(Photos Marcu-Antone Costa)
Face au leader de ligue A, c’est un GFCA fortement démuni qui doit relever un nouveau challenge. Mineiro, Mijalovic et Sirrila sont blessés et Simovski préservé pour mardi en CEV. Mais « u macu rossu è turchinu a sa petite idée derrière la tête pour faire chuter une équipe qui enregistre onze victoires en douze matchs. Du très lourd pour le Gaz. Pour ce premier rendez-vous de l’année, les dirigeants ajacciens ont fait fort. Plus de deux cents galettes des rois sont offertes au public en guise de préambule, histoire de remercier le septième homme « rouge et bleu » omniprésent depuis trois ans. Et ce GFCA-là, de surcroît privé de son épine dorsale en aura, plus que jamais besoin. Après une minute d’applaudissements à la mémoire de Jean-Charles Bassoul, figure emblématique du club, le match débute.
On rentre dans le vif du sujet avec un GFCA qui démarre bien. Les échanges sont assez courts mais après un début moyen, le leader se place. Fidèle à son habitude, le Gaz s’emploie notamment grâce à un bon Takaniko. Les « rouge et bleu » restent dans la roue de Chaumont au premier temps mort (6-8). Rapidement, la supériorité des visiteurs, au jeu plus fluide, est évidente. L’influence de Gonzalez, meilleur passeur du championnat, se fait sentir (9-13). Le Gaz a le mérite de s’accrocher, il semble, toutefois bien démuni sur le plan offensif. De sorte qu’il est plus enclin à subir et défendre avec ses armes face à l’armada adverse, solide dans tous les compartiments du jeu. Et quand la réussite s’en mêle, Chaumont file tout droit vers le gain du premier set (11-18). Quelques erreurs au service ou au filet permettent au Gaz de s’accrocher. Chaumont vire largement en tête au money time (14-20). Une avance confortée par deux attaques de Boyer (16-23). Le Gaz dans tout ça ? Il fait avec les moyens du bord. Deux contres de Takaniko, Petrov, deux attaques de Castard et un missile de Petréas voient le Gaz revenir à toute allure (21-23). Mais un contre de Patak suivi d’un ace de Boyer offrent le premier set à Chaumont (21-25).
On rentre dans le vif du sujet avec un GFCA qui démarre bien. Les échanges sont assez courts mais après un début moyen, le leader se place. Fidèle à son habitude, le Gaz s’emploie notamment grâce à un bon Takaniko. Les « rouge et bleu » restent dans la roue de Chaumont au premier temps mort (6-8). Rapidement, la supériorité des visiteurs, au jeu plus fluide, est évidente. L’influence de Gonzalez, meilleur passeur du championnat, se fait sentir (9-13). Le Gaz a le mérite de s’accrocher, il semble, toutefois bien démuni sur le plan offensif. De sorte qu’il est plus enclin à subir et défendre avec ses armes face à l’armada adverse, solide dans tous les compartiments du jeu. Et quand la réussite s’en mêle, Chaumont file tout droit vers le gain du premier set (11-18). Quelques erreurs au service ou au filet permettent au Gaz de s’accrocher. Chaumont vire largement en tête au money time (14-20). Une avance confortée par deux attaques de Boyer (16-23). Le Gaz dans tout ça ? Il fait avec les moyens du bord. Deux contres de Takaniko, Petrov, deux attaques de Castard et un missile de Petréas voient le Gaz revenir à toute allure (21-23). Mais un contre de Patak suivi d’un ace de Boyer offrent le premier set à Chaumont (21-25).
L’entame de la seconde manche ressemble à la première. Le Gaz s’accroche grâce à une bonne réception (4-5, 5-6). Aguenier et Gonzalez redonnent deux longueurs d’avance au leader au premier temps mort (6-8). Mais les Ajacciens retrouvent de la ferveur au service, de la solidité au block et prennent l’avantage (9-8). Le jeu varié et souvent imprévisible des Chaumontais leur permet de reprendre les devants (10-12). Pourtant, le Gaz affiche de bien meilleures intentions témoin cette superbe attaque de Lacassie et un contre de Pétréas (12-12). On se dit, alors, que les « rouge et bleu » peuvent revenir dans le match. Encore faut-il réciter un volley parfait face à un leader peu enclin à laisser des miettes. Le score est bien plus étriqué (13-14, 14-15). Les Ajacciens font des miracles en réception. Cette fois, c’est une décision arbitrale litigieuse qui redonne un +2 à Chaumont (14-16). Le temps mort qui s’en suit calme les esprits du côté « rouge et bleu ». L’écart se creuse à l’amorce du money time (16-19). Mais le Gaz va nous sortir une fin de set exceptionnelle. Encore une fois, grâce à Lacassie et Takaniko, il s’accroche et fait même vaciller la forteresse adverse (19-20). Dailey, puis Petrov, enflamment le Palatinu (21-20, 22-21). Une attaque dehors de Boyer donne un +2 à un GFCA euphorique (23-21). Le contre de Dailey offre deux balles d’égalisation à ses couleurs (24-22). Patak, d’une attaque gagnante, sauve la première. Dans une ambiance de folie, Petreas remet les pendules à l’heure (25-23).
