Faible mobilisation à Bastia où seules quelques dizaines de retraités se sont regroupés, devant la préfecture de la Haute-Corse, à l'appel de la CGT en ce jeudi 6 novembre. Pas de prise de parole mais une distribution de tracts sur lesquels les « anciens » exprimaient leur mécontentement par rapport au décisions gouvernementales : gel des pensions en 2026, sous indexation des pensions minorées de 0,9% jusqu’en 2030, gel du barème de l’impôt, suppression de l’abattement de 10%, 3000 suppressions d’emplois de fonctionnaires, remise en cause du statut des ALD (Affectation Longue Durée),transfert des prestations de la sécurité sociale vers les complémentaires santé qui devront verser une contribution de 1 milliard des complémentaires santé (mutuelle).
Concernant le budget de la Sécurité Sociale, la CGT avance ses solutions : « Il est possible de financer une Sécurité sociale répondant aux besoins de la population en termes de niveau de retraite, de prise en charge de la maladie, de perte d’autonomie avec les 88 milliard d’euros d’exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises dont les 211 milliards d’euros d’aides publiques versées aux entreprises sans aucune contrepartie, des recettes qui permettraient de couvrir l’ensemble des dépenses actuelles de la Sécurité sociale, de développer l’hôpital public de créer des centres de santé publics permettant à la population d’avoir accès aux soins, de prendre en charge la perte d’autonomie et d’assurer un niveau décent de retraite et de partir à 60 ans » argumente Jean-Claude Graziani, chef de file de la CGT des retraités de Haute-Corse.
Et le leader des retraités de pointer les problèmes spécifiques à la Corse : « Les conséquences vont être dramatiques pour les retraités insulaires mais également pour les salariés et leurs familles. En Corse, où un tiers des retraités sont sous le seuil de pauvreté, on est soumis à une double peine. Les réformes vont enfoncer les retraités dans la misère, et ici nous sommes aussi dans une situation où les prix de l'alimentaire sont 16% au-dessus de la moyenne nationale ».
Et le syndicaliste d’énumérer ses revendications : « Nous revendiquons l'obtention de la prime de transport ou prime d'insularité de 150 euros par mois depuis des années. Malgré les engagements de la préfecture à l'époque des grands conflits, rien n'a été fait. Les retraités aujourd'hui sont dans la rue pour exprimer le rejet du budget national, mais aussi pour mettre en avant les revendications locales comme la prime d'insularité, les transports gratuits, les problèmes par rapport à la médecine et à l'autonomie. En Corse la précarité est criante. Il faut savoir qu'aujourd'hui, une partie des retraités, on le voit dans les hypermarchés, achètent les produits à bas coût et souvent de mauvaises qualités, lorsqu'ils ne se sacrifient pas sur la viande ou le poisson. On est dans une situation où manger normalement devient un luxe, se nourrir un luxe, se chauffer, nous n'en parlons même pas. Nous avons la chance d'avoir un climat clément pour l'instant, mais beaucoup de retraités ne pourront pas se chauffer parce qu'ils ne pourront pas payer leurs factures d'électricité ».
Concernant le budget de la Sécurité Sociale, la CGT avance ses solutions : « Il est possible de financer une Sécurité sociale répondant aux besoins de la population en termes de niveau de retraite, de prise en charge de la maladie, de perte d’autonomie avec les 88 milliard d’euros d’exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises dont les 211 milliards d’euros d’aides publiques versées aux entreprises sans aucune contrepartie, des recettes qui permettraient de couvrir l’ensemble des dépenses actuelles de la Sécurité sociale, de développer l’hôpital public de créer des centres de santé publics permettant à la population d’avoir accès aux soins, de prendre en charge la perte d’autonomie et d’assurer un niveau décent de retraite et de partir à 60 ans » argumente Jean-Claude Graziani, chef de file de la CGT des retraités de Haute-Corse.
Et le leader des retraités de pointer les problèmes spécifiques à la Corse : « Les conséquences vont être dramatiques pour les retraités insulaires mais également pour les salariés et leurs familles. En Corse, où un tiers des retraités sont sous le seuil de pauvreté, on est soumis à une double peine. Les réformes vont enfoncer les retraités dans la misère, et ici nous sommes aussi dans une situation où les prix de l'alimentaire sont 16% au-dessus de la moyenne nationale ».
Et le syndicaliste d’énumérer ses revendications : « Nous revendiquons l'obtention de la prime de transport ou prime d'insularité de 150 euros par mois depuis des années. Malgré les engagements de la préfecture à l'époque des grands conflits, rien n'a été fait. Les retraités aujourd'hui sont dans la rue pour exprimer le rejet du budget national, mais aussi pour mettre en avant les revendications locales comme la prime d'insularité, les transports gratuits, les problèmes par rapport à la médecine et à l'autonomie. En Corse la précarité est criante. Il faut savoir qu'aujourd'hui, une partie des retraités, on le voit dans les hypermarchés, achètent les produits à bas coût et souvent de mauvaises qualités, lorsqu'ils ne se sacrifient pas sur la viande ou le poisson. On est dans une situation où manger normalement devient un luxe, se nourrir un luxe, se chauffer, nous n'en parlons même pas. Nous avons la chance d'avoir un climat clément pour l'instant, mais beaucoup de retraités ne pourront pas se chauffer parce qu'ils ne pourront pas payer leurs factures d'électricité ».
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