Sacha Valleau est un habitué de la Corse. En tout cas il lui est fidèle. Déjà, la saison dernière il avait répondu à l'appel de Sam Lacombe, son formateur au Stade Toulousain, et il était venu porter la bonne parole à la sélection des U 16 de Corse qui préparaient les jeux des Baléares.
Cette année Valleau est revenu mais pas seul. Il est accompagné de Jérémy Aicardi, centre de France 7 et cadre de cet ensemble au sein duquel il occupe une place importante.
Samedi, les deux hommes qui se évoluent, avec France 7 sur les diverses étapes du circuit mondial - ils feront encore partie du groupe France pour les tournois de Las Vegas et Vancouver - se sont fondus tout simplement au sein du groupe de jeunes rassemblés à Lucciana pour jauger, aux côtés de Sam Lacombe et des éducateurs du comité, les prétendants au voyage à La Martinique...
Cette année Valleau est revenu mais pas seul. Il est accompagné de Jérémy Aicardi, centre de France 7 et cadre de cet ensemble au sein duquel il occupe une place importante.
Samedi, les deux hommes qui se évoluent, avec France 7 sur les diverses étapes du circuit mondial - ils feront encore partie du groupe France pour les tournois de Las Vegas et Vancouver - se sont fondus tout simplement au sein du groupe de jeunes rassemblés à Lucciana pour jauger, aux côtés de Sam Lacombe et des éducateurs du comité, les prétendants au voyage à La Martinique...
Jérémy Aicardi : "Ambassadeurs du Rugby à 7"
- Les raisons de votre présence en Corse
- Avec Sacha (Valleau) nous avons répondu à l'invitation de Sam Lacombe qui prépare la sélection des U 16 pour les Jeux des Îles. A travers nos statuts d'internationaux nous nous nous devons, comme c'est le cas ici, être un peu les ambassadeurs du Rugby à 7. Nous avons envie qu'il se développe. Nous sommes la première génération. Nous nous devons d'aller vers les jeunes. Parce que peut-être qu'un jour ceux-là nous remplaceront...
- France 7, après Sydney ?
- Nous avons terminé dixièmes. Nous avons eu du mal à enchaîner la deuxième journée. Après c'est dans les têtes que ça se passe. Si vous n'êtes pas qualifiés en quarts de Cup le jour suivant on joue face à des équipes qui sont un peu comme nous (Russie, Papaousie, Japon). A Sydney, nous n'avions plus et nous avons eu du mal à nous remettre dans le droit chemin. Alors que lorsque l'on poursuit en quarts de finale c'est une toute autre histoire... Aujourd"hui on travaille, toujours dur, dur pour rester au meilleur niveau mondial. J'espère que le tournoi de Las Vegas sera d'un autre tonneau.
- L'objectif ?
- Aller en Cup - finale de la coupe du Monde - et terminer dans les trois premiers.
- Lorsque l'on est un joueur de Rugby à 7 ne sent-on pas un peu "oublié" par rapport à un joueur de Rugby à XV ?
- Toujours un peu, mais c'est le pays qui veut ça. Dans l'Hémisphère Sud le Rugby à 7 est la priorité de tous les nations. Je pense qu'avec l'arrivée des personnes qui viennent d'être élues à la tête de la fédération française, le statut du Rugby à 7 va évoluer avant les prochaines olympiades. Aujourd'hui il y a de nouveaux jeunes qui intègrent le groupe France. D'ici l'année prochaine des nouveaux vont, sans doute, aussi signer. Après il faut une saison pour être bon en Rugby à 7, trouver ses repères, "encaisser" la charge de travail. Tous les joueurs qui sont venus du XV ont connu des problèmes d'adaptation : changement des appuis, répétitions des sprints.
- Vous parlez beaucoup des jeunes : Quel âge avez-vous ?
- 28 ans et je suis au meilleur de ma forme en ce moment, mais il faut quand même des jeunes pour les former. Nous en aurons besoin pour les quatre prochaines années...
- Le rugby en Corse ?
- Je ne connais pas vraiment mais le dynamisme semble être là.
Mais au terme de ces deux jours passées sur l'île, qui ne lui est pas totalement inconnue, - Jérémy Aicardi a de la famille à Calvi - le centre de France 7, ne manquera sans doute pas, au contact de Sacha Valleau, de s'y intéresser d'un peu plus près.
- Avec Sacha (Valleau) nous avons répondu à l'invitation de Sam Lacombe qui prépare la sélection des U 16 pour les Jeux des Îles. A travers nos statuts d'internationaux nous nous nous devons, comme c'est le cas ici, être un peu les ambassadeurs du Rugby à 7. Nous avons envie qu'il se développe. Nous sommes la première génération. Nous nous devons d'aller vers les jeunes. Parce que peut-être qu'un jour ceux-là nous remplaceront...
- France 7, après Sydney ?
- Nous avons terminé dixièmes. Nous avons eu du mal à enchaîner la deuxième journée. Après c'est dans les têtes que ça se passe. Si vous n'êtes pas qualifiés en quarts de Cup le jour suivant on joue face à des équipes qui sont un peu comme nous (Russie, Papaousie, Japon). A Sydney, nous n'avions plus et nous avons eu du mal à nous remettre dans le droit chemin. Alors que lorsque l'on poursuit en quarts de finale c'est une toute autre histoire... Aujourd"hui on travaille, toujours dur, dur pour rester au meilleur niveau mondial. J'espère que le tournoi de Las Vegas sera d'un autre tonneau.
- L'objectif ?
- Aller en Cup - finale de la coupe du Monde - et terminer dans les trois premiers.
- Lorsque l'on est un joueur de Rugby à 7 ne sent-on pas un peu "oublié" par rapport à un joueur de Rugby à XV ?
- Toujours un peu, mais c'est le pays qui veut ça. Dans l'Hémisphère Sud le Rugby à 7 est la priorité de tous les nations. Je pense qu'avec l'arrivée des personnes qui viennent d'être élues à la tête de la fédération française, le statut du Rugby à 7 va évoluer avant les prochaines olympiades. Aujourd'hui il y a de nouveaux jeunes qui intègrent le groupe France. D'ici l'année prochaine des nouveaux vont, sans doute, aussi signer. Après il faut une saison pour être bon en Rugby à 7, trouver ses repères, "encaisser" la charge de travail. Tous les joueurs qui sont venus du XV ont connu des problèmes d'adaptation : changement des appuis, répétitions des sprints.
- Vous parlez beaucoup des jeunes : Quel âge avez-vous ?
- 28 ans et je suis au meilleur de ma forme en ce moment, mais il faut quand même des jeunes pour les former. Nous en aurons besoin pour les quatre prochaines années...
- Le rugby en Corse ?
- Je ne connais pas vraiment mais le dynamisme semble être là.
Mais au terme de ces deux jours passées sur l'île, qui ne lui est pas totalement inconnue, - Jérémy Aicardi a de la famille à Calvi - le centre de France 7, ne manquera sans doute pas, au contact de Sacha Valleau, de s'y intéresser d'un peu plus près.