Rémi Lamerat ses 25 ans, son 1,84 m, ses 105 kg de muscles, son statut d'international : il n'a pas fallu davantage pour enflammer l'effectif de l'école de rugby de Bastia XV qui, pour la circonstance, fut à deux doigts d'oublier la bonne odeur des crêpes qui cuisaient dans le club-house du club.
Après mille et un autographes sur maillots, tee-shirts et ballons, une longue séance de photos et avant de partager, encore, un bon moment de chaude convivialité avec les jeunes pousses du rugby bastiais, celui que les meilleurs spécialistes du ballon ovale considèrent comme un titulaire à part entière au sein du XV de France s'est confié à Corse Net Infos.
- Rémi Lamerat en Corse ?
- L'an dernier j'étais venu avec Maurice Paquet qui venait d'être sacré champion de France de Fédérale 2 avec Angoulême. J'ai découvert et apprécié. Cette année je suis revenu en vacances en amoureux pour effectuer presque le même parcours. Bonifacio, Santa Giulia, Palombaggia, Bavella pour quelques randonnées en montagne et dans les torrents de la région, étaient au programme de ce séjour où la Haute-Corse figure, aussi, en bonne place. Mon seul regret réside dans le fait que je ne pourrai pas, comme je l'avais fait l'an dernier, rendre visite aux joueurs du Sporting de Bastia qui sont actuellement en vacances.
- Sam Lacombe ?
- Je l'ai revu avec un grand plaisir. Il s'agit d'un homme auquel je dois beaucoup. Heureusement que je suis tombé sur lui à mon arrivée à Toulouse. Je suis parti de chez moi à 15 ans pour aller au Stade. Ce fut une épreuve difficile à traverser. Sam, surtout lui, et d'autres nous ont vraiment aidé à passer ce cap, à nous adapter à notre nouvel environnement, à nous convaincre de continuer à faire des sacrifices pour y arriver…
- Vous êtes à un autre niveau aujourd'hui ?
- Il y a eu, c'est vrai, beaucoup de chemin parcouru depuis, mais même si j'ai la chance de préparer une coupe du Monde, les rapports humains et les valeurs sont toujours les mêmes. C'est ce qui m'anime.
- Le bilan de votre saison ?
- Un peu compliqué. Il est vrai que la saison a été éprouvante. Mais au final nous n'avons récolté que des bonnes choses : Castres a assuré son maintien en Top 14 et je vais avoir la chance de préparer le prochain mondial de rugby. Bref ce fut très dur physiquement et moralement. Après ça, il n'y a rien de mieux que de venir en Corse pour se ressourcer.
- Votre blessure, ce n'est plus qu'un mauvais souvenir ?
- Tout à fait. Ça peut arriver n'importe quand. Et forcément on y pense. Mais je me suis bien soigné. J'ai travaillé pour revenir et j'espère qu'il n'y en aura pas d'autre. En tout cas si elle arrive, que cela soit après la coupe du Monde.
- Vous partez en préparation quand ?
- Ce sera du mois de Juillet au mois d'Août. La préparation concerne 36 joueurs. A son terme seuls 31 seront retenus pour aller en Angleterre.
- Vous y serez ?
- J'espère !
Après mille et un autographes sur maillots, tee-shirts et ballons, une longue séance de photos et avant de partager, encore, un bon moment de chaude convivialité avec les jeunes pousses du rugby bastiais, celui que les meilleurs spécialistes du ballon ovale considèrent comme un titulaire à part entière au sein du XV de France s'est confié à Corse Net Infos.
- Rémi Lamerat en Corse ?
- L'an dernier j'étais venu avec Maurice Paquet qui venait d'être sacré champion de France de Fédérale 2 avec Angoulême. J'ai découvert et apprécié. Cette année je suis revenu en vacances en amoureux pour effectuer presque le même parcours. Bonifacio, Santa Giulia, Palombaggia, Bavella pour quelques randonnées en montagne et dans les torrents de la région, étaient au programme de ce séjour où la Haute-Corse figure, aussi, en bonne place. Mon seul regret réside dans le fait que je ne pourrai pas, comme je l'avais fait l'an dernier, rendre visite aux joueurs du Sporting de Bastia qui sont actuellement en vacances.
- Sam Lacombe ?
- Je l'ai revu avec un grand plaisir. Il s'agit d'un homme auquel je dois beaucoup. Heureusement que je suis tombé sur lui à mon arrivée à Toulouse. Je suis parti de chez moi à 15 ans pour aller au Stade. Ce fut une épreuve difficile à traverser. Sam, surtout lui, et d'autres nous ont vraiment aidé à passer ce cap, à nous adapter à notre nouvel environnement, à nous convaincre de continuer à faire des sacrifices pour y arriver…
- Vous êtes à un autre niveau aujourd'hui ?
- Il y a eu, c'est vrai, beaucoup de chemin parcouru depuis, mais même si j'ai la chance de préparer une coupe du Monde, les rapports humains et les valeurs sont toujours les mêmes. C'est ce qui m'anime.
- Le bilan de votre saison ?
- Un peu compliqué. Il est vrai que la saison a été éprouvante. Mais au final nous n'avons récolté que des bonnes choses : Castres a assuré son maintien en Top 14 et je vais avoir la chance de préparer le prochain mondial de rugby. Bref ce fut très dur physiquement et moralement. Après ça, il n'y a rien de mieux que de venir en Corse pour se ressourcer.
- Votre blessure, ce n'est plus qu'un mauvais souvenir ?
- Tout à fait. Ça peut arriver n'importe quand. Et forcément on y pense. Mais je me suis bien soigné. J'ai travaillé pour revenir et j'espère qu'il n'y en aura pas d'autre. En tout cas si elle arrive, que cela soit après la coupe du Monde.
- Vous partez en préparation quand ?
- Ce sera du mois de Juillet au mois d'Août. La préparation concerne 36 joueurs. A son terme seuls 31 seront retenus pour aller en Angleterre.
- Vous y serez ?
- J'espère !