- Quatre mois après vous retrouvez les joies d'un déplacement ?
- C'est vrai, cela m'a beaucoup manqué. Le fait de retrouver le groupe au quotidien, de pouvoir vivre avec lui et, maintenant, de pouvoir faire les déplacements me fait énormément de bien.
- Même s'il s'agit d'aller à Marseille ?
- Il est bien évident qu'il ne s'agira pas d'un match facile. L'OM est sur une bonne dynamique. La notre est un peu moins bonne. Mais on y va pour faire quelque chose. On y va pour essayer d'obtenir notre maintien.
- Où en êtes-vous sur le plan physique ?
- Je ne suis pas encore à 100% sur le plan du rythme, cela viendra en enchaînant les matches et en travaillant au quotidien. Mais ça va beaucoup mieux chaque semaine et le fait de pouvoir jouer m'aide beaucoup sur ce plan. En tout cas je me sens bien.
- Votre retour a été marqué par une défaite face à Lille et un nul face à Toulouse, cela vous inspire quoi sur le plan personnel ?
- Contre Lille j'ai été très affecté par le résultat. Quand je suis rentré on gagnait 1 à 0 et à la fin on en a pris 2. J'ai assez mal vécu cela le soir et le lendemain. Mais dès le lundi je me suis remis au travail. Ça été dur psychologiquement mais cela fait partie du passé. Contre Toulouse j'ai eu du mal au niveau des sensations en première mi-temps mais après c'était bien mieux
- Un match au vélodrome le 4 Mai ça représente quoi pour vous ?
- Nul n'ignore ce qui s'est passé en Corse il y a 21 ans. Jouer un 4 Mai à Marseille, c'est vrai, c'est délicat. Je ne pense que le fait de gagner va changer quelque chose au niveau du Collectif des victimes. Je pense que le Collectif attend autre chose. Des actes forts notamment. Mais il est vrai que si l'on pouvait faire un résultat ce serait bien pour les personnes qui ont été touchées par le drame de Furiani.
- On pensait le maintien pratiquement acquis mais à quatre matches du baisser de rideau rien n'est encore définitivement arrêté : il va falloir encore cravacher pour atteindre l'objectif poursuivi ?
- On sait que ça va être compliqué jusqu'au bout, mais on sait, aussi; que l'on a la chance de détenir notre destin entre nos mains. On doit en prendre conscience et faire en sorte de la jouer à fond pour nous maintenir.
- Vous êtes prêts ?
Le coach nous répète depuis le début de la saison que le maintien se jouera jusqu'à la dernière journée. On est donc formaté pour lutter jusqu'à la fin du championnat.
- Le Sporting semble un peu émoussé : Est-il gagné par la lassitude ?
- Non. Contre Lille nous sommes tombés contre une grosse équipe. Toulouse était du même tonneau mais si nous n'avons manqué d'engagement en première mi-temps on a rectifié le tir après.
- C'est vrai, cela m'a beaucoup manqué. Le fait de retrouver le groupe au quotidien, de pouvoir vivre avec lui et, maintenant, de pouvoir faire les déplacements me fait énormément de bien.
- Même s'il s'agit d'aller à Marseille ?
- Il est bien évident qu'il ne s'agira pas d'un match facile. L'OM est sur une bonne dynamique. La notre est un peu moins bonne. Mais on y va pour faire quelque chose. On y va pour essayer d'obtenir notre maintien.
- Où en êtes-vous sur le plan physique ?
- Je ne suis pas encore à 100% sur le plan du rythme, cela viendra en enchaînant les matches et en travaillant au quotidien. Mais ça va beaucoup mieux chaque semaine et le fait de pouvoir jouer m'aide beaucoup sur ce plan. En tout cas je me sens bien.
- Votre retour a été marqué par une défaite face à Lille et un nul face à Toulouse, cela vous inspire quoi sur le plan personnel ?
