Le cortège est parti à 18 heures d’un lieu symbolique : le Palais de Justice. Car pour les victimes aujourd’hui justice n’est pas rendue. Dans le cortège de nombreuses victimes mais aussi des parents, des élus de tous bords, des membres de la Ligue des Droits de l’Homme ou du Secours Populaire…
Avec l’émergence récente du hashtag #Iwas, les victimes montent au créneau, les actions de celles-ci prennent plus de poids. Le mouvement est né au début du mois de juin aux Etats-Unis et a vite traversé l’Atlantique pour se répandre sur les réseaux sociaux en France.
#IWas (« J’avais » ou « J’étais »), suivi de l’âge au moment des faits, permet aux victimes de violences sexuelles de partager ce qu’elles ont vécu. A travers ce hashtag, des victimes de violences sexuelles témoignent d’une agression, d’un attouchement, d’un viol, et racontent leur expérience, pour briser le silence. La parole se libère. Y compris en Corse, loin d’être à l’abri des faits, où l’omerta, les tabous sont bien ancrés.
Les victimes sont souvent jeunes, très jeunes. Aujourd’hui elles n’ont plus peur et souhaitent que leurs plaintes aboutissent enfin. « Bravo » applaudit Mado, une alerte quinquagénaire, au passage du cortège sur le boulevard Paoli. «Aujourd’hui les jeunes ont plus de courage que nous. Il faut que cessent ces abus ».
Du coté des organisateurs on est satisfait. «De voir tant de monde nous fait énormément de bien » déclare Lina Marini. « J’ai vu des filles pleurer d’émotion. Aujourd’hui on va rester sur cette dynamique. Les victimes ne sont plus seules, on va les accompagner. On veut que nos plaintes aboutissent, qu’elles ne soient plus classées sans suite, qu’elles soient prises avec sérieux, sans questions mal placées. Le viol ne doit pas se banaliser ».
Avec l’émergence récente du hashtag #Iwas, les victimes montent au créneau, les actions de celles-ci prennent plus de poids. Le mouvement est né au début du mois de juin aux Etats-Unis et a vite traversé l’Atlantique pour se répandre sur les réseaux sociaux en France.
#IWas (« J’avais » ou « J’étais »), suivi de l’âge au moment des faits, permet aux victimes de violences sexuelles de partager ce qu’elles ont vécu. A travers ce hashtag, des victimes de violences sexuelles témoignent d’une agression, d’un attouchement, d’un viol, et racontent leur expérience, pour briser le silence. La parole se libère. Y compris en Corse, loin d’être à l’abri des faits, où l’omerta, les tabous sont bien ancrés.
Les victimes sont souvent jeunes, très jeunes. Aujourd’hui elles n’ont plus peur et souhaitent que leurs plaintes aboutissent enfin. « Bravo » applaudit Mado, une alerte quinquagénaire, au passage du cortège sur le boulevard Paoli. «Aujourd’hui les jeunes ont plus de courage que nous. Il faut que cessent ces abus ».
Du coté des organisateurs on est satisfait. «De voir tant de monde nous fait énormément de bien » déclare Lina Marini. « J’ai vu des filles pleurer d’émotion. Aujourd’hui on va rester sur cette dynamique. Les victimes ne sont plus seules, on va les accompagner. On veut que nos plaintes aboutissent, qu’elles ne soient plus classées sans suite, qu’elles soient prises avec sérieux, sans questions mal placées. Le viol ne doit pas se banaliser ».
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