« Nous n’avons pas droit à l’échec » a introduit solennellement Pascal Zagnoli. En effet, c’est pour donner toutes ses chances de réussite au processus d’autonomie que le PNC a accepté l’invitation de Gérald Darmanin, le 7 février. Et tant pis si cette réunion n’était pas inscrite initialement à l’agenda des discussions entre Paris et les représentants politiques corses.
Depuis la délibération du 5 juillet dernier, qui actait le démarrage du processus d’autonomie, de l’eau a coulé sous les ponts. Une copie doit être rendue dans un mois au président de la République et pour l’heure, aucun texte faisant consensus n’a émergé des rangs des différentes formations politiques corses. « On considère que l’heure est grave et qu’on ne peut plus tergiverser dans un sens ou dans l’autre. Nous devons discuter avec tout le monde et parvenir à un accord qui soit commun et collectif », engage Pascal Zagnoli.
Sur le fond, « rien de bien nouveau » n’est ressorti de la réunion du 7 février, confirme Jean-Christophe Angelini, « sinon la confirmation, dans un format différent, mais à mon avis pertinent, de l’urgent d’un débat à l’assemblée de Corse autour d’une copie la plus convergente possible entre les élus ». Selon le chef de file du PNC, « la position du gouvernement n’a pas changé ». Et s’il a répondu favorablement à l’invitation du ministre de l’Intérieur, « c’est parce que nous pensons qu’il est important de prolonger le dialogue ».
"Le dialogue n'est pas exclusif"
Sur ses réseaux sociaux, Core in Fronte avait qualifié cette réunion de « manœuvre grossière d’Etat », regrettant que le PNC « entre dans des conciliabules de discussions au rabais ». Jean-Christophe Angelini n’a pas souhaité polémiquer : « À ceux qui sont tentés par le conflit, on leur dit qu’il faut au contraire tout faire pour obtenir une solution politique. » Core in Fronte n’aurait pas reçu d’invitation à cette réunion place Beauvau, comme il l’affirme ? « L’idée était d’inviter les têtes de liste des dernières territoriales, croit savoir Jean-Christophe Angelini. Certains ont décliné, d’autres n’ont pas été confirmés au dernier moment, mais ce n’est pas à moi aujourd’hui d’expliquer l’attitude de tel ou tel. Mais selon nos informations, tout le monde a été contacté ou devrait l’être dans les jours qui viennent. Le dialogue n’est pas exclusif », assure-t-il.
Le maire de Portivechju appelle désormais les différentes familles politiques à faire fi des divergences, qu’elle viennent du camp nationaliste ou de la droite : « Ce n’est pas l’autonomie de nos rêves, mais si nous refusons cette évolution au prétexte qu’elle serait minimaliste ou, pour l’autre côté de l’échiquier, trop ambitieuse, nous commettrions une erreur funeste. » Selon le calendrier fixé, et dans l’éventualité d’un consensus, une révision de la Constitution pourrait avoir lieu avant l’été.
Depuis la délibération du 5 juillet dernier, qui actait le démarrage du processus d’autonomie, de l’eau a coulé sous les ponts. Une copie doit être rendue dans un mois au président de la République et pour l’heure, aucun texte faisant consensus n’a émergé des rangs des différentes formations politiques corses. « On considère que l’heure est grave et qu’on ne peut plus tergiverser dans un sens ou dans l’autre. Nous devons discuter avec tout le monde et parvenir à un accord qui soit commun et collectif », engage Pascal Zagnoli.
Sur le fond, « rien de bien nouveau » n’est ressorti de la réunion du 7 février, confirme Jean-Christophe Angelini, « sinon la confirmation, dans un format différent, mais à mon avis pertinent, de l’urgent d’un débat à l’assemblée de Corse autour d’une copie la plus convergente possible entre les élus ». Selon le chef de file du PNC, « la position du gouvernement n’a pas changé ». Et s’il a répondu favorablement à l’invitation du ministre de l’Intérieur, « c’est parce que nous pensons qu’il est important de prolonger le dialogue ».
"Le dialogue n'est pas exclusif"
Sur ses réseaux sociaux, Core in Fronte avait qualifié cette réunion de « manœuvre grossière d’Etat », regrettant que le PNC « entre dans des conciliabules de discussions au rabais ». Jean-Christophe Angelini n’a pas souhaité polémiquer : « À ceux qui sont tentés par le conflit, on leur dit qu’il faut au contraire tout faire pour obtenir une solution politique. » Core in Fronte n’aurait pas reçu d’invitation à cette réunion place Beauvau, comme il l’affirme ? « L’idée était d’inviter les têtes de liste des dernières territoriales, croit savoir Jean-Christophe Angelini. Certains ont décliné, d’autres n’ont pas été confirmés au dernier moment, mais ce n’est pas à moi aujourd’hui d’expliquer l’attitude de tel ou tel. Mais selon nos informations, tout le monde a été contacté ou devrait l’être dans les jours qui viennent. Le dialogue n’est pas exclusif », assure-t-il.
Le maire de Portivechju appelle désormais les différentes familles politiques à faire fi des divergences, qu’elle viennent du camp nationaliste ou de la droite : « Ce n’est pas l’autonomie de nos rêves, mais si nous refusons cette évolution au prétexte qu’elle serait minimaliste ou, pour l’autre côté de l’échiquier, trop ambitieuse, nous commettrions une erreur funeste. » Selon le calendrier fixé, et dans l’éventualité d’un consensus, une révision de la Constitution pourrait avoir lieu avant l’été.