« Je suis ce qu’on appelle un AFOL, un adulte fan des Lego ». A 51 ans, Antoine-Joseph Marcelli, dit « Anjo », ne cache pas sa passion pour ce qui n’a été longtemps qu’un jouet très apprécié des enfants et indémodable. Depuis plusieurs années, les célèbres petites briques font fureur chez les adultes à tel point que des boutiques Lego s’ouvrent un peu partout et que la chaine M6, surfant sur la vague, entame sa cinquième saison de LEGO Masters où s’affronte huit binômes d’adultes. Cette passion d’enfance, Anjo, l’a redécouverte il y a trois ans, à travers une autre passion, celle du cinéma. « Ma motivation première est ma passion pour le cinéma. Je suis un cinéphile très éclectique : je regarde tous les films, sauf les films d’horreur, hormis Les Dents de la mer. Les Lego, ça m’est venu en regardant la série américaine « The Friends » que j’adore », explique ce Bastiais, originaire de Bisinchi. « Je suivais en même temps sur Internet et j’ai vu qu’il existait le Central Perk en Lego ». Le Central Perk est le café fictif de la série, situé dans le quartier de Greenwich Village à New York. « Je me suis dit : je le vais faire, et j’ai commencé ce Lego de 1500 pièces ».
Une passion dévorante
Le virus était pris, Anjo s’est engouffré dans cette passion sans même s’en apercevoir : « Je me suis dit : puisqu’il y a des Lego sur les séries, je vais regarder s’il y en a aussi sur les films d’action qui me plaisent. Il y avait ceux du film « Fast and Furious » dont j’ai construit les voitures ». Il enchaîne dans la foulée les Lego d’Indiana Jones, Les Dents de la mer, Batman, Star Wars, les comics Marvel dont il est fan… « Je me suis concentré uniquement sur le cinéma. C’est là où je me sens le mieux. Je ne vais pas dans d’autres univers, ça ne m’intéresse pas ». Pourquoi aime-t-il tant les petites briques ? « Je me suis aperçu en montant le Central Perk que ce travail m’apaisait. Je suis quelqu’un de très nerveux. En me concentrant sur les Lego, je devenais très calme. Je montais tranquillement sans penser à rien, juste à ma construction. Et je me suis dit pourquoi pas continuer sur le cinéma ». Un travail très précis, très minutieux, très prenant, mais aussi une passion dévorante et chronophage : « Je n’ai pas de vie sociale », avoue-t-il. « Je peux passer un week-end complet du vendredi au dimanche, comme mes soirées à construire avec les LEGO. J’aime le travail abouti, voir mon Lego terminé, c’est une satisfaction, qu’importe le nombre de pièces, j’ai fini, je suis content ». Anjo a déjà construit près de 120 sets de Lego sur le cinéma, un set étant une construction Lego, 40 sets rien que depuis le début de l’année. Son problème désormais est de trouver assez de place dans son appartement pour les stocker. Mais cette passion a un coût : « Un set LEGO peut coûter très cher, de dix euros à 5000 €, voire 10 000 €. Le Lego Titanic, par exemple, qui a près de 10 000 pièces, coûte 890 € ». Il reconnait y consacrer « un budget de 200 à 300 € par mois ». Il reçoit désormais des Lego en cadeaux pour Noël ou pour ses anniversaires. « Quand je vais sur le continent, je m’arrête systématiquement dans une boutique LEGO officielle au grand dam de mon banquier parce qu’il y a des sets LEGO qu’on ne trouve pas dans les magasins de jouets et qui sont en exclusivité dans ces boutiques ». Il a profité de ces déplacements pour assister à des concours : « J’ai adoré ! C’était magnifique ! ». S’il aimerait y participer, il ne le prévoit pas pour l’instant : « Ce sont des heures et des heures de travail avec un coût logistique très cher ».
Le virus était pris, Anjo s’est engouffré dans cette passion sans même s’en apercevoir : « Je me suis dit : puisqu’il y a des Lego sur les séries, je vais regarder s’il y en a aussi sur les films d’action qui me plaisent. Il y avait ceux du film « Fast and Furious » dont j’ai construit les voitures ». Il enchaîne dans la foulée les Lego d’Indiana Jones, Les Dents de la mer, Batman, Star Wars, les comics Marvel dont il est fan… « Je me suis concentré uniquement sur le cinéma. C’est là où je me sens le mieux. Je ne vais pas dans d’autres univers, ça ne m’intéresse pas ». Pourquoi aime-t-il tant les petites briques ? « Je me suis aperçu en montant le Central Perk que ce travail m’apaisait. Je suis quelqu’un de très nerveux. En me concentrant sur les Lego, je devenais très calme. Je montais tranquillement sans penser à rien, juste à ma construction. Et je me suis dit pourquoi pas continuer sur le cinéma ». Un travail très précis, très minutieux, très prenant, mais aussi une passion dévorante et chronophage : « Je n’ai pas de vie sociale », avoue-t-il. « Je peux passer un week-end complet du vendredi au dimanche, comme mes soirées à construire avec les LEGO. J’aime le travail abouti, voir mon Lego terminé, c’est une satisfaction, qu’importe le nombre de pièces, j’ai fini, je suis content ». Anjo a déjà construit près de 120 sets de Lego sur le cinéma, un set étant une construction Lego, 40 sets rien que depuis le début de l’année. Son problème désormais est de trouver assez de place dans son appartement pour les stocker. Mais cette passion a un coût : « Un set LEGO peut coûter très cher, de dix euros à 5000 €, voire 10 000 €. Le Lego Titanic, par exemple, qui a près de 10 000 pièces, coûte 890 € ». Il reconnait y consacrer « un budget de 200 à 300 € par mois ». Il reçoit désormais des Lego en cadeaux pour Noël ou pour ses anniversaires. « Quand je vais sur le continent, je m’arrête systématiquement dans une boutique LEGO officielle au grand dam de mon banquier parce qu’il y a des sets LEGO qu’on ne trouve pas dans les magasins de jouets et qui sont en exclusivité dans ces boutiques ». Il a profité de ces déplacements pour assister à des concours : « J’ai adoré ! C’était magnifique ! ». S’il aimerait y participer, il ne le prévoit pas pour l’instant : « Ce sont des heures et des heures de travail avec un coût logistique très cher ».
