Corse Net Infos - Pure player corse

Post "injurieux" sur Facebook : Fin de garde à vue pour Charles Pieri


le Mardi 13 Février 2018 à 23:58

Dans le prolongement de l'affaire du post de Facebook dans lequel le compte "Di l'altu Pianu" avait diffusé des propos qualifiés d'injurieux à l'égard de Dominique Erignac, la veuve du préfet de Corse assassinée il y à 20 ans à Ajaccio, Charles Pïeri a été convoqué et placé en garde à vue ce mardi matin à la gendarmerie de Ghisonaccia. L'Associu Sulidariità avait appelé au soutien sur les réseaux sociaux. Sa garde à vue à pris fin à 18h45.



"Une dizaine de personnes dont des proches étaient présents à Ghisonaccia au moment de l'arrivée de Charles Pieri à la gendarmerie où la section de recherches d'Ajaccio lui a signifié son placement en garde à vue.
La garde à vue se poursuivait toujours dans le courant de l'après-midi.
Dans le même temps on apprenait que des perquisitions étaient en cours au domicile de Charles Pieri à Ventiseri.


Dans le cadre de cette enquête de flagrance les enquêteurs tentent de déterminer si Charles Pieri est l'auteur du texte publié sur le compte de "Di l'Altu pianu" où un post jugé injurieux par la justice à l'égard de Dominique Erignac a été publié peu après la célébration à Ajaccio de la commémoration du 20e anniversaire de l'assassinat du préfet de de Corse."


Vers 20 heures Eric Bouillard, procureur de la République à Ajaccio faisait le point de la sorte dans un communiqué
"Monsieur Charles PIERI a été placé en garde à vue ce jour à 9 heures 55 par les enquêteurs de la section de recherches d'Ajaccio pour être entendu sur les délits d'injures résultant d'un message posté sur un réseau social le 7 février 2018, compte dont il est bien le titulaire selon les éléments transmis par Facebook.
Une perquisition a été menée à son domicile.
Au cours des deux auditions réalisées ce jour, Monsieur PIERI a refusé de s'expliquer. La mesure de garde à vue a été levée à 18 heures 45.
L'enquête se poursuit en vue de l'exploitation des éléments recueillis.
En l'état, les qualifications juridiques susceptibles d'être retenues par le parquet visent les termes injurieux de ce message à l'encontre des femmes en général ainsi que des françaises en général. Les qualifications juridiques précises sont
"injure publique en raison du sexe par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique et injure publique en raison de l'origine par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique"