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Tensions à la Conférence sociale de Bastia entre la CGT et le président de l'Assemblée de Corse


VL le Vendredi 15 Mars 2019 à 19:10

Lors de la conférence sociale qui s'est tenue à la Collectivité de Corse de Bastia ce vendredi 15 mars, pour débattre des problématiques spécifiques à l'ile, mais aussi des questions plus générales de pouvoir d'achat, il y a eu des moment de vives tensions entre le président de l'Assemblée de Corse et le secrétaire général de la CGT de la Haute-Corse qui sous le titre "quand Talamoni pète les plombs" dans un communiqué s'exprime de la sorte :



Tensions à la Conférence sociale de Bastia entre la CGT et le président de l'Assemblée de Corse
"Le  Président de l'assemblée de Corse s'en est pris violemment aujourd'hui au secrétaire général de la CGT Haute Corse l'accusant d'être le représentant du Ministère des Finances en Corse chargé de vouloir  supprimer toutes les dispositions fiscales accordées pour notre île. 
On dépasse la limite du ridicule. Cette véhémence gratuite  en pleine réunion de la conférence sociale sur les prix du carburant  traduit surtout un état de panique du président de l'Assemblée . En effet et c'est ce qu'a expliqué calmement et chiffres à l'appui la CGT au cours de cette réunion,  comment exiger de l'Etat  une annulation de la tva sur les carburants alors que nous bénéficions déjà d'un taux très inférieur et que les prix élevés s'expliquent surtout par les marges et les dividendes  excessives des pétroliers comme VITO Corse.  Réglons d'abord cette question   avant de nous ridiculiser en exigeant peut être sans fondement une nouvelle dérogation.
M Talamoni est un farouche partisan de l'indépendance fiscale de la Corse; à condition bien sur d'exonérer d'impôt le patronat insulaire et de demander aux "français " de payer toujours plus d'impôts pour la Corse. 
Talamoni croît encore  au Père Noël !
Oui au maintien et au renforcement des mesures fiscales dans le cadre nécessaire de la solidarité nationale; mais non au gaspillage d'argent public et aux effets d'aubaine pour une minorité de Corses aisés et même profiteurs. 
Le débat fiscal et sa complexité ne doivent pas servir à des responsables politiques de 1er plan pour servir une propagande politicienne qui peut se retourner contre l'intérêt des Corses les plus modestes qui souffrent véritablement de la vie chère"