Le GFCA n’a rien perdu de son ardeur. Un sentiment confirmé par une entame de troisième set tonitruante (4-0). De sorte que Silvano Prandi est contraint, d’entrée, de griller un temps mort pour casser le rythme insufflé par les « rouge et bleu ». Castard se charge de montrer que le GFCA veut rester maître sur ses terres (6-1). Le leader fait le dos rond et tente de laisser passer l’orage mais les déferlantes « rouge et bleu » sont toujours là. Témoin, un bien beau 8-3 au premier temps mort. Un écart que le Gaz parvient à maintenir (11-6, 12-7, 13-8, 14-9). Dans les travées du Palatinu, on prend à rêver d’un authentique exploit. D’autant, que dans la foulée, Jef Exiga sort tout en réception et Dailey enfonce le clou (16-9). Un +7 au second temps mort technique où l’on entrevoit un réel espoir. Le GFCA est sur un nuage après deux attaques de Lacassie et Castard (19-11). On voit mal le leader, impuissant, refaire un tel retard. Au money-time, le Gaz enregistre un +9 (20-11, 21-12). Chaumont soigne son service et ses contres pour tenter de recoller (21-15). Peine perdue ! Le Gaz enfonce le clou par Lacassie, Takaniko et Dailey (24-15). Castard fini le boulot superbement (25-15).
Le GFCA n’a rien perdu de son ardeur. Un sentiment confirmé par une entame de troisième set tonitruante (4-0). De sorte que Silvano Prandi est contraint, d’entrée, de griller un temps mort pour casser le rythme insufflé par les « rouge et bleu ». Castard se charge de montrer que le GFCA veut rester maître sur ses terres (6-1). Le leader fait le dos rond et tente de laisser passer l’orage mais les déferlantes « rouge et bleu » sont toujours là. Témoin, un bien beau 8-3 au premier temps mort. Un écart que le Gaz parvient à maintenir (11-6, 12-7, 13-8, 14-9). Dans les travées du Palatinu, on prend à rêver d’un authentique exploit. D’autant, que dans la foulée, Jef Exiga sort tout en réception et Dailey enfonce le clou (16-9). Un +7 au second temps mort technique où l’on entrevoit un réel espoir. Le GFCA est sur un nuage après deux attaques de Lacassie et Castard (19-11). On voit mal le leader, impuissant, refaire un tel retard. Au money-time, le Gaz enregistre un +9 (20-11, 21-12). Chaumont soigne son service et ses contres pour tenter de recoller (21-15). Peine perdue ! Le Gaz enfonce le clou par Lacassie, Takaniko et Dailey (24-15). Castard fini le boulot superbement (25-15).
Ce match peut entrer dans l’histoire si le Gaz enlève la décision. D’où l’intérêt de faire définitivement plier le leader dans une quatrième manche à suspense ! Toujours aussi solide, le Gaz ne lâche rien (4-4). Un contre gagnant de Gonzalez redonne un +2 au leader (4-6). Un avantage que les Chaumontais, surpris par la furia du Gazelec, ont du mal à maintenir (7-7). L’avantage est pour Chaumont au premier temps mort (7-8). Chaumont se remet en place et plante ses banderilles. Aguenier et Gonzalez donnent un avantage un peu plus conséquent au leader (8-11). Les attaques adverses font mouche et les « rouge et bleu » sont, cette fois, à la peine (9-12). Le GFCA parvient, toutefois, à rester dans la roue (12-13, 13-14, 14-15). Chaumont vire avec un +2 dans son escarcelle au second temps mort (14-16). Un avantage vite conforté (14-18). On s’achemine vers le tie break. D’autant que le leader enfonce le clou (15-20, 16-21, 17-22, 18-23). Lacassie et Takaniko entretiennent l’espoir (20-23). Mais une faute de Dailey offre quatre balles de set à Chaumont. Aguenier conclut sur la première (20-25).
Il faut donc une cinquième manche pour départager les deux équipes. A ce jeu, la moindre erreur sera fatale. Le service dehors de Patak est-il un signe ? Deux volées, angle fermé, de Lacassie montrent la voie (3-1). Le leader s’arrache et revient (4-4). Avant de prendre l’avantage sur un service manqué de Castard (4-5). Gonzalez a beau contester un point ajaccien, le Gaz reprend les devants et conforte même son avance (7-5). Encore une fois, le leader recolle et passe devant (7-8). Castard sonne la révolte. Poussé par son public, le GFCA rend coup pour coup (9-9). Après avoir sauvé son camp, Lacassie place une attaque vicieuse (10-9). Castard lui emboite le pas (11-9). Lacassie, intenable, contre à merveille (12-9). Le GFCA file vers un succès héroïque (13-9). Un contre gagnant de Lacassie donne 5 balles de match. La première est sauvée.
Takaniko enflamme le Palatinu et termine magistralement le travail (15-10).
Il faut donc une cinquième manche pour départager les deux équipes. A ce jeu, la moindre erreur sera fatale. Le service dehors de Patak est-il un signe ? Deux volées, angle fermé, de Lacassie montrent la voie (3-1). Le leader s’arrache et revient (4-4). Avant de prendre l’avantage sur un service manqué de Castard (4-5). Gonzalez a beau contester un point ajaccien, le Gaz reprend les devants et conforte même son avance (7-5). Encore une fois, le leader recolle et passe devant (7-8). Castard sonne la révolte. Poussé par son public, le GFCA rend coup pour coup (9-9). Après avoir sauvé son camp, Lacassie place une attaque vicieuse (10-9). Castard lui emboite le pas (11-9). Lacassie, intenable, contre à merveille (12-9). Le GFCA file vers un succès héroïque (13-9). Un contre gagnant de Lacassie donne 5 balles de match. La première est sauvée.
Takaniko enflamme le Palatinu et termine magistralement le travail (15-10).