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ACA-GFCA : Un derby pour le plaisir ?


Antoine Astima le Dimanche 7 Mai 2017 à 21:11

La deuxième manche du derby entre les deux clubs ajacciens se déroule, ce lundi à Timizzolu. Pas de réel enjeu sportif pour une rencontre où seul, le plaisir est important. Un point d’honneur, tout de même, dans les deux camps, celui de vérifier l’adage cher à ce type de matchs : « Un derby ne se joue pas, il se gagne… »



ACA-GFCA : Un derby pour le plaisir ?
Ajaccio vit, malgré les élections et le peu d’enjeu sportif qui règne autour de la rencontre, au rythme du derby. C’est ainsi et c’est même tant mieux. Dans la plupart des quartiers, les supporters des deux camps cohabitent dans une bonne ambiance. Mais la polémique relative au nombre de places ainsi qu’à la décision des supporters du Gaz, met un peu plus de pression sur cette rencontre.
Côté terrain, les deux équipes ont eu, il est vrai, des trajectoires opposées cette saison.
Le verre est donc à moitié plein, voire même un peu plus chez les « rouge et blanc » au regard d’une saison somme toute honorable compte tenu des péripéties de l’été dernier. Et un verre à moitié vide pour le GFCA qui, s’il ne l’avait pas annoncé de manière officielle, briguait une place sur le podium. Et au vu de la saison, l’heure est sans doute aux regrets du côté de Mezavia avec un manque de régularité chronique qui aura, in fine, coûté cher.
A l’arrivée, et au vu de la qualité affichée par les équipes du haut du tableau, une saison correcte.


Pour les deux clubs, on peut déjà se projeter vers l’avenir. Quel groupe ? Quel budget ? Quel objectif ?
Autant de questions auxquelles on pourra rapidement répondre. En attendant, pas d’enjeu véritable sur cette deuxième manche du derby. Le GFCA ne pourra, quels que soient les résultats des trois derniers matchs, pas être rejoint. L’ACA est maintenu à 99, 999999%. Reste le plaisir. Celui, d’un côté, de satisfaire ses supporters et conserver une certaine suprématie (2 victoires consécutives en pro et le plus gros écart à l’aller : 4-1), de l’autre, rétablir l’équilibre.
Et pour les deux équipes, la nécessité de grimper le plus haut possible au classement, histoire d’en tirer des retombées financières pour la saison prochaine…

Jean-Luc Vannucchi : « Il y encore deux places à gagner au classement »

Les deux entraîneurs ajacciens se livrent à quelques heures d’un derby qui, en dépit du peu d’enjeu sportif, les deux équipes n’ayant plus rien à craindre ni à espérer, devrait tenir ses promesses…


- Comment se présente ce derby ?
- On l’aborde comme un match de championnat, qui plus est à l’extérieur. On se doit d’être solides, costauds et opportunistes et nous avons travaillé dans ce sens durant cette semaine. Sinon, il y a trois points en jeu et l’objectif, pour nous, consiste à terminer le mieux possible. Le petit ingrédient supplémentaire de ce match réside sur le fait qu’il s’agit d’un derby. Un plus qui doit nous motiver suffisamment pour réaliser une bonne performance.


- Vous restez sur deux victoires consécutives et vous avez réussi à corriger le tir sur le plan défensif. Un avantage ?
- Avant de recevoir Valenciennes, on avait encaissé sept buts en deux matchs à la maison, il était vital de retrouver plus de rigueur défensive. On a su, je pense, inverser la tendance en retrouvant la même discipline sur les deux derniers matchs (1 seul but encaissé). On se déplace de nouveau mais on sait que l’on peut être solide sur nos bases arrière. La notion de derby est sans doute un peu dévaluée par l’absence de nos supporters. Ce sera un plus au niveau de la motivation.


- Un match sans réel enjeu ?
- Il y a toujours un enjeu dès lors que l’on dispute un match de football. On a quatre longueurs d’avance sur Le Havre, en cas de bon résultat, on peut confirmer notre 8e place. Et si on gagne, on arrivait à portée de fusil de Reims. Il y a encore deux places à gagner lors des trois dernières rencontres. Il y a toujours un intérêt.
 
Le groupe retenu : Pas de changement avec les absences de Benhrama, blessé et les choix du coach (Mahon, Diedhiou, Poggi, Boujedra
Groupe : Elana, Maury, Campanini, Bréchet, Houtondji, Clerc, Mombris, Ducourtioux, M’Changama, Mulumba, Kemen, Youga, Court, S.Cissé, Maah, Tshibumbu.

Olivier Pantaloni : « Plus de rigueur »

- Comment se présente ce derby ?
- Il nous reste encore trois rencontres à jouer et ce derby en est la première. Ce match oppose les deux équipes de la ville, il revêt, bien entendu, un caractère particulier. On s’est incliné à l’aller et nous aurons à cœur de nous rattraper.


- Il vous manque encore un point mathématiquement pour éviter les barrages. L’occasion d’assurer ?
- Il faudrait vraiment une catastrophe pour qu’on joue les barrages. L’important, quoi qu’il en soit, sera de terminer le plus haut possible au classement. Cela nous permettrait de gagner en confiance et de boucler une saison somme toute honorable compte tenu de ce que l’on a vécu en juin dernier et lors des deux saisons écoulées.


- Quels ingrédients pour l’emporter face à votre voisin ?
- Il faudra être bien concentré, mettre beaucoup plus de rigueur qu’à Amiens où certains joueurs ont pris, dès notre ouverture du score, le match à la légère. Ensuite, la volonté de s’imposer face à l’adversaire sera aussi déterminante.


Le groupe retenu : Absent à Amiens, Gakpa réintègre un groupe inchangé pour le reste.
Groupe : Mandanda, Goda, Lippini, Babiloni, Cabit, Fall, P.Cissé, Sainati, Boé Kan, Abergel, Camara, Maazou, Viala, Nouri, Madri, Frickèche