- Contre Lille j'ai été très affecté par le résultat. Quand je suis rentré on gagnait 1 à 0 et à la fin on en a pris 2. J'ai assez mal vécu cela le soir et le lendemain. Mais dès le lundi je me suis remis au travail. Ça été dur psychologiquement mais cela fait partie du passé. Contre Toulouse j'ai eu du mal au niveau des sensations en première mi-temps mais après c'était bien mieux
- Un match au vélodrome le 4 Mai ça représente quoi pour vous ?
- Nul n'ignore ce qui s'est passé en Corse il y a 21 ans. Jouer un 4 Mai à Marseille, c'est vrai, c'est délicat. Je ne pense que le fait de gagner va changer quelque chose au niveau du Collectif des victimes. Je pense que le Collectif attend autre chose. Des actes forts notamment. Mais il est vrai que si l'on pouvait faire un résultat ce serait bien pour les personnes qui ont été touchées par le drame de Furiani.
- On pensait le maintien pratiquement acquis mais à quatre matches du baisser de rideau rien n'est encore définitivement arrêté : il va falloir encore cravacher pour atteindre l'objectif poursuivi ?
- On sait que ça va être compliqué jusqu'au bout, mais on sait, aussi; que l'on a la chance de détenir notre destin entre nos mains. On doit en prendre conscience et faire en sorte de la jouer à fond pour nous maintenir.
- Vous êtes prêts ?
Le coach nous répète depuis le début de la saison que le maintien se jouera jusqu'à la dernière journée. On est donc formaté pour lutter jusqu'à la fin du championnat.
- Le Sporting semble un peu émoussé : Est-il gagné par la lassitude ?
- Non. Contre Lille nous sommes tombés contre une grosse équipe. Toulouse était du même tonneau mais si nous n'avons manqué d'engagement en première mi-temps on a rectifié le tir après.
Hantz :" Nous avons rendez-vous avec notre histoire"
"On a rendez-vous avec notre histoire".
Après un hommage appuyé à l'action de Bastia 1905 pour le soutien manifesté en milieu de semaine, Frédéric Hantz s'est replongé dans l'histoire récente du Sporting et de l'OM pour "présenter" ce match..
Et de rappeler le 4 Mai 2010 quand en perdant à domicile contre Vannes 2 à 1, le SCB était précipité en National. Rappelé aussi le 5 Mai 2010 la victoire de l'OM face à Rennes et le titre de champion de France pour les Marseillais.
"On peut déborder sur la symbolique de cette date mais 3 ans après jour pour jour, un club qui était condamné à vivre des périodes extraordinairement difficiles, a la chance de pouvoir jouer un maintien contre cet adversaire là qui était champion il y a 3 ans. Sur le plan sportif c'est un clin d'œil de l'histoire assez extraordinaire qui pour moi constitué une symolique forte."
Après il y aura aussi la symbolique du 5 Mai. Je pense que le fait que Marseille ait été champion un 5 Mai a reveillé certaines consciences et depuis ce jour-là il y a des choses qui se sont mises en place."
C'est pour toutes ces raisons là que je dis que nous avons rendez-vous avec notre histoire".
La suite en vidéo…
Le groupe du Sporting
Landreau, Bonnefoi, Inkoon, Angoula, Cioni, Choplin, Marchal, Harek, Palmieri, Sable, Faty, Cahuzac, Rothen, Ilan, Maoulida, Beauvue, Modeste, Thauvin.
Après un hommage appuyé à l'action de Bastia 1905 pour le soutien manifesté en milieu de semaine, Frédéric Hantz s'est replongé dans l'histoire récente du Sporting et de l'OM pour "présenter" ce match..
Et de rappeler le 4 Mai 2010 quand en perdant à domicile contre Vannes 2 à 1, le SCB était précipité en National. Rappelé aussi le 5 Mai 2010 la victoire de l'OM face à Rennes et le titre de champion de France pour les Marseillais.
