Laurent Marcangeli, archives CNI
"Je respecte la liberté de vote mais si nous voulons une bonne discussion avec le gouvernement" sur l'avenir institutionnel de la Corse, "il faut peut-être que nous ne soyons pas sur une opposition frontale sur d'autres sujets", a déclaré sur France 3 ce dimanche, le député de Corse-du-Sud, invité de l'émission "Dimanche en Politique".
"Je leur demande de prendre leur responsabilité et de se dire que tout se tient aujourd'hui. On est dans une situation politique compliquée. Si demain on est dans une crise politique, si demain il y a un gouvernement qui tombe, l'avenir de la Corse, à travers la réforme qu'ils appellent de leur voeux, me semble un peu moins certain", a ajouté le député, seul élu corse de la majorité.
Il a expliqué qu'il s'agissait d'une "mise en garde amicale" à l'égard des députés Jean-Félix Acquaviva, Michel Castellani, et Paul-André Colombani. La proposition de loi du groupe Liot doit être examinée le 8 juin dans l'hémicycle de l'Assemblée.
La reprise des discussions jeudi
Les discussions sur l'avenir institutionnel de la Corse sont en panne depuis plusieurs mois. Un comité stratégique doit toutefois se tenir jeudi à Paris, sous l'égide du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, avec des élus corses.
Le président Emmanuel Macron a réaffirmé en février qu'il n'avait "pas de tabou" à ce sujet, y compris sur l'autonomie, ni de "solution prédéterminée". Il avait aussi réitéré ses deux "lignes rouges": le maintien de "la Corse dans la République" et "le refus de créer deux catégories de citoyens".
"Je leur demande de prendre leur responsabilité et de se dire que tout se tient aujourd'hui. On est dans une situation politique compliquée. Si demain on est dans une crise politique, si demain il y a un gouvernement qui tombe, l'avenir de la Corse, à travers la réforme qu'ils appellent de leur voeux, me semble un peu moins certain", a ajouté le député, seul élu corse de la majorité.
Il a expliqué qu'il s'agissait d'une "mise en garde amicale" à l'égard des députés Jean-Félix Acquaviva, Michel Castellani, et Paul-André Colombani. La proposition de loi du groupe Liot doit être examinée le 8 juin dans l'hémicycle de l'Assemblée.
🔴#Corse @LMarcangeli fait "une mise en garde amicale" aux députés corses de #Liot opposés à la #RéformeDesRetraites : "tout se tient. Si demain le gouvernement tombe l'avenir de la Corse est incertain." (cc.@FTViaStella) @cyrilgraziani @France3tv @letellier_ftv #dimpol pic.twitter.com/JXwRWUeSmv
— DimancheEnPolitique (@DimPolitique) May 21, 2023
La reprise des discussions jeudi
Les discussions sur l'avenir institutionnel de la Corse sont en panne depuis plusieurs mois. Un comité stratégique doit toutefois se tenir jeudi à Paris, sous l'égide du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, avec des élus corses.
Le président Emmanuel Macron a réaffirmé en février qu'il n'avait "pas de tabou" à ce sujet, y compris sur l'autonomie, ni de "solution prédéterminée". Il avait aussi réitéré ses deux "lignes rouges": le maintien de "la Corse dans la République" et "le refus de créer deux catégories de citoyens".