairs et non négociables : refus des extrêmes, solidarité, transparence et équité, et un socle municipal centré sur le logement, l’économie, la mobilité et la sécurité."
Un message qui peut être facilement entendu, par Julien Morganti, ou encore Jean-Sébastien de Casalta. Mais qu'en sera-t-il chez Jean Zuccarelli ou encore auprès des membres du Parti Communiste ? La question mérite d'être posée d'autant que ces derniers peuvent encore reprocher à François Tatti d'avoir porté au pouvoir Gilles Simeoni en avril 2014. Une alliance de François Tatti avec Gilles Simeoni qui avait été vécue comme une trahison par la gauche bastiaise. Enfin qui prendra la tête de cette nouvelle coalition ? Si François Tatti annonce qu'il ne sera pas candidat à ces municipales, qui conduira la liste de la gauche unie ? S'il semble acquis qu'entre Julien Morganti. et Jean Sébastien de Casalta, le premier cité devrait être choisi pour avoir la première place, est ce que Jean Zuccarelli et les communistes le verront de cet oeil ? C'est moins évident.
Enfin, dans son texte le MCD entend peser sur les futures échéances régionales en 2028. "Le MCD souhaite que cette union, si elle se concrétise, ne soit pas l’affaire d’un seul scrutin mais trouve son prolongement au plan territorial en 2028. Il propose aux partenaires de lier les programmes en demandant que les engagements pris à Bastia trouvent leur traduction au niveau régional en cas d’alternance en 2028. Son président, François Tatti, a choisi de ne pas être candidat, mais il entend contribuer activement à la mobilisation du MCD et de ses partenaires afin de faire partager ces principes. Il a également annoncé sa volonté de s’investir plus directement dans les consultations futures, et notamment au plan territorial." Reste à savoir si après cette longue absence de la vie politique bastiaise et régionale le poids politique de François Tatti et du MCD sont inchangés?
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