"On peut déborder sur la symbolique de cette date mais 3 ans après jour pour jour, un club qui était condamné à vivre des périodes extraordinairement difficiles, a la chance de pouvoir jouer un maintien contre cet adversaire là qui était champion il y a 3 ans. Sur le plan sportif c'est un clin d'œil de l'histoire assez extraordinaire qui pour moi constitué une symolique forte."
Après il y aura aussi la symbolique du 5 Mai. Je pense que le fait que Marseille ait été champion un 5 Mai a reveillé certaines consciences et depuis ce jour-là il y a des choses qui se sont mises en place."
C'est pour toutes ces raisons là que je dis que nous avons rendez-vous avec notre histoire".
La suite en vidéo…
Le groupe du Sporting
Landreau, Bonnefoi, Inkoon, Angoula, Cioni, Choplin, Marchal, Harek, Palmieri, Sable, Faty, Cahuzac, Rothen, Ilan, Maoulida, Beauvue, Modeste, Thauvin.
"Furiani, 20 ans après" : Un 3e chèque pour les hôpitaux de Marseille et de Corse,
A l'occasion de la rencontre OM - Bastia, samedi 4 mai à 17 heures, les coauteurs du livre à but caritatif "FURIANI 20 ANS" remettront un chèque aux hôpitaux de Marseille et de Corse, au stade Vélodrome.
Il s'agit de la troisième opération de ce genre, après celles du 12 décembre 2012 à Bastia et du 21 décembre 2012 à Marseille, où un don total de 40 000 € avait été effectué. La remise de ce 3e chèque se déroulera quelques minutes avant le coup d'envoi.
Rappelons que cet ouvrage, qui donne la parole aux différents acteurs de cette triste soirée du 5 mai 1992 (familles de victimes, reporters, joueurs, dirigeants, arbitre...), a été réalisé bénévolement par une quinzaine de membres de la section Provence de l'Union des Journalistes de Sport en France.
L'intégralité des bénéfices de la vente de ce livre (15 €) est reversée aux centres hospitaliers de Bastia, Ajaccio, La Timone, l'Hôpital Nord, les Hôpitaux Sud, la Conception et Lavéran, pour l'achat de lits médicalisés.
Le lendemain, le dimanche 5 mai, cela fera très exactement vingt et un ans qu'a eu lieu la plus grande catastrophe de l'histoire du sport français (18 morts et 2357 blessés, au cours de la demi-finale de Coupe de France entre Bastia et l'OM).
Par ailleurs, à 15h45 est programmée en salle de presse du stade Vélodrome, une rencontre entre le Collectif des familles de victimes, emmené par Didier Grassi, Lauda et Josepha Guidicelli, et les médias.
Il s'agit de la troisième opération de ce genre, après celles du 12 décembre 2012 à Bastia et du 21 décembre 2012 à Marseille, où un don total de 40 000 € avait été effectué. La remise de ce 3e chèque se déroulera quelques minutes avant le coup d'envoi.
Rappelons que cet ouvrage, qui donne la parole aux différents acteurs de cette triste soirée du 5 mai 1992 (familles de victimes, reporters, joueurs, dirigeants, arbitre...), a été réalisé bénévolement par une quinzaine de membres de la section Provence de l'Union des Journalistes de Sport en France.
L'intégralité des bénéfices de la vente de ce livre (15 €) est reversée aux centres hospitaliers de Bastia, Ajaccio, La Timone, l'Hôpital Nord, les Hôpitaux Sud, la Conception et Lavéran, pour l'achat de lits médicalisés.
Le lendemain, le dimanche 5 mai, cela fera très exactement vingt et un ans qu'a eu lieu la plus grande catastrophe de l'histoire du sport français (18 morts et 2357 blessés, au cours de la demi-finale de Coupe de France entre Bastia et l'OM).
Par ailleurs, à 15h45 est programmée en salle de presse du stade Vélodrome, une rencontre entre le Collectif des familles de victimes, emmené par Didier Grassi, Lauda et Josepha Guidicelli, et les médias.
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