
En Corse, rien ne se fait jamais tout à fait comme ailleurs. Et c’est peut-être tant mieux. Alors que sur le continent, Carnaval se conjugue avec février, déguisements trempés sous la bruine et confettis collés par l’humidité, certaines villes insulaires ont pris le parti – volontaire ou contraint – de repousser les festivités… jusqu’en mai, voire en juin. Il y a, bien sûr, la météo capricieuse. Les tempêtes hivernales, les vents qui balayent les places de village, et parfois, des routes coupées qui rendent la tenue de tout événement populaire hasardeuse, sinon impossible.
On annule, on reporte, on s’adapte. Le printemps arrive et avec lui, la promesse d’un ciel plus clément. À quoi bon faire Carnaval dans le froid, quand on peut le faire en t-shirt sous un soleil presque estival ?
Mais derrière ces changements de date, il y a quelque chose de plus profond. Un art de vivre. Une fidélité à l’esprit de la fête, tel qu'on le célébrait naguère, plutôt qu’à son jour officiel.
Dans ces carnavals de mai, de 2025 et du temps qui passe, il y a la même ferveur, les mêmes traditions revisitées, les costumes hérités ou inventés, les chars, certes venus d'ailleurs, bricolés avec amour. Mais surtout le même besoin de se retrouver, de rire, de caricaturer les figures du quotidien ou les têtes de turc de l’actualité.
Célébrer Carnaval en mai, c’est aussi une manière de faire revivre les villes en dehors de la pleine saison touristique. Une façon de dire que l’île n’est pas figée dans le calendrier imposé par ailleurs. Que ses habitants savent prendre le temps qu’il faut pour faire les choses bien, quand cela leur ressemble et les rassemble.
Et au fond, qu’importe la date, tant que les enfants rient sous leur masque de Spiderman, que les anciens se reconnaissent dans les farces du “Carnevale” local, et que la communauté, le temps d’un défilé, se retrouve soudée dans cette fête à la fois païenne et populaire.
Le carnaval, en Corse, n’a pas besoin de calendrier. Il a besoin de lumière, de chaleur humaine, et de cette liberté fière qui défie le temps.
On annule, on reporte, on s’adapte. Le printemps arrive et avec lui, la promesse d’un ciel plus clément. À quoi bon faire Carnaval dans le froid, quand on peut le faire en t-shirt sous un soleil presque estival ?
Mais derrière ces changements de date, il y a quelque chose de plus profond. Un art de vivre. Une fidélité à l’esprit de la fête, tel qu'on le célébrait naguère, plutôt qu’à son jour officiel.
Dans ces carnavals de mai, de 2025 et du temps qui passe, il y a la même ferveur, les mêmes traditions revisitées, les costumes hérités ou inventés, les chars, certes venus d'ailleurs, bricolés avec amour. Mais surtout le même besoin de se retrouver, de rire, de caricaturer les figures du quotidien ou les têtes de turc de l’actualité.
Célébrer Carnaval en mai, c’est aussi une manière de faire revivre les villes en dehors de la pleine saison touristique. Une façon de dire que l’île n’est pas figée dans le calendrier imposé par ailleurs. Que ses habitants savent prendre le temps qu’il faut pour faire les choses bien, quand cela leur ressemble et les rassemble.
Et au fond, qu’importe la date, tant que les enfants rient sous leur masque de Spiderman, que les anciens se reconnaissent dans les farces du “Carnevale” local, et que la communauté, le temps d’un défilé, se retrouve soudée dans cette fête à la fois païenne et populaire.
Le carnaval, en Corse, n’a pas besoin de calendrier. Il a besoin de lumière, de chaleur humaine, et de cette liberté fière qui défie le temps.

(Archives CNI)