« Est-ce qu'il peut y avoir un conflit commercial pour des activités de permis bateau ou d'école de plongée ? Je ne le pense pas » s’interroge Paul-Félix Benedetti, le leader de Core In Fronte, lors de sa prise de parole ce samedi matin, devant près de 300 personnes venues soutenir Laurent Torre, qui a vu deux commerces, appartenant à sa famille, être réduits en cendres au Ricantu, dans la nuit de mardi.
« Nous avons des droits, ceux notamment de protéger les nôtres, et de faire le droit », prévient Paul-Félix Benedetti
Dans un discours très politique, le ton grave, le leader du parti indépendantiste exclut la rivalité commerciale et estime que c'est plutôt l'engagement du militant qui était visé : « Est-ce que, finalement, plus que le commerçant, ce n'est pas plutôt le militant qui est visé ? Et, à travers le militant, son entourage politique et Core in Fronte ? S’il advenait que cela soit la possibilité, alors il n’y aura pas de place pour la tergiversation politique, ni pour la négociation, mais seulement pour l’action. Et, je pense que la Corse n’a plus besoin de ses schémas. Je crois que nous avons plutôt besoin de trouver un espace apaisé, libre et heureux dans une île de paix. À travers, depuis quelques années, toutes les actions mortifères, qui ont touché Core In Fronte, nous avons des droits, ceux notamment de protéger les nôtres, et de faire le droit. Il n’y a plus d’État de droit en Corse, c’est la fin, c’est le chaos ». Pour Paul-Félix Benedetti, la dernière preuve en date ? Le départ précipité de Jérôme Fillipini, le Préfet de Corse : « On est dans une île, dont les rumeurs persistantes, disent qu’on a débarqué un préfet, car il voulait s’attaquer frontalement à des logiques mafieuses, et qu’il avait reconnu publiquement pour la première fois, une grande part de la responsabilité de l’Etat ».
« La plus belle des réponses est là aujourd’hui et la vie doit continuer de la manière la plus sereine possible »
Avant cela Luc Bernardini, un ami et militant de Core In Fronte, avait lu un message de soutien devant les nombreuses personnalités politiques issues de son parti mais aussi également de Femu a Corsica (Danielle Antonini et Muriel Fagni) et du PNC (Pascal Zagnoli) ainsi que de Pierre Poggioli ou encore Léo Battesti, membre du collectif anti mafia « Maffia No, A Vita Iè » : « C’est un acte de terreur qui a visé notre militant et ami Laurent Torre, sa compagne et son fils. Un acte criminel, une tentative d’assassinat, dont les conséquences auraient pu être bien plus funestes. Un acte assassin qui prend aussi pour cible l’organisation patriotique que nous représentons dont l’objectif est l’indépendance de notre pays au cœur de la Méditerranée selon une vision sociétale qui promeut le bien commun, la justice sociale, la répartition des richesses, la défense et l’émancipation des libertés individuelles et collectives (…) avant d'hausser le ton : « Nous lançons une mise en garde publique au Gouvernement français. On ne peut prétexter au dialogue, à l’évolution institutionnelle, et en même temps laisser pourrir la situation avec pour objectif de criminaliser la Corse et l’exclure du principe de la solution politique. Face à cette inertie, nous saurons prendre toutes nos responsabilités patriotiques pour faire face à cette conjoncture ».
Puis, très ému, Laurent Torre, main dans la main avec sa compagne, aux côtés de son père a ensuite pris la parole pour remercier les nombreux messages de soutien reçus ces derniers jours : « Nous ne pourrons jamais trouver les mots pour remercier de votre soutien (…) La plus belle des réponses est là aujourd’hui et la vie doit continuer de la manière la plus sereine possible. Ce matin, comme tous les jours, j’ai mis mon réveil à 5 heures et je suis allé en mer faire passer le permis bateau à un élève. La vraie valeur c’est celle du travail et du partage ».
