Renommer les vacances de Noël et de la Toussaint pour plus de laïcité ? La FSU Snuipp de Corse exprime son désaccord avec la fédération nationale. (Image Illustration Pixabay)
Proposer de changer le nom des vacances de Noël et de la Toussaint par « vacances de fin d’année » et « vacances d’automne » pour plus de laïcité. L’amendement, proposé début octobre par la FSU Snuipp (le syndicat des enseignants du primaire et de l’élémentaire) à l’occasion d’une réunion du Conseil supérieur de l’éducation, a été refusé par le gouvernement. Si les propositions de ce conseil ne sont que consultatives, la polémique, il fallait s’en douter, est bien née.
Aurélie Gagnier, la porte-parole du FSU Snuipp a indiqué à l'AFP : « C’est un amendement qui est en adéquation avec ce que nous portons, avec nos mandats, à savoir des mandats de laïcité, des mandats d’uniformisation. L’automne parle à tout le monde, la Toussaint à beaucoup moins de monde maintenant. » Selon elle, la proposition de son syndicat a recueilli 44 voix pour, 7 contre et 2 abstentions.
Et s’il est vrai que sur les calendriers académiques, les vacances de Pâques sont bien inscrites comme « vacances de printemps », renommer les vacances de Noël et de la Toussaint pour correspondre aux saisons peine à convaincre, à commencer par la section départementale de la FSU Snuipp de la Haute-Corse.
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le syndicat d’enseignants affirme haut et fort son désaccord avec les instances nationales sur ce sujet et indique que les « priorités sont ailleurs, notamment dans la défense des salaires, des conditions de travail, du retour à un vrai paritarisme, d’un statut pour les AESH, d’un retour à un départ à la retraite à 62 ans, etc. » Avant de rappeler que « la FSU de Haute-Corse, avec d’autres syndicats, a porté la possibilité de rendre férié le 8 septembre en Corse pour des raisons de particularité locales et culturelles. » Pour la FSU Snuipp de Haute-Corse : « Il est temps que les organisations syndicales nationales se recentrent sur les vrais problèmes et consultent les départements avant de prendre ce genre d’initiative. »
Une polémique à laquelle a également pris part Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur démissionnaire, sur X : « Noël et la Toussaint ne sont pas seulement des congés : ce sont des repères inscrits profondément dans l’histoire de la France et de l’Europe. Couper les enfants de traditions qui relèvent d’un patrimoine partagé, c’est les priver d’une mémoire collective. Leur suppression ne serait pas seulement une mesure technique, mais un appauvrissement culturel : elle traduirait l’idée que les enfants n’ont pas besoin d’héritage commun. »
Aurélie Gagnier, la porte-parole du FSU Snuipp a indiqué à l'AFP : « C’est un amendement qui est en adéquation avec ce que nous portons, avec nos mandats, à savoir des mandats de laïcité, des mandats d’uniformisation. L’automne parle à tout le monde, la Toussaint à beaucoup moins de monde maintenant. » Selon elle, la proposition de son syndicat a recueilli 44 voix pour, 7 contre et 2 abstentions.
Et s’il est vrai que sur les calendriers académiques, les vacances de Pâques sont bien inscrites comme « vacances de printemps », renommer les vacances de Noël et de la Toussaint pour correspondre aux saisons peine à convaincre, à commencer par la section départementale de la FSU Snuipp de la Haute-Corse.
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le syndicat d’enseignants affirme haut et fort son désaccord avec les instances nationales sur ce sujet et indique que les « priorités sont ailleurs, notamment dans la défense des salaires, des conditions de travail, du retour à un vrai paritarisme, d’un statut pour les AESH, d’un retour à un départ à la retraite à 62 ans, etc. » Avant de rappeler que « la FSU de Haute-Corse, avec d’autres syndicats, a porté la possibilité de rendre férié le 8 septembre en Corse pour des raisons de particularité locales et culturelles. » Pour la FSU Snuipp de Haute-Corse : « Il est temps que les organisations syndicales nationales se recentrent sur les vrais problèmes et consultent les départements avant de prendre ce genre d’initiative. »
Une polémique à laquelle a également pris part Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur démissionnaire, sur X : « Noël et la Toussaint ne sont pas seulement des congés : ce sont des repères inscrits profondément dans l’histoire de la France et de l’Europe. Couper les enfants de traditions qui relèvent d’un patrimoine partagé, c’est les priver d’une mémoire collective. Leur suppression ne serait pas seulement une mesure technique, mais un appauvrissement culturel : elle traduirait l’idée que les enfants n’ont pas besoin d’héritage commun. »
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