Il n'aura pas fallu longtemps pour que pleuvent les messages de soutien à RCC, Radio Calvi Citadelle, qui après quatre décennies d'existence pourrait cesser son activité si le Conseil supérieur de l'audiovisuel ne renouvelle pas l'autorisation qui permet à la radio de diffuser sur la fréquence FM 91.7 . "Nous avons reçu des très nombreux messages de soutien" confie Antò Letulzeau, animateur et technicien depuis les débuts de RCC. "Ça fait du bien de se sentir soutenus".
Lettres, mails, appels, signatures sur la pétition mise en ligne, les témoignages affluent à Calvi pour sauver RCC. Parmi ces signatures, celles d'Eric Fraticelli "Pidò", Thomas Dutronc, Véronique Genest, Claude Ferrandi, Jean-Philippe Ricci, tout le personnel de l'hôpital de Calvi Balagne et bien d'autres. "Nous avons également des signatures qui nous viennent d'Afrique, des USA. Nous recevons encore énormément de soutien", précise Antò.
Radio Calvi Citadelle, 40 ans d'expérience et d'existence
Le 24 décembre 2021, la présidente de l’association Radio Calvi Citadelle a été destinataire d’un courrier recommandé du CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) qui signifiait l’irrecevabilité du renouvellement de fréquence à Calvi à cause du dossier de candidature envoyé après la date limite d'envoi. l'association RCC, dés réception du non renouvellement de la fréquence, a donc rapidement fait le choix d'adresser un recours gracieux auprès du CSA et devra attendre le 24 février, date butoire, pour avoir une réponse de ARCOM. Mais après plusieurs tentatives de communication auprès de ces mêmes autorités, leurs efforts restent sans réponse. "Malgré nos courriers nous n'avons jamais eu de réponse de leur part " se désole l'animateur.
Courriers accompagnés également par ceux du Syndicat des Radios Associatives, mais aussi du sénateur et des députés, du maire de Calvi ainsi que celui du président de l'exécutif, "nous avons quand même des appuis de pouvoir".
Mais dans l'attente d'une réponse qu'ils espèrent positive, l'association RCC, Antò et Naguy les deux salariés de RCC mais également tous les auditeurs, collègues et amis ne peuvent que croiser les doigts. "Si la réponse n'est pas positive, nous essaierons de trouver une solution. RCC ne s'arrêtera pas. Nous pourrons toujours diffuser sur le Web, comme nous le faisons déjà avec nos podcasts, mais cela n'aura pas le même impact, ni la même portée que lorsque nous diffusons sur la bande FM. Il y a aussi la solution de demande de la fréquence temporaire mais celle ci ne peut être immédiatement renouvelée au-delà de sa durée maximale de neuf mois, là aussi nous perdrions beaucoup trop, notamment les subventions d'Etat dont dépendent en grande partie les 2 emplois. Nous aurions également beaucoup moins de publicité. Un gros manque à gagner pour RCC" précise-t-il.
Une vague de soutien
Sur la page Facebook de RCC, Antò Letulzeau a choisi d'afficher en couverture de profil "Qui combat n'est pas mort", phrase de Charles Orlanducci, célèbre joueur du SECB. "Quelques mots qui résument parfaitement notre situation. Car nous nous battrons jusqu'au bout. On ne lâchera pas. On ne peut pas lâcher" continue Antò Letulzeau. "Au final on ne sait pas si tous ces éléments serviront à faire pencher la balance de notre côté, mais nous nous sentons réellement épaulés. Cela nous permet d’avoir des éléments sur lesquels nous baser et nous appuyer s'il y avait un engagement plus intense au niveau juridique. Même si j'espère de tout cœur que nous n'en arriverons pas là".
Lettres, mails, appels, signatures sur la pétition mise en ligne, les témoignages affluent à Calvi pour sauver RCC. Parmi ces signatures, celles d'Eric Fraticelli "Pidò", Thomas Dutronc, Véronique Genest, Claude Ferrandi, Jean-Philippe Ricci, tout le personnel de l'hôpital de Calvi Balagne et bien d'autres. "Nous avons également des signatures qui nous viennent d'Afrique, des USA. Nous recevons encore énormément de soutien", précise Antò.
Radio Calvi Citadelle, 40 ans d'expérience et d'existence
Le 24 décembre 2021, la présidente de l’association Radio Calvi Citadelle a été destinataire d’un courrier recommandé du CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) qui signifiait l’irrecevabilité du renouvellement de fréquence à Calvi à cause du dossier de candidature envoyé après la date limite d'envoi. l'association RCC, dés réception du non renouvellement de la fréquence, a donc rapidement fait le choix d'adresser un recours gracieux auprès du CSA et devra attendre le 24 février, date butoire, pour avoir une réponse de ARCOM. Mais après plusieurs tentatives de communication auprès de ces mêmes autorités, leurs efforts restent sans réponse. "Malgré nos courriers nous n'avons jamais eu de réponse de leur part " se désole l'animateur.
Courriers accompagnés également par ceux du Syndicat des Radios Associatives, mais aussi du sénateur et des députés, du maire de Calvi ainsi que celui du président de l'exécutif, "nous avons quand même des appuis de pouvoir".
Mais dans l'attente d'une réponse qu'ils espèrent positive, l'association RCC, Antò et Naguy les deux salariés de RCC mais également tous les auditeurs, collègues et amis ne peuvent que croiser les doigts. "Si la réponse n'est pas positive, nous essaierons de trouver une solution. RCC ne s'arrêtera pas. Nous pourrons toujours diffuser sur le Web, comme nous le faisons déjà avec nos podcasts, mais cela n'aura pas le même impact, ni la même portée que lorsque nous diffusons sur la bande FM. Il y a aussi la solution de demande de la fréquence temporaire mais celle ci ne peut être immédiatement renouvelée au-delà de sa durée maximale de neuf mois, là aussi nous perdrions beaucoup trop, notamment les subventions d'Etat dont dépendent en grande partie les 2 emplois. Nous aurions également beaucoup moins de publicité. Un gros manque à gagner pour RCC" précise-t-il.
Une vague de soutien
Sur la page Facebook de RCC, Antò Letulzeau a choisi d'afficher en couverture de profil "Qui combat n'est pas mort", phrase de Charles Orlanducci, célèbre joueur du SECB. "Quelques mots qui résument parfaitement notre situation. Car nous nous battrons jusqu'au bout. On ne lâchera pas. On ne peut pas lâcher" continue Antò Letulzeau. "Au final on ne sait pas si tous ces éléments serviront à faire pencher la balance de notre côté, mais nous nous sentons réellement épaulés. Cela nous permet d’avoir des éléments sur lesquels nous baser et nous appuyer s'il y avait un engagement plus intense au niveau juridique. Même si j'espère de tout cœur que nous n'en arriverons pas là".
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