« Nous avons des droits, ceux notamment de protéger les nôtres, et de faire le droit », prévient Paul-Félix Benedetti
Dans un discours très politique, le ton grave, le leader du parti indépendantiste exclut la rivalité commerciale et estime que c'est plutôt l'engagement du militant qui était visé : « Est-ce que, finalement, plus que le commerçant, ce n'est pas plutôt le militant qui est visé ? Et, à travers le militant, son entourage politique et Core in Fronte ? S’il advenait que cela soit la possibilité, alors il n’y aura pas de place pour la tergiversation politique, ni pour la négociation, mais seulement pour l’action. Et, je pense que la Corse n’a plus besoin de ses schémas. Je crois que nous avons plutôt besoin de trouver un espace apaisé, libre et heureux dans une île de paix. À travers, depuis quelques années, toutes les actions mortifères, qui ont touché Core In Fronte, nous avons des droits, ceux notamment de protéger les nôtres, et de faire le droit. Il n’y a plus d’État de droit en Corse, c’est la fin, c’est le chaos ». Pour Paul-Félix Benedetti, la dernière preuve en date ? Le départ précipité de Jérôme Fillipini, le Préfet de Corse : « On est dans une île, dont les rumeurs persistantes, disent qu’on a débarqué un préfet, car il voulait s’attaquer frontalement à des logiques mafieuses, et qu’il avait reconnu publiquement pour la première fois, une grande part de la responsabilité de l’Etat ».
« La plus belle des réponses est là aujourd’hui et la vie doit continuer de la manière la plus sereine possible »
Avant cela Luc Bernardini, un ami et militant de Core In Fronte, avait lu un message de soutien devant les nombreuses personnalités politiques issues de son parti mais aussi également de Femu a Corsica (Danielle Antonini et Muriel Fagni) et du PNC (Pascal Zagnoli) ainsi que de Pierre Poggioli ou encore Léo Battesti, membre du collectif anti mafia « Maffia No, A Vita Iè » : « C’est un acte de terreur qui a visé notre militant et ami Laurent Torre, sa compagne et son fils. Un acte criminel, une tentative d’assassinat, dont les conséquences auraient pu être bien plus funestes. Un acte assassin qui prend aussi pour cible l’organisation patriotique que nous représentons dont l’objectif est l’indépendance de notre pays au cœur de la Méditerranée selon une vision sociétale qui promeut le bien commun, la justice sociale, la répartition des richesses, la défense et l’émancipation des libertés individuelles et collectives (…) avant d'hausser le ton : « Nous lançons une mise en garde publique au Gouvernement français. On ne peut prétexter au dialogue, à l’évolution institutionnelle, et en même temps laisser pourrir la situation avec pour objectif de criminaliser la Corse et l’exclure du principe de la solution politique. Face à cette inertie, nous saurons prendre toutes nos responsabilités patriotiques pour faire face à cette conjoncture ».
Puis, très ému, Laurent Torre, main dans la main avec sa compagne, aux côtés de son père a ensuite pris la parole pour remercier les nombreux messages de soutien reçus ces derniers jours : « Nous ne pourrons jamais trouver les mots pour remercier de votre soutien (…) La plus belle des réponses est là aujourd’hui et la vie doit continuer de la manière la plus sereine possible. Ce matin, comme tous les jours, j’ai mis mon réveil à 5 heures et je suis allé en mer faire passer le permis bateau à un élève. La vraie valeur c’est celle du travail et du partage ».
(Photos Paule Santoni)
-
Réginald Ray (SC Bastia) après Saint-Étienne : « Je ne peux rien reprocher sur l’état d’esprit »
-
Spassighjata Bunifazinca - Régis Rico de bout en bout
-
Biguglia : un homme, en urgence absolue, après avoir été percuté sur la 4 voies
-
U tempu in Corsica
-
MSL Volley - Le GFC Ajaccio battu au tie-break par Sète















Envoyer à un ami
Version imprimable





