
Photo : Michel Luccioni
Depuis l’assassinat d’Yvan Colonna, survenu le 2 mars dernier et l’ouverture de discussions sur l’autonomie de la Corse avec le gouvernement, chaque candidat à la présidentielle n'a pas manqué de donner son point de vue sur une éventuelle évolution du statut de l'île.
Ainsi, Yannick Jadot, candidat écologiste, prône une « une autonomie de plein droit » sur l’île, l’anticapitaliste Philippe Poutou se dit favorable à « la reconnaissance d’un statut corse », la candidate du parti socialiste, Anne Hidalgo pour « une autonomie législative ». Marine Le Pen et Eric Zemmour y sont quant à eux totalement opposés. Pour la candidate de droite Valérie Pécresse, il faut « ramener l'ordre en Corse avant d'entamer les négociations ».
Les partis nationalistes ont, ainsi, pu analyser les positions de chacun, mais ne semblent cependant pas convaincus par les arguments développés par les candidats à l'Elysée.
Le Partitu di a Nazione Corsa n’a pas encore arrêté sa position. « Il n’est pas question de signer un chèque en blanc à quiconque, ceux qui sont susceptibles de l’emporter montrent au mieux une réserve, au pire de l’hostilité sur la question de l’autonomie », assure Jean-Christophe Angelini, président du PNC qui, pour le moment, ne donne aucune consigne de vote, du moins pour le premier tour.
« Réagir de manière unitaire »
Le parti indépendantiste, Corsica Libera, appelle ses militants, comme à chaque élection présidentielle, à ne pas se rendre aux urnes. « Il ne nous appartient pas de choisir notre prochain interlocuteur. Nous suivrons de près ces élections, mais nous appelons nos militants à ne pas y participer activement, d’autant plus dans la situation actuelle », précise Petru Anto Tomasi, membre de Corsica Libera.
Core in Fronte, a appelé ce mardi 29 mars les Corses à ne pas se rendre aux urnes. "Face à la responsabilité de l'État français dans l'assassinat d'Yvan Colonna; face au blocage politique actuel, face au mépris affiché pour le fait démocratique en Corse depuis 2015, Core In Fronte considère que le rapport de force populaire doit être renforcé.
Nous appelons le Mouvement national et l'ensemble du peuple corse à un boycott actif de l'élection présidentielle française, des 10 et 24 avril prochains", a-t-il diffusé sur ses réseaux sociaux.
Femu a Corsica, le parti de l’actuelle majorité territoriale est moins catégorique.
« Nous voulons écouter et poser la question à tous les candidats. Il y a déjà eu des positions claires et nous en tirerons un bilan », souligne Jean-Félix Acquaviva.
Cependant, Femu, qui a trouvé des points de convergence avec Yannick Jadot, Jean-Luc Mélanchon et Jean Lasalle, membre du Collectif du 9 mars, n'exclut pas de boycotter ces élections « si toutes les forces l’envisagent ».
Ainsi, Yannick Jadot, candidat écologiste, prône une « une autonomie de plein droit » sur l’île, l’anticapitaliste Philippe Poutou se dit favorable à « la reconnaissance d’un statut corse », la candidate du parti socialiste, Anne Hidalgo pour « une autonomie législative ». Marine Le Pen et Eric Zemmour y sont quant à eux totalement opposés. Pour la candidate de droite Valérie Pécresse, il faut « ramener l'ordre en Corse avant d'entamer les négociations ».
Les partis nationalistes ont, ainsi, pu analyser les positions de chacun, mais ne semblent cependant pas convaincus par les arguments développés par les candidats à l'Elysée.
Le Partitu di a Nazione Corsa n’a pas encore arrêté sa position. « Il n’est pas question de signer un chèque en blanc à quiconque, ceux qui sont susceptibles de l’emporter montrent au mieux une réserve, au pire de l’hostilité sur la question de l’autonomie », assure Jean-Christophe Angelini, président du PNC qui, pour le moment, ne donne aucune consigne de vote, du moins pour le premier tour.
« Réagir de manière unitaire »
Le parti indépendantiste, Corsica Libera, appelle ses militants, comme à chaque élection présidentielle, à ne pas se rendre aux urnes. « Il ne nous appartient pas de choisir notre prochain interlocuteur. Nous suivrons de près ces élections, mais nous appelons nos militants à ne pas y participer activement, d’autant plus dans la situation actuelle », précise Petru Anto Tomasi, membre de Corsica Libera.
Core in Fronte, a appelé ce mardi 29 mars les Corses à ne pas se rendre aux urnes. "Face à la responsabilité de l'État français dans l'assassinat d'Yvan Colonna; face au blocage politique actuel, face au mépris affiché pour le fait démocratique en Corse depuis 2015, Core In Fronte considère que le rapport de force populaire doit être renforcé.
Nous appelons le Mouvement national et l'ensemble du peuple corse à un boycott actif de l'élection présidentielle française, des 10 et 24 avril prochains", a-t-il diffusé sur ses réseaux sociaux.
Femu a Corsica, le parti de l’actuelle majorité territoriale est moins catégorique.
« Nous voulons écouter et poser la question à tous les candidats. Il y a déjà eu des positions claires et nous en tirerons un bilan », souligne Jean-Félix Acquaviva.
Cependant, Femu, qui a trouvé des points de convergence avec Yannick Jadot, Jean-Luc Mélanchon et Jean Lasalle, membre du Collectif du 9 mars, n'exclut pas de boycotter ces élections « si toutes les forces l’envisagent ».