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Porto-Vecchio : Il a suspendu sa grève de la faim entamée pour faire valoir ses droits


Irène Ferrari le Samedi 10 Novembre 2018 à 10:00

Il était déterminé à faire valoir ses droits. Un porto-vecchiais de 72 ans était ee grève de la faim depuis plusieurs jours car il n’arrivait pas à faire valoir ses droits auprès de la CPAM. Alors qu’il entamait son troisième jour de jeûne, il a vu sa situation se régulariser grâce à l’intervention des élus locaux.



Depuis quelques jours, Yves Loviconi, porto-vecchiais âgé de 72 ans, avait entamé une grève de la faim car il n’arrivait pas à faire valoir ses droits auprès de la CPAM. 
 

Alors qu’il était au travail il avait été victime d’un accident de voiture. Opéré de la cheville, il avait, malgré tout, des difficultés à marcher et ce déséquilibre a provoqué une 2ème pathologie, la déchirure des ligaments d’une épaule.

La souffrance corporelle, l’âge et la bataille pour faire reconnaître la maladie de son épaule comme une aggravation et une conséquence de son accident du travail, l’ont conduit, en désespoir de cause, à entamer mercredi  dernier une grève de la faim.

Ses amis se sont emparé de son dossier bien décidés à dénouer les nœuds des l’administrations parfois bien serrés. 

C’est donc la section de Corsica Libera de l’extrême sud et les élus de Per a Corsica qui ce vendredi ont investi les locaux de la CPAM de Porto-Vecchio en quête d’explications.

Ils ont été reçus et mis en contact téléphonique avec Madame Andréani, qui est la responsable des Indemnités Journalières à Ajaccio.
 

« Après quelque explications techniques obtenues par téléphone » a déclaré Michel Giraschi, Conseiller à l’Assemblée de Corse « on a convenu qu’il n’est pas question de modifier l’arrêt accident du travail mais de faire en parallèle des demandes d'arrêt maladie. Cette procédure lui permettrait d’être indemnisé chaque mois et de ne pas rester démuni en attendant les rapports d’expertise. Mme Andréani se rendra à Porto-Vecchio lundi pour qu’on puisse discuter de vive voix. ».
 

Après le dénouement de la situation, Michel Giraschi a téléphoné à Yves Loviconi, toujours hospitalisé au centre de rééducation U Molini à Ajaccio, afin de le convaincre de stopper sa grève de la faim, puisque, soutenu par tout le monde, il peut avoir bon espoir quant à l’issue favorable de son dossier.

 

Une victoire en demie teinte puisque le septuagénaire a seulement accepté de suspendre sa grève de la faim en attendant lundi, l’entrevue entre Michel Giraschi et Madame Andréani.