En Corse comme ailleurs, il suffit d’une soirée d’été, d’une terrasse animée ou d’une fête de village pour constater une réalité aussi banale que préoccupante : des adolescents, parfois âgés d'un peu plus de 15 ans, un verre d’alcool à la main, trinquant sans que cela ne semble émouvoir grand monde. Pas même certains cafetiers qui, en toute connaissance de cause, servent ces jeunes, transgressant une loi pourtant limpide. Pas même certains parents qui laissent sortir leur progéniture jusqu’à pas d’heure, dans une société où l’on ne compte plus les risques.
Ce n’est pas faire preuve de moralisme que de dénoncer cette légèreté. C’est rappeler une évidence : l’interdiction de vendre de l’alcool aux mineurs n’est pas une lubie administrative, mais une mesure de santé publique. Derrière chaque verre servi à un adolescent, il y a une potentielle dérive, un accident, une addiction en germe. Il y a aussi et surtout une forme de trahison : celle de l’adulte qui renonce à son rôle de repère.
Car que dire aussi de ces parents qui ferment les yeux, qui préfèrent ignorer ce que deviennent leurs enfants une fois la nuit tombée ? Le "tout le monde le fait" ne saurait être une excuse. La société est suffisamment complexe, violente parfois, pour que les adultes — qu’ils soient commerçants ou parents — prennent enfin la mesure de leurs responsabilités. Laisser un adolescent de 15 ans errer en pleine nuit, c’est oublier qu’il n’est pas encore armé pour faire face à tout ce qu’il pourrait croiser sur sa route : alcool, violences, manipulations.
Certains affirmeront que "ça a toujours existé", que "nous aussi on sortait à cet âge-là". Sans doute. Mais pas seuls. Et sans jamais déroger à la règle ni dépasser les limites autorisées. Aujourd'hui, le monde a changé. Et pas nécessairement pour le mieux. Les réseaux sociaux, l’hypersexualisation précoce, la banalisation de la violence ou des produits stupéfiants composent un cocktail autrement plus explosif qu’il y a trente ou quarante ans.
Alors oui, il est temps de le dire clairement : servir de l’alcool à un mineur, ce n’est pas rendre service à un client en devenir, c’est participer à un glissement coupable. Laisser sortir son enfant de 15 ans jusqu’à minuit ou plus, ce n’est pas faire preuve de modernité, c’est abdiquer son rôle de parent.
En Corse aussi, il est encore temps de relever le niveau de conscience collective. Mais il faut, pour cela, que chacun prenne sa part de responsabilité.
Que les cafetiers respectent la loi.
Que les parents cessent de jouer les copains.
Et que les adultes, enfin, se comportent comme tels.
Mais chez nous, il ya bien longtemps qu'ils ne le font plus !
Ce n’est pas faire preuve de moralisme que de dénoncer cette légèreté. C’est rappeler une évidence : l’interdiction de vendre de l’alcool aux mineurs n’est pas une lubie administrative, mais une mesure de santé publique. Derrière chaque verre servi à un adolescent, il y a une potentielle dérive, un accident, une addiction en germe. Il y a aussi et surtout une forme de trahison : celle de l’adulte qui renonce à son rôle de repère.
Car que dire aussi de ces parents qui ferment les yeux, qui préfèrent ignorer ce que deviennent leurs enfants une fois la nuit tombée ? Le "tout le monde le fait" ne saurait être une excuse. La société est suffisamment complexe, violente parfois, pour que les adultes — qu’ils soient commerçants ou parents — prennent enfin la mesure de leurs responsabilités. Laisser un adolescent de 15 ans errer en pleine nuit, c’est oublier qu’il n’est pas encore armé pour faire face à tout ce qu’il pourrait croiser sur sa route : alcool, violences, manipulations.
Certains affirmeront que "ça a toujours existé", que "nous aussi on sortait à cet âge-là". Sans doute. Mais pas seuls. Et sans jamais déroger à la règle ni dépasser les limites autorisées. Aujourd'hui, le monde a changé. Et pas nécessairement pour le mieux. Les réseaux sociaux, l’hypersexualisation précoce, la banalisation de la violence ou des produits stupéfiants composent un cocktail autrement plus explosif qu’il y a trente ou quarante ans.
Alors oui, il est temps de le dire clairement : servir de l’alcool à un mineur, ce n’est pas rendre service à un client en devenir, c’est participer à un glissement coupable. Laisser sortir son enfant de 15 ans jusqu’à minuit ou plus, ce n’est pas faire preuve de modernité, c’est abdiquer son rôle de parent.
En Corse aussi, il est encore temps de relever le niveau de conscience collective. Mais il faut, pour cela, que chacun prenne sa part de responsabilité.
Que les cafetiers respectent la loi.
Que les parents cessent de jouer les copains.
Et que les adultes, enfin, se comportent comme tels.
Mais chez nous, il ya bien longtemps qu'ils ne le font plus !
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