Cet établissement privé de santé, incontournable dans le Sud de la Corse, perçoit de l'argent public de l’ARS afin d'assurer un service public en matière d'urgences et de maternité
Or ce service public fonctionne mal, coûte cher, et s’endette de façon chronique.
L'Etat signe un chèque en blanc sans remettre en cause le modèle de financement.
Cette situation n'est pas tenable, et l’ARS est pour l'instant contrainte de payer rubis sur l'ongle sous peine de mettre en faillite la clinique et le service public qui va avec.
Les usagers de l'extrême sud et les quelques 200 employés sont ainsi pris en otage dans un modèle de financement qui est un tonneau percé.
Avec 1 million d'euros de charges locatives sur un chiffre d’affaires de 12 millions, il semble que le prix du mètre carré loué soit très élevé par rapport à la moyenne des locaux industriel à Porto Vecchio.
Cela laisse imaginer qu'il y aurait peut-être ici une part des anges dont le contribuable est en droit de se demander où elle s'envole.
Un audit a été commandé par la DGOS donc payée par le ministère.
Pourtant la direction de la clinique me dit que l’audit est leur propriété privée.
L’ARS me dit ensuite qu’il n'est pas transférable à cause du secret industriel et commercial mais que je pourrai le consulter à la DRFIP.
Enfin la DRFIP me répond que cet audit n'est pas en sa possession.
Je trouve extrêmement grave et désobligeant que la représentation nationale se fasse ainsi mener par la bout du nez, à la recherche d'un audit introuvable.
Les citoyens, et notamment les Porto-Vecchiais, ont droit à plus de transparence.
Je suis favorable à ce que plus d'argent soit mobilisé en faveur de la santé, mais pas en faveur de rentes privées, surtout quand c'est au détriment des moyens à engager dans des hôpitaux publics comme à Bonifacio mais aussi à Ajaccio et Bastia.
En fin de compte, sans réponse concrète, je me réserve la possibilité de saisir officiellement la Cour des comptes.
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