Ce véhicule, inauguré dans le cadre de l’amélioration de la couverture sanitaire pour une expérimentation de quelques mois, n’est plus en service depuis fin septembre. Répondant à l’exigence d’une couverture médicale efficiente dans une micro-région particulièrement mal desservie, ce véhicule est vital pour les habitants du Cap Corse, et il est dans ces conditions indispensable qu’il soit maintenu et positionné au centre de secours de Luri de façon permanente. Cette exigence s’inscrit d’ailleurs dans le cadre d’engagements pris au niveau national, engagements selon lesquels aucun citoyen ne doit se situer à plus de trente minutes de soins d’urgence.
"Le conseil communautaire prend bonne note de l’intervention dans la presse de Monsieur Armanet, Président du Service d’Incendie et de Secours, qui annonce d’une part l’engagement d’une discussion avec notamment l’Agence Régionale de Santé et le Comité de Massif afin de pérenniser ce dispositif au-delà du Cap Corse sur l’ensemble des zones blanches, parmi lesquelles Cervione et la micro-région du Niolu, et d’autre part, le retour de ce véhicule sur le territoire du Cap Corse en 2020. Toutefois, rien ne semble confirmer la présence de ce véhicule sur le territoire du Cap Corse entre octobre 2019 et la mise en œuvre du dispositif annoncée pour 2020, ce qui entraînerait un vide médical particulièrement
Pour la CGT "le secours est un droit, pas un luxe !"
Depuis, la gouvernance du SIS 2B répète à qui veut bien le croire qu’il a toujours été envisagé de tester ce VLSM sur une période de 3 mois seulement. Pourtant, le Corse-Matin (dans son édition du 28 juillet dernier) ainsi qu’un tweet posté sur le compte du SIS ont fait référence à une période d’expérimentation beaucoup plus longue (de 7 à 8 mois) !
Loin de vouloir polémiquer, la CGT s’inquiète des conséquences de l’arrêt brutal et prématuré de ce dispositif auprès de la population du Cap Corse. D’autant que d’importants travaux routiers vont être entrepris cet hiver, isolant encore un peu plus certaines populations de cette microrégion rurale.
Afin de conserver un service public de qualité pour l’ensemble de la population de notre département, la CGT exige que l’ARS apporte sa contribution financière à ce dispositif médical. Quoi qu’il en soit, le SIS doit impérativement relancer le VLSM à Luri sans délai.
La CGT est d’autant plus inquiète que le SIS envisage de faire fonctionner les centres de secours du rural (dont celui de Luri !) sans sapeurs-pompiers professionnels établissant ainsi une distinction entre l’urbain et le rural.
En tout état de cause, la CGT apporte son soutien aux populations et aux élus du Cap Corse qui exigent légitimement le rétablissement d’un service d’aide à la personne de qualité.
Non au désert médical dans le rural "