Nous commençons à en savoir un peu plus sur le mouvement « Bloquons tout » et son pendant en Corse.
Cette tendance, lancée sur les réseaux sociaux au début de l’été, appelle à des actions et des mobilisations dans toute la France. Une aura au moins sera organisé de manière quasi certaine en Corse. Elle a été fixée le mercredi 10 septembre à 17 h devant le monument de la Résistance, en face de la mairie de Bastia.
L’appel est lancé par le « Collectif Bloquons Tout de Haute-Corse », qui s’inscrit pleinement dans l’action initiée au niveau national. Contacté, le collectif, qui ne souhaite s’exprimer qu’en son nom et non en celui de ses membres, explique être apolitique et ne pas se ranger derrière un leader, une figure ou un parti politique. Soit le même type d’organisation que l’on pouvait retrouver durant le mouvement des Gilets jaunes de 2018.
Précarité et ménages en difficulté financière
Si, sur les réseaux sociaux, la liste des revendications est assez longue, le « Collectif Bloquons Tout de Haute-Corse » veut mettre l’accent sur la précarité et la situation économique de l’île, en avançant des exemples précis : 35 000 retraités sous le seuil de pauvreté, la précarité des étudiants, le nombre important de ménages vivant avec moins de 1 300 euros par mois ou encore des enfants ne mangeant pas à leur faim. Le collectif s’appuie sur les chiffres de l’Insee pour dresser l’état de la réalité sociale et économique insulaire. Contactés, ses membres estiment que l’on assiste actuellement, à l’échelle régionale et nationale, à « une perte des valeurs de solidarité et à une pression mise sur les plus malheureux, tout comme sur des citoyens qui se retrouvent aujourd’hui acculés par la pauvreté ».
Ce que dénonce le collectif, c’est aussi « les appels lancés aux politiques et aux autorités sur la condition sociale, qui restent sans résultat », expliquant que la situation actuelle « ne vise pas le bien-être des administrés mais plutôt celui des plus riches », et évoquant le sentiment d’abandon de la population par l’État : « cela se remarque dans le système éducatif, comme dans le social ».
Le souvenir du mouvement social de 1989
Le collectif « Bloquons Tout de Haute-Corse » appelle la population à le rejoindre ce mercredi 10 septembre à 17 h devant le monument de la résistance à Bastia : « Personne, en Corse, ne peut être opposé à la lutte contre la précarité dans nos villes, dans nos villages ou encore dans nos écoles ». Reste à savoir si le mouvement sera largement suivi. Pour le collectif, ce rassemblement devrait être la seule action menée le 10 septembre par ses membres. Il invite cependant la population à débattre et à planifier, pourquoi pas, un mouvement social plus large. Dans l’esprit des membres que nous avons rencontrés revient la nostalgie du grand mouvement social de 1989, qui avait permis de faire aboutir certaines revendications sur l’île.
Cette tendance, lancée sur les réseaux sociaux au début de l’été, appelle à des actions et des mobilisations dans toute la France. Une aura au moins sera organisé de manière quasi certaine en Corse. Elle a été fixée le mercredi 10 septembre à 17 h devant le monument de la Résistance, en face de la mairie de Bastia.
L’appel est lancé par le « Collectif Bloquons Tout de Haute-Corse », qui s’inscrit pleinement dans l’action initiée au niveau national. Contacté, le collectif, qui ne souhaite s’exprimer qu’en son nom et non en celui de ses membres, explique être apolitique et ne pas se ranger derrière un leader, une figure ou un parti politique. Soit le même type d’organisation que l’on pouvait retrouver durant le mouvement des Gilets jaunes de 2018.
Précarité et ménages en difficulté financière
Si, sur les réseaux sociaux, la liste des revendications est assez longue, le « Collectif Bloquons Tout de Haute-Corse » veut mettre l’accent sur la précarité et la situation économique de l’île, en avançant des exemples précis : 35 000 retraités sous le seuil de pauvreté, la précarité des étudiants, le nombre important de ménages vivant avec moins de 1 300 euros par mois ou encore des enfants ne mangeant pas à leur faim. Le collectif s’appuie sur les chiffres de l’Insee pour dresser l’état de la réalité sociale et économique insulaire. Contactés, ses membres estiment que l’on assiste actuellement, à l’échelle régionale et nationale, à « une perte des valeurs de solidarité et à une pression mise sur les plus malheureux, tout comme sur des citoyens qui se retrouvent aujourd’hui acculés par la pauvreté ».
Ce que dénonce le collectif, c’est aussi « les appels lancés aux politiques et aux autorités sur la condition sociale, qui restent sans résultat », expliquant que la situation actuelle « ne vise pas le bien-être des administrés mais plutôt celui des plus riches », et évoquant le sentiment d’abandon de la population par l’État : « cela se remarque dans le système éducatif, comme dans le social ».
Le souvenir du mouvement social de 1989
Le collectif « Bloquons Tout de Haute-Corse » appelle la population à le rejoindre ce mercredi 10 septembre à 17 h devant le monument de la résistance à Bastia : « Personne, en Corse, ne peut être opposé à la lutte contre la précarité dans nos villes, dans nos villages ou encore dans nos écoles ». Reste à savoir si le mouvement sera largement suivi. Pour le collectif, ce rassemblement devrait être la seule action menée le 10 septembre par ses membres. Il invite cependant la population à débattre et à planifier, pourquoi pas, un mouvement social plus large. Dans l’esprit des membres que nous avons rencontrés revient la nostalgie du grand mouvement social de 1989, qui avait permis de faire aboutir certaines revendications sur l’île.
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