Du Lego technique
Anjo est le seul, à sa connaissance, à faire du LEGO technique en Corse. « Le Lego technique consiste à construire des bâtiments ou des scènes selon les indications d’un manuel qui donne le mode d’emploi. On peut créer des Diurama, comme on le fait avec des maquettes plastiques et d’autres matériels, moi je les fais en Lego ». Le nombre de pièces peut atteindre jusqu’à 37 000 pièces. « Je me suis arrêté à 4 583 pièces avec le Lego de Notre-Dame de Paris. Le Lego est découpé en quatre parties qui suivent les quatre époques de construction du monument. J’ai mis 12 heures pour le construire, trois heures par époque. Ce qu’il me plaît, c’est l’authenticité des décors, la joie de construire un monument de mes propres mains. C’est un retour à l’enfant qui, un jour, a vu le monument Notre-Dame de Paris et qui s’est dit qu’il aimerait bien le construire. Je l’ai fait à 51 ans ». Ce monument qui est au cœur du film « Le bossu de Notre-Dame » et de la comédie musicale du même nom, il l’expose au Salon du modélisme et du modèle réduit qui se tient ce weekend à la salle polyvalente de Borgo, avec ses autres constructions liées au cinéma : « J’expose sept univers et 45 pièces ». Notamment le Colisée qui a servi de décor à de nombreux films dont « Gladiator » et « Opération dragon », la Fontaine de Trevi pour « La Dolce Vita », la maison de la famille Cullen de la série « Twilight », et « La famille Pierrafeu » qui est un souvenir d’enfance. Puis, comme c’est l’année Star Wars, de nombreux vaisseaux de Star Wars. Egalement, en exclusivité le glaive de Musclor et le bâton de Skeletor de la série « Les maîtres de l’univers ». « Ces Lego ne se vendent pas en France, je les ai trouvées aux États-Unis ». Anjo est aussi fan de figurines. « J’ai deux grandes figurines en résine, une du « Parrain », film mythique, et une autre de Rocky Balboa. Si je trouve une figurine de Bruce Lee ou de Van Damme, je l’achète ». Il s’est même résolu à vendre certaines de ses œuvres, par exemple les sets Disney, pour se payer d’autres pièces.
Anjo est le seul, à sa connaissance, à faire du LEGO technique en Corse. « Le Lego technique consiste à construire des bâtiments ou des scènes selon les indications d’un manuel qui donne le mode d’emploi. On peut créer des Diurama, comme on le fait avec des maquettes plastiques et d’autres matériels, moi je les fais en Lego ». Le nombre de pièces peut atteindre jusqu’à 37 000 pièces. « Je me suis arrêté à 4 583 pièces avec le Lego de Notre-Dame de Paris. Le Lego est découpé en quatre parties qui suivent les quatre époques de construction du monument. J’ai mis 12 heures pour le construire, trois heures par époque. Ce qu’il me plaît, c’est l’authenticité des décors, la joie de construire un monument de mes propres mains. C’est un retour à l’enfant qui, un jour, a vu le monument Notre-Dame de Paris et qui s’est dit qu’il aimerait bien le construire. Je l’ai fait à 51 ans ». Ce monument qui est au cœur du film « Le bossu de Notre-Dame » et de la comédie musicale du même nom, il l’expose au Salon du modélisme et du modèle réduit qui se tient ce weekend à la salle polyvalente de Borgo, avec ses autres constructions liées au cinéma : « J’expose sept univers et 45 pièces ». Notamment le Colisée qui a servi de décor à de nombreux films dont « Gladiator » et « Opération dragon », la Fontaine de Trevi pour « La Dolce Vita », la maison de la famille Cullen de la série « Twilight », et « La famille Pierrafeu » qui est un souvenir d’enfance. Puis, comme c’est l’année Star Wars, de nombreux vaisseaux de Star Wars. Egalement, en exclusivité le glaive de Musclor et le bâton de Skeletor de la série « Les maîtres de l’univers ». « Ces Lego ne se vendent pas en France, je les ai trouvées aux États-Unis ». Anjo est aussi fan de figurines. « J’ai deux grandes figurines en résine, une du « Parrain », film mythique, et une autre de Rocky Balboa. Si je trouve une figurine de Bruce Lee ou de Van Damme, je l’achète ». Il s’est même résolu à vendre certaines de ses œuvres, par exemple les sets Disney, pour se payer d’autres pièces.
