Le point de départ est donné et la méthode posée. Ce lundi matin, dans la salle du conseil municipal, le maire d’Ajaccio et président de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA), Stéphane Sbraggia, le préfet de Corse, Jérôme Filippini, et le conseiller exécutif Julien Paolini, représentant la Collectivité de Corse, ont signé un projet partenarial d’aménagement de l’avenue Noël Franchini. Un acte qui vient marquer l’engagement des différentes collectivités dans la rénovation urbaine de ce quartier situé à l’entrée d’Ajaccio.« C’est une illustration d’un savoir-faire de collectivités qui sur la base d’un constat partagé, ont su se doter des moyens et de la méthode nécessaire pour s’engager dans une démarche très ambitieuse, très largement boostée par les ateliers du territoire », explique Stéphane Sbraggia en indiquant que cette démarche mise en place par l’État pour associer la population aux projets de rénovation urbaine a permis d’identifier un certain nombre de sujets « préoccupants » sur cet axe majeur de la ville.
Alors que le traumatisme des importantes inondations qui avaient frappé le quartier en juin 2020 est encore dans toutes les têtes, le maire d’Ajaccio souligne ainsi que « la sécurité hydraulique est la clef d’entrée de ce projet », au vu de la vulnérabilité du secteur saturé, enclavé et largement imperméabilisé face aux aléas climatiques. « La question du logement est aussi centrale, car l’habitat est assez dégradé dans ce quartier », ajoute-t-il en poursuivant : « Et puis il y a aussi les questions des mobilités qui sont elles aussi dégradées et qui se situent dans un ensemble éminemment stratégique et de l’attractivité commerciale ». « Il n’y a rien de plus important que de dessiner la ville de demain », a pour sa part affirmé le préfet de Corse en déroulant : « Il faut être conscient et respectueux de la façon dont nos aînés ont construit, mais il faut aussi parfois corriger ou adapter la ville de demain aux enjeux nouveaux ».
Complexe par la diversité de ses problématiques, ce dossier où se superposent les enjeux et les compétences nécessitait donc l’engagement de tous les acteurs concernés. « Acte 1 », ce projet partenarial d’aménagement vient donc « marquer une intention de faire » et aspire à viser plusieurs objectifs. À commencer donc par le renforcement de la sécurité hydraulique, avec des travaux qui concerneront les bassins de rétention et viseront à anticiper les effets de la future pénétrante hôpital Boddicione. Le but sera aussi de renaturer l’avenue en la désimperméabilisant, en ayant une meilleure gestion des eaux pluviales, en édictant une trame verte. Dans le même temps, les partenaires veulent s’engager à déployer les mobilités douces avec des trottoirs élargis, des pistes cyclables et des connexions inter-quartiers, ainsi qu’à améliorer l’habitat existant en réhabilitant et en accompagnant les copropriétés dégradées. Enfin, il s’agira également de revaloriser les centralités économiques avec une meilleure attractivité commerciale.
Mais si ce contrat se veut être un « socle opérationnel » pour « élaborer une programmation cohérente, une gouvernance structurée et une maquette financière partagée », « il faudra beaucoup de travail d’études et des moyens financiers qui soient à la hauteur de ce sujet extrêmement complexe », concède le maire d’Ajaccio. Dans la même ligne, Julien Paolini évoque des travaux de préfiguration qui pourront couvrir un timing relativement long pouvant tourner autour de « 2 à 3 ans d’études » avant de passer au côté opérationnel. « Le but est avant tout de réaliser les travaux dans le bon ordre », note-t-il en précisant qu’aucune enveloppe n’est de facto pour le moment arrêtée pour réaliser ces travaux.
