- Comme vous l’avez expliqué lors de l’audience publique, votre principal axe de travail en 2022 a été celui de la lutte contre les violences intrafamiliales. Idem pour 2023 ?
- Il faut évidemment prendre en compte que ce n’est pas un chantier qui va s’achever dans l’année qui vient, ni même l’année suivante. On est vraiment sur des trajectoires longues qui visent à obtenir un recul sur ce que nous considérons comme un véritable fléau social. Pour 2022, ce qui est à noter, c’est que nous avons toujours mis en œuvre une politiqué pénale particulièrement ferme, puisque le taux de poursuite, qui était en 2021 de 40 %, est passé à 70 % en 2022. Les alternatives aux poursuites n’existent plus aujourd’hui, et tout fait caractérisé de violence conjugale entraîne une poursuite pénale.
- Quelle projections faites-vous sur l’année prochaine à ce sujet ?
- Pour 2023, nous avons quelques perspectives très positives, notamment l’ouverture du centre régional de prise en charge des auteurs d’infractions. C’est une chose qui va permettre de travailler sur la fin du cycle qui conduit à aux violences, et de faire entendre aux auteurs qu’il faut qu’ils changent de trajectoire. Ce centre a déjà ouvert ses portes en 2022, mais il va vraiment arriver à son rythme de croisière en 2023.
- Vous menez une politique de sanction toujours plus forte ?
- Ce qu’il faut, c’est sanctionner plus certainement, mais aussi poursuivre vite, pour éviter que plusieurs mois ne séparent la garde à vue du jugement par le tribunal. D’où cette politique de déferrement très active que nous menons, puisqu’aujourd’hui, nous déférons à peu près 40 % des auteurs de violences.
- Votre second cheval de bataille, c’est la lutte contre le trafic de stupéfiants…
- On le sait, la Corse n’est plus épargnée par ce phénomène. Aussi bien sur les trafics de cannabis que de cocaïne. À ce sujet, la tendance est un peu à l’augmentation. Il y a plus de produits, pas forcément beaucoup plus, mais il faut le noter. De manière très claire, la réponse judiciaire a été très ferme en 2022 et sera très ferme en 2023.
- Avez-vous des chiffres ?
- En 2022, ce sont cinq réseaux de trafiquants qui ont été jugés en Haute-Corse, et 44 personnes qui ont été condamnées, pour un total cumulé de peines d’emprisonnement de 110 ans. Donc le trafic de stupéfiants fait l’objet d’une lutte résolue de la part de l’autorité judiciaire, et évidemment de la part des forces de police et de gendarmerie.
- Comment poursuivre dans cette voie en 2023 ?
- On travaille vraiment sur les renseignements. Mais il faut aussi qu’on se penche sur des politiques de contrôles beaucoup plus ciblées. Surtout, on doit continuer à mettre en œuvre cette espèce de synergie entre les forces de l’ordre, le ministère public que je représente, et les juges d’instruction. Il faut travailler dans le même sens et faire preuve de beaucoup de pugnacité. On sait que le trafic de stupéfiants engendre d’énormes profits financiers, donc crée des vocations. La réponse doit être permanente et résolue.
- À l’échelle nationale, où se situe la Corse sur ces deux sujets ?
- On est dans la norme. On n’est ni protégés, ni surexposés. Il n’y a pas de spécificité corse, ni sur les violences intrafamiliales, ni sur le trafic de stupéfiants.
- Il faut évidemment prendre en compte que ce n’est pas un chantier qui va s’achever dans l’année qui vient, ni même l’année suivante. On est vraiment sur des trajectoires longues qui visent à obtenir un recul sur ce que nous considérons comme un véritable fléau social. Pour 2022, ce qui est à noter, c’est que nous avons toujours mis en œuvre une politiqué pénale particulièrement ferme, puisque le taux de poursuite, qui était en 2021 de 40 %, est passé à 70 % en 2022. Les alternatives aux poursuites n’existent plus aujourd’hui, et tout fait caractérisé de violence conjugale entraîne une poursuite pénale.
- Quelle projections faites-vous sur l’année prochaine à ce sujet ?
- Pour 2023, nous avons quelques perspectives très positives, notamment l’ouverture du centre régional de prise en charge des auteurs d’infractions. C’est une chose qui va permettre de travailler sur la fin du cycle qui conduit à aux violences, et de faire entendre aux auteurs qu’il faut qu’ils changent de trajectoire. Ce centre a déjà ouvert ses portes en 2022, mais il va vraiment arriver à son rythme de croisière en 2023.
- Vous menez une politique de sanction toujours plus forte ?
- Ce qu’il faut, c’est sanctionner plus certainement, mais aussi poursuivre vite, pour éviter que plusieurs mois ne séparent la garde à vue du jugement par le tribunal. D’où cette politique de déferrement très active que nous menons, puisqu’aujourd’hui, nous déférons à peu près 40 % des auteurs de violences.
- Votre second cheval de bataille, c’est la lutte contre le trafic de stupéfiants…
- On le sait, la Corse n’est plus épargnée par ce phénomène. Aussi bien sur les trafics de cannabis que de cocaïne. À ce sujet, la tendance est un peu à l’augmentation. Il y a plus de produits, pas forcément beaucoup plus, mais il faut le noter. De manière très claire, la réponse judiciaire a été très ferme en 2022 et sera très ferme en 2023.
- Avez-vous des chiffres ?
- En 2022, ce sont cinq réseaux de trafiquants qui ont été jugés en Haute-Corse, et 44 personnes qui ont été condamnées, pour un total cumulé de peines d’emprisonnement de 110 ans. Donc le trafic de stupéfiants fait l’objet d’une lutte résolue de la part de l’autorité judiciaire, et évidemment de la part des forces de police et de gendarmerie.
- Comment poursuivre dans cette voie en 2023 ?
- On travaille vraiment sur les renseignements. Mais il faut aussi qu’on se penche sur des politiques de contrôles beaucoup plus ciblées. Surtout, on doit continuer à mettre en œuvre cette espèce de synergie entre les forces de l’ordre, le ministère public que je représente, et les juges d’instruction. Il faut travailler dans le même sens et faire preuve de beaucoup de pugnacité. On sait que le trafic de stupéfiants engendre d’énormes profits financiers, donc crée des vocations. La réponse doit être permanente et résolue.
- À l’échelle nationale, où se situe la Corse sur ces deux sujets ?
- On est dans la norme. On n’est ni protégés, ni surexposés. Il n’y a pas de spécificité corse, ni sur les violences intrafamiliales, ni sur le trafic de stupéfiants.