Le syndrome de Peter Pan
C’est sa deuxième participation à ce salon créé par Philippe Serpi, un passionné de modélisme : « Je l’ai suivi dans cette aventure. On a mis un an pour faire aboutir ce projet ». La première édition, l’an dernier, avait attiré près de 2000 visiteurs. « Il y avait 20 exposants avec du modélisme aérien, ferroviaire et terrestre, des diuramas militaires. Un modéliste avait retracé le débarquement de Normandie sur des maquettes en plastique avec des décors qu’il a imaginés lui-même, des soldats, etc ». Cette année, pour la seconde édition, il y aura 34 stands, 72 exposants et 120 mètres linéaires de maquette. « Nous serons deux constructeurs de Lego à exposer, il y aura aussi un petit garçon de 10 ans qui a construit une Lego City ». Ce rendez-vous des passionnés, mais aussi du simple curieux où l’on vient souvent en famille, Anjo l’apprécie particulièrement. « Pendant deux jours, je peux échanger avec des professionnels dont certains sont devenus des amis et avec qui je peux parler de ma passion. Ce qui est aussi intéressant dans ce genre de salon, ce sont les échanges avec les gens qui se rappellent leurs souvenirs d’enfance. L’an dernier, c’était assez drôle de voir les parents beaucoup plus intéressés ou du moins plus dissipés que les enfants. On était obligé de leur dire de ne pas toucher les constructions ». Il espère que ces rencontres déclencheront des passions : « J’ai créé une page Facebook « Brickmanmovies and co » sur laquelle j’ai beaucoup de retours de personnes vivant en Corse qui aimeraient bien se lancer. Je leur dis toujours : faites-le ! Redevenez l’enfant que vous étiez ! Dans le climat que nous vivons actuellement, avec tous les problèmes qu’il y a en France, redevenir un enfant, c’est l’idéal. Chaque fois que l’on me dit : pourquoi fais-tu ça ? Je réponds très sérieusement : parce que j’ai une maladie, j’ai le syndrome de Peter Pan, je suis un adulte qui ne veut pas grandir ! ». Son rêve serait d’exposer sa collection entière de LEGO : « Entre les figurines et les Lego, j’ai de quoi faire une petite exposition sur les Lego et le cinéma. S’il y a des gens en Corse qui sont intéressés, je suis prêt ». A bon entendeur…
N.M.
C’est sa deuxième participation à ce salon créé par Philippe Serpi, un passionné de modélisme : « Je l’ai suivi dans cette aventure. On a mis un an pour faire aboutir ce projet ». La première édition, l’an dernier, avait attiré près de 2000 visiteurs. « Il y avait 20 exposants avec du modélisme aérien, ferroviaire et terrestre, des diuramas militaires. Un modéliste avait retracé le débarquement de Normandie sur des maquettes en plastique avec des décors qu’il a imaginés lui-même, des soldats, etc ». Cette année, pour la seconde édition, il y aura 34 stands, 72 exposants et 120 mètres linéaires de maquette. « Nous serons deux constructeurs de Lego à exposer, il y aura aussi un petit garçon de 10 ans qui a construit une Lego City ». Ce rendez-vous des passionnés, mais aussi du simple curieux où l’on vient souvent en famille, Anjo l’apprécie particulièrement. « Pendant deux jours, je peux échanger avec des professionnels dont certains sont devenus des amis et avec qui je peux parler de ma passion. Ce qui est aussi intéressant dans ce genre de salon, ce sont les échanges avec les gens qui se rappellent leurs souvenirs d’enfance. L’an dernier, c’était assez drôle de voir les parents beaucoup plus intéressés ou du moins plus dissipés que les enfants. On était obligé de leur dire de ne pas toucher les constructions ». Il espère que ces rencontres déclencheront des passions : « J’ai créé une page Facebook « Brickmanmovies and co » sur laquelle j’ai beaucoup de retours de personnes vivant en Corse qui aimeraient bien se lancer. Je leur dis toujours : faites-le ! Redevenez l’enfant que vous étiez ! Dans le climat que nous vivons actuellement, avec tous les problèmes qu’il y a en France, redevenir un enfant, c’est l’idéal. Chaque fois que l’on me dit : pourquoi fais-tu ça ? Je réponds très sérieusement : parce que j’ai une maladie, j’ai le syndrome de Peter Pan, je suis un adulte qui ne veut pas grandir ! ». Son rêve serait d’exposer sa collection entière de LEGO : « Entre les figurines et les Lego, j’ai de quoi faire une petite exposition sur les Lego et le cinéma. S’il y a des gens en Corse qui sont intéressés, je suis prêt ». A bon entendeur…
N.M.
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