À l’occasion de la signature de ce projet, le maire d’Ajaccio a par ailleurs tenu à évoquer le sujet de la résidence Adoma qui doit s’installer dans les anciens locaux de la chambre d’agriculture, et sur lequel « un certain nombre de choses ont été dites à tort et à travers ». « Ce dossier que nous rattachons au projet d’aménagement global s’oriente conformément aux orientations programmatiques que nous avions indiquées, notamment dans le plan local de l’habitat, en direction d’une résidence sociale à destination des jeunes actifs, des étudiants, de seniors autonomes et de familles monoparentales », a-t-il indiqué avant de conclure : « Il faut remettre de la clarté à un moment où nous posons un cadre et une méthode pour travailler de manière claire et cohérente sur ce territoire délicat ».
Alors que le traumatisme des importantes inondations qui avaient frappé le quartier en juin 2020 est encore dans toutes les têtes, le maire d’Ajaccio souligne ainsi que « la sécurité hydraulique est la clef d’entrée de ce projet », au vu de la vulnérabilité du secteur saturé, enclavé et largement imperméabilisé face aux aléas climatiques. « La question du logement est aussi centrale, car l’habitat est assez dégradé dans ce quartier », ajoute-t-il en poursuivant : « Et puis il y a aussi les questions des mobilités qui sont elles aussi dégradées et qui se situent dans un ensemble éminemment stratégique et de l’attractivité commerciale ». « Il n’y a rien de plus important que de dessiner la ville de demain », a pour sa part affirmé le préfet de Corse en déroulant : « Il faut être conscient et respectueux de la façon dont nos aînés ont construit, mais il faut aussi parfois corriger ou adapter la ville de demain aux enjeux nouveaux ».
Complexe par la diversité de ses problématiques, ce dossier où se superposent les enjeux et les compétences nécessitait donc l’engagement de tous les acteurs concernés. « Acte 1 », ce projet partenarial d’aménagement vient donc « marquer une intention de faire » et aspire à viser plusieurs objectifs. À commencer donc par le renforcement de la sécurité hydraulique, avec des travaux qui concerneront les bassins de rétention et viseront à anticiper les effets de la future pénétrante hôpital Boddicione. Le but sera aussi de renaturer l’avenue en la désimperméabilisant, en ayant une meilleure gestion des eaux pluviales, en édictant une trame verte. Dans le même temps, les partenaires veulent s’engager à déployer les mobilités douces avec des trottoirs élargis, des pistes cyclables et des connexions inter-quartiers, ainsi qu’à améliorer l’habitat existant en réhabilitant et en accompagnant les copropriétés dégradées. Enfin, il s’agira également de revaloriser les centralités économiques avec une meilleure attractivité commerciale.
Mais si ce contrat se veut être un « socle opérationnel » pour « élaborer une programmation cohérente, une gouvernance structurée et une maquette financière partagée », « il faudra beaucoup de travail d’études et des moyens financiers qui soient à la hauteur de ce sujet extrêmement complexe », concède le maire d’Ajaccio. Dans la même ligne, Julien Paolini évoque des travaux de préfiguration qui pourront couvrir un timing relativement long pouvant tourner autour de « 2 à 3 ans d’études » avant de passer au côté opérationnel. « Le but est avant tout de réaliser les travaux dans le bon ordre », note-t-il en précisant qu’aucune enveloppe n’est de facto pour le moment arrêtée pour réaliser ces travaux.
À l’occasion de la signature de ce projet, le maire d’Ajaccio a par ailleurs tenu à évoquer le sujet de la résidence Adoma qui doit s’installer dans les anciens locaux de la chambre d’agriculture, et sur lequel « un certain nombre de choses ont été dites à tort et à travers ». « Ce dossier que nous rattachons au projet d’aménagement global s’oriente conformément aux orientations programmatiques que nous avions indiquées, notamment dans le plan local de l’habitat, en direction d’une résidence sociale à destination des jeunes actifs, des étudiants, de seniors autonomes et de familles monoparentales », a-t-il indiqué avant de conclure : « Il faut remettre de la clarté à un moment où nous posons un cadre et une méthode pour travailler de manière claire et cohérente sur ce territoire délicat ».